Jodensavanne
Jodensavanne, était le nom donné à une colonie juive au Suriname, il est situé dans le district Para, à environ 50 km au sud de la capitale, Paramaribo, sur les rives du fleuve Suriname.
La première mention des colons juifs qui sont arrivés au Suriname remonte au début du XVIIe siècle (dans les années 1630), l'arrivée d'un deuxième groupe de colons est confirmée dans les années 1650, par le anglais, Lord Francis Willoughby de Parham, alors gouverneur général des Indes occidentales, certaines sources affirment que Willoughby invités à se contenter de renforcer l'économie des plantations de canne à sucre. Un troisième groupe de 200 Juifs sépharades venus en 1664, après son expulsion de Brésil et Guyane française, dans ce cas, conduit par David Cohen Nassi[1].
La communauté juive a pris une grande autonomie interne, avec le travail dans les plantations de sucre. En 1665, les Juifs obtenu des privilèges importants du gouvernement colonial britannique, ils ont la liberté de pratiquer leur religion et de l'autorisation de construire une synagogue, la liberté de la propriété, le droit d'avoir son propre tribunal de droit, un système éducatif, et le droit d'avoir un propre milice[2].
Il a fondé la Congrégation Shalom Beracha («Bénédictions et paix»), et la première synagogue en bois dans la communauté (la troisième synagogue en Amérique du Sud), construite entre 1665 et 1671, ainsi qu'une seconde en briques importées en 1685.
La population de Jodensavanne a diminué au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la plupart de la population est en effet déplacée à Paramaribo. La colonie a du mal à survivre jusqu'à sa destruction en 1832 par une révolte d'esclaves et le feu qui en résulte. L'endroit a aussi servi de camp pour les prisonniers politiques pendant la Seconde Guerre mondiale[3].
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
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