Jeanne Leleu
Jeanne Leleu, née à Saint-Mihiel le et décédée à Paris le , est une compositrice française.
Nom de naissance | Jeanne Émilie Marie Élisabeth Leleu |
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Naissance |
Saint-Mihiel, France |
Décès |
Paris 14e, France |
Activité principale | Compositrice, enseignement |
Lieux d'activité | Conservatoire national supérieur de Paris |
Maîtres |
Marguerite Long Auguste Chapuis Georges Caussade Charles-Marie Widor |
Récompenses | Grand Prix de Rome en 1923 |
Biographie
Fille d'un militaire et d'une mère professeur de piano, Jeanne apprend le piano dès son plus jeune âge. Elle est si douée que ses parents la font entrer au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dès l'âge de neuf ans. Elle y reste durant treize ans. Elle crée le (elle n'a pas encore douze ans) la première version de Ma Mère l'Oye, une pièce enfantine pour piano à 4 mains de Maurice Ravel, avec Geneviève Durony. Jeanne Leleu a pour professeurs Marguerite Long (piano), Auguste Chapuis (harmonie), Georges Caussade (contrepoint et fugue), et Charles-Marie Widor (composition). En 1947, elle est nommée professeur de déchiffrage au Conservatoire de Paris et en 1952, professeur d'harmonie.
En 1923, elle est Premier Grand Prix de Rome de composition musicale pour sa cantate Béatrix, soit un an après la composition de son quatuor à cordes. En janvier 1924, elle s'installe à la Villa Medicis et y restera trois ans avant de rentrer à Paris..
Ses compositions sont variées (œuvres pour instruments à vent, piano, cordes, mélodies, musique de scène).
Selon Marc Honegger[1], « sa musique se recommande par sa sensibilité, sa fraîcheur et sa grâce ».
Distinctions
- Premier Grand Prix de Rome de composition en 1923 (elle fut la 3e femme à obtenir ce Premier Grand Prix de Rome, après Lili Boulanger et Marguerite Canal)
Œuvres
- Quatuor pour piano et cordes (Heugel), 1922.
- Esquisses italiennes, pour orchestre, (Leduc), 1926
- Suite symphonique pour instruments à vent, (Leduc), 1926
- Deux danses pour orchestre (Heugel), 1927
- Transparences pour orchestre (Leduc), 1931
- 2 suites : femmes (1947) et Virevoltes (1950)
- Concerto pour piano (1935)
- Musique de scène pour Le Cyclope d'Euridipe (1928), 2 ballets : Un jour d'été (1940) et Nautéos (1947)
Bibliographie
- Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, , 750 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, notice BnF no FRBNF42627971), p. 542
- Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, notice BnF no FRBNF45607052)Contient 3 correspondances de Maurice Ravel à Jeanne Leleu (1910-1914) n°329, 553, 592, ainsi qu'1 correspondance du général Picquart à Maurice Ravel (26 juin 1913) n°543 recommandant la pianiste
Références
- dictionnaire de la Musique, Les Hommes et leurs œuvres, vol.2, p.717, Ed. Bordas, 1970, nouv. éd. 1986
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