Jeurre

Jeurre est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Jeurre (homonymie).

Jeurre

Église Saint-Léger.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Terre d'Émeraude Communauté
Maire
Mandat
Sylvie Corazzini
2020-2026
Code postal 39360
Code commune 39269
Démographie
Population
municipale
270 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 06″ nord, 5° 42′ 29″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 696 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oyonnax
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moirans-en-Montagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Jeurre
Géolocalisation sur la carte : Jura
Jeurre
Géolocalisation sur la carte : France
Jeurre
Géolocalisation sur la carte : France
Jeurre

    Géographie

    Jeurre, seul village de la vallée construit sur la rive droite de la Bienne, commune située au confluent de la Bienne et de l’Héria. Située dans le parc naturel régional du Haut Jura et dans le Jura Sud, traversée par la Bienne, rivière de 1re catégorie.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Jeurre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), prairies (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Économie

    Le patrimoine artisanal avec son artisan de tabletterie sur corne qui partage plus d’un demi-siècle d’expérience surtout la passion de son travail dans le cadre des activités jurassiennes et également sa tournerie bien connue de tous les joueurs de pétanque car tous les cochonnets dans le commerce sous diverses marques sont fabriqués dans cette tournerie.

    Un gîte de France et une aire de camping-car sont également présents.

    Histoire

    Jeurre, village à l'origine établi sur la crête du Valvert fut entièrement détruit par les Huns en 512 ap. J.-C. et reconstruit dans la vallée quelques années plus tard. Connue dès l’époque romaine, a vécu les soubresauts d’une vallée qui demeura au cours des siècles une importante voie de passage (axe Lyon-Genève). La rivière Bienne, à l’époque romaine, servait à transporter les bois de sapins et ceci jusqu’au siècle dernier par « des radeliers » jusqu'à Lyon.

    À 150 mètres de l’entrée de la grotte de Nerbier, un barrage fut construit pour permettre d’alimenter le village en eau potable mais également un canal fut construit afin d’amener l’eau de la source du Nerbier vers une petite usine électrique, où celle-ci fonctionna dès 1899 afin d’éclairer le château et une ou deux lampes d’éclairage public. Jeurre fut ainsi l’un des premiers villages du Jura à être éclairé par l’électricité.

    Les habitants de Jeurre sont dits « Les Tartares » car, au début du siècle dernier, des habitants du village pillait de riches diligences circulant sur l’axe Lyon-Genève et ces personnes en diligence ont ainsi surnommé les gens de ce pays « Les Tartares » et depuis cette nomination est restée.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 Robert Turbiaz    
    mars 2014 2020 Julien Manna SE Cadre
    2020 En cours Sylvie Corazzini    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2018, la commune comptait 270 habitants[Note 4], en augmentation de 4,25 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270238240218514388417422385
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    381350366343338333433342285
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    263295291223210229197177160
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    168142127153220253257256271
    2018 - - - - - - - -
    270--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Léger

    Personnalités liées à la commune

    • Marcel Monnier, journaliste et explorateur mort en 1918 sur la commune

    Héraldique

    Blason
    Tranché d'azur à l'arbre au naturel soutenu d'un vol d'or, et du même au cerf passant au naturel ; à la bande de sable chargée de deux fois isolées d'argent, brochant sur la partition.
    Détails
    Création de Messieurs Charlie Escarbelt, Julien Manna, Cyril Piroux et Frédéric Luz, adoptée par la municipalité le 12 décembre 2008.

    Pas d'information pour Jouhe

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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