Kishōtenketsu

Kishōtenketsu (起承転結), forme kyūjitai : 起承轉結, est un terme japonais venant de la Chine ancienne[1]. Il se réfère au poème chinois appelé en japonais, kishōtengō (起承転合) (chinois simplifié : 起承转合 ; chinois traditionnel : 起承轉合 ; pinyin : qǐ chéng zhuǎn hé)[2].

Il décrit une structure de récit. Son nom est composé des caractères chinois suivants :

  • Ki (, lever), la première case est la base de l'histoire, elle plante le décor.
  • Shō (, soutenir), la deuxième case découle de la première et développe l'histoire.
  • Ten (転/轉, changer/tourner/révolution), la troisième case est le point culminant, c'est dans celle-ci qu'un événement imprévu se produit.
  • Ketsu (, terminer), la quatrième case est la conclusion, prenant en compte le bouleversement de la troisième case.

Cette structure est notamment utilisée dans les yonkoma manga, des structures de bandes dessinées en quatre images dans les mangas japonais.

Annexes

Notes et références

  1. (ja) « 起承転結はダメ », sur shouronbun.com.
  2. (zh) « 起承轉合 », sur 中文字典词典成语.

Bibliographie

  • (ja) 清水勲 (), 『四コマ漫画』 : 北斎から「萌え」まで, 東京, 岩波書店, coll. « 《岩波新書 (ja)》 », (ISBN 978-4-00-431203-1)
  • (ja) 手塚治虫, 『漫画の描き方 似顔絵から長編まで』, 光文社, coll. « 《カッパ・ホームズ (ja)》 »,
  • (en) Garrett Ray Harriman, Lost in the 4rest : Experiments in Kishōtenketsu, Lulu.com, , 136 p. (ISBN 978-1-365-29762-5, lire en ligne)
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