Joachim Durand

Fils d'un mineur mort accidentellement alors qu'il avait deux ans[1], Joachim Durand naît le 20 mars 1903 à Laval-Pradel[2].

Il fait ses études secondaires au lycée de garçons de Nîmes, puis obtient le diplôme de l'École libre des sciences politiques[1], puis mène une carrière de haut fonctionnaire, et devient directeur au ministère de la Marine[1]. Il adhère aussi au Parti socialiste dès 1925[1].

S'intéressant à la langue d'oc, il donne surtout une « véritable galerie de portraits de littérateurs, d'hommes et de femmes politiques, de figures historiques »[1]. Étendant ses regards vers l'Angleterre et l'Italie, il évoque aussi les figures de William Pitt, Horatio Nelson ou Virginia de Castiglione[1].

Élu à l'Académie de Nîmes en 1968[3], il la préside en 1978.

Il meurt en 1993[2].

• Études et Portraits (préf. Georges Bruguier), Nîmes, Larguier, 1931 (notice BnF n^o FRBNF32285379).
• Languedoc et Provence : Alphonse Daudet, le marquis d'Aubais, Jean-François Séguier, Théodore Aubanel, les poétesses provençales du Moyen Âge à nos jours, Nîmes, Le Castellum, 1978 (notice BnF n^o FRBNF34597720).
• Derniers feuillets : portraits, récit et nouveaux préceptes de vie, Nîmes, Bené, 1980 (notice BnF n^o FRBNF34641613).
• Littérature et politique mêlées, Nîmes, Le Castellum, 1982 (notice BnF n^o FRBNF34734539).
• Les Militants socialistes gardois de la période 1878-1928, Nîmes, Compo, 1986 (notice BnF n^o FRBNF34970108).
• Ultime contribution : souvenirs, Nîmes, Lacour, 1989 (ISBN 2-86971-146-8).

• Commandeur de la Légion d'honneur (1989)[4].