Jules Antoine Lissajous

Jules-Antoine Lissajous, né le à Versailles et mort le à Plombières-lès-Dijon[1], est un physicien français.

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Sur la façade de sa maison natale, rue Montbauron à Versailles, est apposée une plaque souvenir indiquant:

"Dans cette maison est né Jules Antoine Lissajous, physicien, qui rendit visible le son".

Biographie

Jules Lissajous est élève au lycée Hoche (Versailles). Il est admis à l'École normale en 1841. Il obtient l'agrégation de physique en 1847, classé 3e sur les 4 candidats[1]. Il soutient en 1850 une thèse de doctorat intitulée Sur la position des nœuds dans les lames qui vibrent transversalement[2].

Enseignant, il est notamment nommé en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Saint-Louis.

Lissajous est connu pour ses travaux sur les ondes. Il a étudié les vibrations acoustiques par réflexion de signaux lumineux sur un miroir préalablement fixé à l'objet en vibration.

Il vole avec un collègue physicien, Jules Maurat, en ballon monté, La bataille de Paris, le , afin de mettre en place un système de communication optique avec les assiégés.

Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Correspondant[3].

Méthode de Lissajous

Une méthode utilisée en électronique porte son nom. Elle permet de calculer le déphasage temporel entre deux signaux sinusoïdaux en étudiant l'ellipse qu'ils forment dans le mode X-Y d'un oscilloscope.

Œuvres et publications

  • Sur la position des nœuds dans les lames qui vibrent transversalement et Des diverses méthodes eudiométriques employées à la détermination des principes constituants de l'atmosphère de l'air, et à la recherche des gaz qui s'y trouvent accidentellement mélangés, [Thèses de physique et de chimie], Impr. Bachelier (Paris), 1850, 35 p., Texte intégral.
  • « Note sur l'élévation progressive du diapason des orchestres depuis Louis XIV jusqu'à nos jours », in: Bulletin de la société d'encouragement (Paris), 54e année, 2e série, t. II, , pp. 203-207, 25 cm.
  • « Mémoire sur l’étude optique des mouvements vibratoires », in: Annales de Chimie et de Physique, Tome II, 1857.
  • Rapport fait par M. Lissajous sur le grand orgue de Saint-Sulpice, à Paris, [reconstruit par M. Aristide Cavaillé-Coll ], Société d'encouragement pour l'industrie nationale fondée en 1801, Vve Bouchard-Huzard (Paris), 1865, lire en ligne sur Gallica.

Références

  1. Roland Brasseur, Quelques scientifiques ayant enseigné en classe préparatoire aux grandes écoles, Bulletin de l'Union des Professeurs de Spéciales, no 229, janvier 2010, p.15-18
  2. Jules Antoine Lissajous, Sur la position des nœuds dans les lames qui vibrent transversalement. Suivi de Des diverses méthodes eudiométriques employées à la détermination des principes constituant de l'air atmosphérique, et à la recherche des gaz qui s'y trouvent accidentellement mélangés, Paris, Bachelier, (lire en ligne)
  3. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.

Bibliographie

  • Bertin: « Jules-Antoine Lissajoux » (sic), in : Annuaire de l'École normale supérieure, 1881, p. 14, Texte intégral.
  • Roland Brasseur: « Quelques scientifiques ayant enseigné en classe préparatoire aux grandes écoles - Jules Lissajous », in: Bulletin de l’Union des Professeurs de Spéciales, saison 1, n° 229, , p. 15-18, Texte intégral, dans le site Unions des Professeurs de Spéciales.
  • (en) J. J. O'Connor and E F Robertson: « Jules Antoine Lissajous » in: The MacTutor History of Mathematics archive, déc. 2008, Texte intégral.

Articles connexes

Liens externes

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