Joseph Morder

Joseph Morder est un cinéaste français, d'origine polonaise[1], né le , dans les Antilles, à Port of Spain (Trinité-et-Tobago, alors colonie anglaise).

Biographie

Jusqu'à l'âge de 12 ans, il vit en Amérique latine, à Guayaquil (Équateur). C'est en 1962 qu'il s'installe avec sa mère et son frère Robi Morder à Paris. Le , le jour de ses 18 ans, sa mère lui offre une caméra Super 8 avec laquelle il commence son journal filmé qu'il poursuit aujourd'hui.

Joseph Morder est l'un des cinéastes les plus prolifiques du cinéma. Au milieu des années 2000, certains historiens du cinéma, comme Raphaël Bassan, lui attribuent environ 860 films. En 2015, il a dépassé les 1000 films réalisés sur six décennies.

En 1999, le cinéaste Gérard Courant, autre cinéaste prolifique, lui a consacré un film, intitulé Le Journal de Joseph M dans lequel Joseph Morder joue son propre rôle aux côtés de son égérie Françoise Michaud et de Dominique Noguez, Marcel Hanoun, Noël Godin, Boris Lehman, Luc Moullet, Roland Lethem, Dominique Païni et Mara et Nele Pigeon.

De 1966 à 2006 les Morder (Bernard, Hela) et leurs deux fils (Joseph, Robi) ont vécu 6 rue de Montmorency. Joseph Morder, considéré comme « le pape du super 8 » y a tourné quasiment au moins une scène dans ses films – depuis L'épicier (qui montre la fin d'une épicerie parisienne tenue par un vieux couple de juifs anglais y exerçant depuis l'avant-guerre) jusqu'à celui sur sa mère, La Reine de Trinidad. Lors de son déménagement fin 2006 il échange une correspondance filmée avec Alain Cavalier. À ce même numéro, chez les Morder, a vécu et travaillé la peintre iranienne Amaneh Eskandari de 2000 à 2005.

Filmographie (principaux films)

Notes et références

Lien externe

(en) Joseph Morder sur l’Internet Movie Database

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