Joseph Barsalou (médecin)

Joseph Barsalou (1600–1660) est né à Foulayronnes[1].

Biographie

Il est issu d'une famille d'apothicaires originaire de Narbonne en Languedoc.

Joseph Barsalou n'a reçu aucune formation médicale, son père lui a transmis sa connaissance des plantes et des minéraux. C'est grâce à son amitié avec la famille Scaliger que Joseph Barsalou a eu accès à la bibliothèque du médecin[réf. nécessaire], philosophe et commentateur d'Aristote Jules César Scaliger et de son fils Joseph Juste Scaliger, savant, linguiste et historien. Joseph Barsalou a complété ses connaissances traditionnelles sur les herbes avec une introduction à la médecine et à la philosophie par sa lecture de Galien, Aristote et Pythagore.[réf. nécessaire]

Il exerça comme médecin à Agen et dans les environs. Lors de ses voyages dans le sud de la France il a rencontré l'érudit Philippe Jacques de Maussac, conseiller au parlement de Toulouse et président de la cour des aides de Montpellier, avec lequel il échangea des lettres toute sa vie[réf. nécessaire].C'est sans doute Maussac[évasif] qui introduisit en 1640 Joseph Barsalou auprès d'Antoine Barberini, neveu du pape Urbain VIII et légat d’Avignon[réf. nécessaire], qu'il soigna d'une fièvre à Avignon. Barberini en fit son médecin personnel.[réf. nécessaire]

Il rencontra également Charles Bouvard qui avait été médecin de Louis XIII et surintendant du Jardin du roi[réf. nécessaire] (le futur jardin des Plantes de Paris, avec lequel il échangea des idées sur les traitements et plantes médicinales pour la tuberculose, le typhus, le choléra et la peste.

Il fut appelé à Rome en 1644, au chevet d'Urbain VIII, par Barberini, dont l'élection du nouveau pape Innocent X entraîna la disgrâce[réf. nécessaire]. Il quitta Rome et exerça à Florence de 1644 à 1649, auprès de Ferdinand II de Médicis[réf. nécessaire], grand mécène des sciences. En 1650, il retourna en France à Montpellier, au chevet de son ami Maussac, qui mourut la même année. Il se réinstalla à Agen où il mourut en 1660.

Ses lettres à Charles Bouvard et à Philippe Jacques de Maussac, ont été publiées en 1884, avec une préface de Philippe Tamizey de Larroque.

Sources

  • J. Riotte. (1964). Agen d'hier et d'aujourd'hui. (ISBN 2-902717-04-0)
  • H. Fisquet. (1864–1873). La France Pontificale.
  • A. Magen. (1873). Julius Caesar Scaliger.
  • J.E. Sandys. (1908). A History of Classical Scholarship.
  • P. Levillain. (2003). Dictionnaire historique de la papaute. Fayard. (ISBN 0-7859-8720-7)
  • P. Redondi. (1985). Galilée heretique. Gallimard. (ISBN 2-07-070419-X)
  • F. de Gandt. (1987). L'Œuvre de Torricelli. Modèle:Listed Invalid ISBN
  • L. Moote. (1989). Louis XIII, the Just. (ISBN 0-520-07546-3)
  • R. Merle. Fortune de France. (ISBN 2-253-13681-6)
  • J-C. Petitfils. (2008). Louis XIII. Perrin. (ISBN 978-2-262-02385-0)
  • R. Alleau. (1953). Aspects de l'alchimie traditionnelle. Éditions de Minuit.
  • R. Halleux. (1979). Les textes alchimiques. Brepols.
  • M. Edwardes. (1977). The Dark Side of History. Stein and Day.
  • W. R. Newman. (1991). The Summa Perfectionis of Pseudo-Geber. E. J. Brill.
  • E. J. Holmyard. (1957). L'alchimie. Arthaud.
  • P. Kibre. (1944). An alchemical Tract attributed to Albertus Magnus. Isis.
  • M. Junius (1985). The Practical Handbook of Plant Alchemy. Healing Arts Press.
  • F. Gettgins (1986). Encyclopedia of the Occult. Rider.
  • T. Burckhardt. (1967). Alchemy: Science of the Cosmos, Science of the Soul. Penguin.

Notes et références

  1. « JOSEPH BARSALOU », sur familytreemaker.genealogy.com (consulté le )
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