Julie Boulet

Julie Boulet, née le à Saint-Tite, est une femme politique québécoise. Députée à l'Assemblée nationale du Québec, elle représente la circonscription de Laviolette sous la bannière du Parti libéral. Elle a été ministre des Transports, ministre de l'Emploi et de la solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie dans le gouvernement de Jean Charest.

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Julie Boulet
Fonctions
Ministre québécoise du Tourisme

(2 ans, 8 mois et 20 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Prédécesseur Dominique Vien
Successeur Caroline Proulx
Ministre responsable de la région de la Mauricie

(2 ans, 8 mois et 20 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Prédécesseur Jean-Denis Girard
Successeur Jean Boulet

(9 ans et 9 jours)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Prédécesseur Elle-même (indirectement)
Successeur Bernard Drainville

(1 mois et 1 jour)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Prédécesseur Guy Julien
Successeur Elle-même (indirectement)
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale

(2 ans, 1 mois et 8 jours)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Prédécesseur Sam Hamad
Successeur Agnès Maltais
Députée à l'Assemblée nationale

(17 ans)
Élection (partielle)
Réélection 14 avril 2003
26 mars 2007
8 décembre 2008
4 septembre 2012
7 avril 2014
Circonscription Laviolette
Législature 36e, 37e, 38e, 39e, 40e et 41e
Prédécesseur Jean-Pierre Jolivet
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Tite (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômée de Université Laval
Profession Pharmacienne

Ministre du Tourisme

De 2016 à 2018, elle est ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de la Mauricie dans le gouvernement de Philippe Couillard.

Biographie

Julie Boulet a obtenu son baccalauréat en pharmacie en 1986, à l'Université Laval. Aussi, elle devint députée en 2001, à la suite de sa victoire lors d'une élection partielle dans sa circonscription de Laviolette.

Julie Boulet fut réélue en 2003, puis en 2007. D' à , elle occupa les postes de ministre responsable de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, ministre déléguée à la Santé et à la Condition des Aînés et ministre déléguée à la Santé, aux Services sociaux et à la Condition des Aînés. En , elle se vit de nouveau confier le poste de ministre responsable de la région de la Mauricie. Aussi, elle fut nommée ministre déléguée aux Transports, fonction qu'elle occupa jusqu'en , soit jusqu'à ce qu'elle devienne ministre titulaire de ce dernier portefeuille, puis, en , elle occupe le poste de Ministre à l'Emploi et de la solidarité sociale.

Elle est nommée ministre du Tourisme par le premier ministre Philippe Couillard en . Pour les élections de 2018, on annonce que sa circonscription de Laviolette sera fusionnée avec celle de Saint-Maurice, dont le député est Pierre Giguère, lui aussi libéral. Elle exige du chef de son parti qu'il tranche le conflit en sa faveur pour qu'elle soit candidate de la nouvelle circonscription. Philippe Couillard accepte en février, mais la députée annonce en mai qu'elle ne se représentera pas[1].

Scandales

Infraction au code de déontologie de l'Ordre des pharmaciens

Au printemps 2003, Julie Boulet a offert des avantages financiers à des médecins en leur offrant un loyer gratuit dans les locaux de sa pharmacie située à Saint-Tite en Mauricie[2]. Or, l'article 53 du code de déontologie des pharmaciens du Québec interdit formellement ce genre de pratique qui induit un conflit d'intérêt marqué entre médecin et pharmacien[3]. Malgré le verdict confirmant la faute éthique commise par Mme Boulet, l'ordre des pharmaciens du Québec jugera inutile de prendre des mesures coercitives.

Convocation par la commission Charbonneau

En , la commission Charbonneau convoque l'ex-ministre des transports pour répondre d'un certain nombre d'irrégularités soulevées en 2009 par le vérificateur général du Québec Renaud Lachance, des irrégularités commises durant le mandat de Mme Boulet alors ministre[4]. M. Lachance dresse une longue liste dont un cas particulier, celui de la firme ABC Rive-Nord appartenant au confrère Libéral de Mme Boulet, David Whissell. La firme du député Whissell aura reçu un contrat après une intervention directe du ministère des transports ayant consisté à contourner son propre processus d'appel d'offre en faveur de l'entreprise. Le ministère de Mme Boulet prétendra qu'il n'y avait pas compétition pour justifier son geste alors que c'était pourtant le cas, a pu rétablir le vérificateur[5].

De retour en Chambre, le , elle adresse un doigt d'honneur au député Stéphane Bergeron qui lui posait une question à propos de son passage devant la commission Charbonneau, un geste sans précédent à l'Assemblée nationale. Interrogée par la presse sur son geste, elle présente des excuses au député de Verchères, justifiant de sa fatigue après son audition[6].

Notes et références

  1. Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, p. 281.
  2. « Julie Boulet a fauté, tranche l'Ordre des pharmaciens », Le Devoir, (lire en ligne).
  3. « Code de déontologie des pharmaciens », Publication du Québec, (lire en ligne).
  4. « Julie Boulet devant la commission Charbonneau », Radio-Canada, (lire en ligne).
  5. « Marois réclame la tête de la ministre Boulet », Radio-Canada, (lire en ligne).
  6. « Julie Boulet s’excuse après avoir fait un doigt d’honneur aux péquistes en Chambre », sur Le Devoir, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • - Assemblée nationale du Québec
  • Julie Boulet — Assemblée nationale du Québec
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