Judith Kanakuze

Judith Kanakuze (née le 19 septembre 1959 – morte le 7 février 2010) est une femme politique et féministe rwandaise. Ayant travaillé dans plusieurs domaines, dont la nutrition et le service public, elle devient une personnalité politique reconnue après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, au cours duquel elle a perdu plusieurs proches[1].

Kanakuze fonde le Réseau des Femmes et défend le droit des femmes au cours, notamment, des accords d'Arusha. Elle est élue au parlement du Rwanda en 2003 et en 2008. Au cours de ses mandats, elle présidera le Rwanda Women Parliamentary Forum (en).

Biographie

Judith Kanakuze naît le 19 septembre 1959 dans le district de Rusizi, au Rwanda. Enseignante pendant deux ans au début des années 1980, elle devient par la suite nutritionniste.

Au cours du génocide de 1994, elle perd plusieurs proches Tutsis, assassinés dans une église de Kibuye[2].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Judith Kanakuze » (voir la liste des auteurs).

(en) Minna Salami, « African women are blazing a feminist trail – why don't we hear their voices? », The Guardian,‎ 23 septembre 2013 (ISSN 0261-3077, lire en ligne[archive du 11 novembre 2017])
Chris McGreal, « How Rwanda's women politicians are transforming their country », The Guardian,‎ 17 décembre 2008 (ISSN 0261-3077, lire en ligne[archive du 8 décembre 2015])

(en) Julie Ballington, Equality in Politics : A Survey of Women and Men in Parliaments, Inter-Parliamentary Union, 2008, 50–51 p. (ISBN 978-92-9142-379-8, lire en ligne)
(en) Gretchen Bauer et Jennie E. Burnet, « Gender quotas, democracy, and women's representation in Africa: Some insights from democratic Botswana and autocratic Rwanda », Women's Studies International Forum, democratization and gender quotas in Africa, vol. 41, n^o Part 2,‎ novembre 2013, p. 107 (ISSN 0277-5395, DOI 10.1016/j.wsif.2013.05.012, lire en ligne)
(en) Jennie E. Burnet, « Gender Balance and the Meanings of Women in Governance in Post-Genocide Rwanda », African Affairs, vol. 107, n^o 428,‎ 1^er juillet 2008, p. 378 (ISSN 0001-9909, DOI 10.1093/afraf/adn024, lire en ligne)
(en) Swanee Hunt et Laura Heaton, « Women in Post-genocide Rwanda Have Helped Heal Their Country », National Geographic Society, 4 avril 2014 (consulté le 10 novembre 2017)
(en) Swanee Hunt, Rwandan Women Rising, Duke University Press, 2017, 448 p. (ISBN 978-0-8223-7356-8, lire en ligne), p. 22
(en) Rirhandu Mageza-Barthel, Mobilizing Transnational Gender Politics in Post-Genocide Rwanda, Taylor & Francis, 2016 (ISBN 978-1-317-09492-0, lire en ligne), « The FFRP Seizes the Opportunity », p. 159
(en) Chris McGreal, « How Rwanda's women politicians are transforming their country », The Guardian,‎ 17 décembre 2008 (ISSN 0261-3077, lire en ligne)
(en) Edwin Musoni, « MP Kanakuze is dead », New Times, 8 février 2010 (consulté le 10 novembre 2017)
(en) « Judith Kanakuze », Inclusive Security, avril 2015 (consulté le 10 novembre 2017)
(en) Judith Mbuya, « Rwandan Women's Bank Helps Survivors Rebuild », The Washington Times,‎ 11 février 1997, p. 10 (lire en ligne)

Liens externes

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[1] (en) Minna Salami, « African women are blazing a feminist trail – why don't we hear their voices? », The Guardian,‎ 23 septembre 2013 (ISSN 0261-3077, lire en ligne[archive du 11 novembre 2017])

[McGreal-2] Chris McGreal, « How Rwanda's women politicians are transforming their country », The Guardian,‎ 17 décembre 2008 (ISSN 0261-3077, lire en ligne[archive du 8 décembre 2015])