Jules-Charles Le Bozec

Jules-Charles Le Bozec, né le à Saint-Mayeux (Côtes-d'Armor) et mort le à Rostrenen (Côtes-d'Armor), est un sculpteur et céramiste français.

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Biographie

Jules-Charles Le Bozec est élève à l'école des beaux-arts de Rennes, puis à l'École des beaux-arts de Paris où il est admis dans l'atelier de Jean Boucher, auquel il voue un profond respect mêlé d'affection. Il est également apprenti chez l'ébéniste Alfred Ély-Monbet à Caurel.

Il est membre du groupe d'artistes bretons Seiz Breur qui, dans l'entre-deux-guerres, se consacre à la rénovation des arts décoratifs en Bretagne. Le Bozec est, par ailleurs, l'un des cofondateurs, avec James Bouillé et Xavier de Langlais, de l'Atelier breton d'art chrétien « An Droellen ».

Il vit et travaille à Mellionnec. Sculpteur de renom, il reçoit de nombreuses commandes pour les églises et chapelles de Bretagne notamment des bas-reliefs pour les autels, ainsi que des monuments aux morts, édifiés en grand nombre dans cette période de l'entre-deux-guerres.

En 1927, en collaboration avec le peintre René-Yves Creston (1898-1964), il dessine les costumes de trois pièces de théâtre : Ar C'hornandoned (Les Korrigans) des abbés Job Le Bayon et Jean-Marie Perrot, Tog Jani (Le chapeau de Jeanne) d'Yves Le Moal, et Lina de Roparz Hemon, dont la première représentation a lieu en janvier 1927.

Certaines des œuvres de Jules-Charles Le Bozec sont éditées par la Faïencerie HB-Henriot de Quimper, parmi lesquelles La Femme à la bêche (vers 1930)  qui est une réduction de La Terre, sculpture exposée au Salon de 1927  et une Méditation, reprenant le buste de l'Arracheuse de pommes de terre[1].

En 1937, il réalise les sculptures de la chapelle de Koat-Keo à Scrignac (Finistère), construite par l'architecte James Bouillé à l'initiative de l’abbé Jean-Marie Perrot, fondateur du Bleun-Brug, considérée comme un exemple significatif de la recherche d’une création architecturale bretonne moderne.

En 1946, il sculpte dans le granite la Statue de Notre-Dame de Kerdro à Locmariaquer. Haute de 2,70 mètres, elle est conservée dans l'église jusqu'en 1972, date à laquelle elle est érigée à la pointe de Kerpenhir pour remplacer une autre statue érigée en 1883 et détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

  1. Cette dernière pièce est rééditée en 2007 d'après les moules originaux des années 1930 et figure au nouveau catalogue de la faïencerie, dans sa collection de « Blancs de Quimper ».

Annexes

Articles connexes

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