Khaled Khalifa

Khaled Khalifa (arabe : خالد خليفة), né en 1964 à Alep, est un écrivain syrien. Certaines de ses œuvres, critiques du gouvernement syrien sous le règne baasiste ont été interdites par le régime syrien, bien que son travail n'ait de visée qu'artiste et non politique, selon lui[1]^, [2]^, [3].

Khaled Khalifa

Données clés
Naissance	1964 Alep
Activité principale	écrivain, scénariste, journaliste
Distinctions	prix Naguib-Mahfouz

Auteur
Genres	poésie, roman

Compléments

Association des écrivains syriens

Biographie

Originaire d'Alep, Khaled Khalifa vit à Damas.

Il soutient le soulèvement populaire révolutionnaire en 2011 des manifestants qui appellent à la liberté et appelle le régime à faire cesser le « bain de sang » répressif[4]. En 2012, alors qu'il participe à un cortège funéraire pour le musicien Rabi’ Al Ghazi, il est arrêté par le régime, et relâché le lendemain, la main brisée[5]^, [2].

Œuvres traduites en français

Éloge de la haine [« Madīḥ al-karāhiyyaẗ »], trad. de Rania Samara, Arles, France, Sindbad/Actes Sud, coll. « La bibliothèque arabe. Les littératures contemporaines », 2011, 325 p. (ISBN 978-2-7427-9517-8)[6]
Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville [« La sakakin fi matabikh hadhihi al-madina »], trad. de Rania Samara, Arles, France, Sindbad/Actes Sud, coll. « La bibliothèque arabe. Les littératures contemporaines », 2015, 240 p. (ISBN 978-2-330-04876-1)

- Prix Naguib Mahfouz 2013[7]^,[8]

Notes et références

(en) « Syrian author clashes with censors, urges liberty », Reuters,‎ 3 juillet 2007 (lire en ligne, consulté le 3 février 2020)
« Khaled Khalifa, la Syrie à tout prix », La Croix,‎ 11 février 2019 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 3 février 2020)
(en-US) Robert F. Worth, « A Bloody Era of Syria’s History Informs a Writer’s Banned Novel », The New York Times,‎ 12 avril 2008 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 3 février 2020)
« Le bain de sang doit être arrêté en Syrie », Le Monde.fr,‎ 16 juin 2011 (lire en ligne, consulté le 3 février 2020)
syrie, « Syrie. Le romancier Khaled Khalifa remis en liberté… la main cassée », sur Un oeil sur la Syrie, 31 mai 2012 (consulté le 3 février 2020)
Maya Jaggi, « In Praise of Hatred by Khaled Khalifa – review », sur The Guardian, 14 septembre 2012 (consulté le 3 février 2015)
« Syrian Writer Khaled Khalifa wins Naguib Mahfouz Medal for Literature », sur Al Ahram, 11 décembre 2013 (consulté le 3 février 2015)
Farouk Mardam Bey, « Syrie : une littérature de résistance », sur L'Orient Litteraire, janvier 2014 (consulté le 3 février 2015)

Liens externes

Notices d'autorité :

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[1] (en) « Syrian author clashes with censors, urges liberty », Reuters,‎ 3 juillet 2007 (lire en ligne, consulté le 3 février 2020)

[:0-2] « Khaled Khalifa, la Syrie à tout prix », La Croix,‎ 11 février 2019 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 3 février 2020)

[3] (en-US) Robert F. Worth, « A Bloody Era of Syria’s History Informs a Writer’s Banned Novel », The New York Times,‎ 12 avril 2008 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 3 février 2020)

[4] « Le bain de sang doit être arrêté en Syrie », Le Monde.fr,‎ 16 juin 2011 (lire en ligne, consulté le 3 février 2020)

[5] syrie, « Syrie. Le romancier Khaled Khalifa remis en liberté… la main cassée », sur Un oeil sur la Syrie, 31 mai 2012 (consulté le 3 février 2020)

[6] Maya Jaggi, « In Praise of Hatred by Khaled Khalifa – review », sur The Guardian, 14 septembre 2012 (consulté le 3 février 2015)

[7] « Syrian Writer Khaled Khalifa wins Naguib Mahfouz Medal for Literature », sur Al Ahram, 11 décembre 2013 (consulté le 3 février 2015)

[8] Farouk Mardam Bey, « Syrie : une littérature de résistance », sur L'Orient Litteraire, janvier 2014 (consulté le 3 février 2015)