Jean Salliard du Rivault

Jean Salliard du Rivault, né le à Saint-Gaudent[1] dans la Vienne et mort le à La Forêt-sur-Sèvre, est un homme politique Français.

Jean Salliard du Rivault
Fonctions
Député de la 3e circonscription des Deux-Sèvres
Biographie
Nom de naissance Jean Joseph Édouard Salliard du Rivault
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Gaudent
Date de décès
Lieu de décès La Forêt-sur-Sèvre
Nationalité Française
Parti politique Républicains et indépendant
Profession Avocat

Biographie

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Jean Salliard du Rivault est né le , de François Étienne Salliard et de Lucie Bouthet du Rivault qui décède à sa naissance. A sept ans, il est adopté par sa tante, Catherine Bouthet du Rivault. Elève au collège Saint-Joseph, il fréquente ensuite la faculté de droit de Poitiers où il obtient un doctorat. Avocat inscrit au Barreau de la Cour d’appel de Poitiers, il n’a sans doute jamais plaidé à cause de la Mobilisation de 1914, et obtient la Croix de Guerre pour son comportement au combat. Il épouse le Marguerite Savary de Beauregard, fille du Comte Charles Savary de Beauregard et d'Isabelle de Brizavac. De cette union, naissent cinq enfants : Isabelle (de Froment), Marie-Hélène (de Charette), Hugues, Mort pour la France en 1945 lors du siège de La Rochelle, Edouard et François.

Ce notable rural, homme de droite convaincu, a adhéré en 1932 au mouvement Croix-de-Feu. Pendant l’occupation, il conserve ses fonctions de maire de La Forêt-sur-Sèvre, où il a été élu en 1919. Il ne recouvre ses mandats qu’en 1947, après avoir été plusieurs fois plébiscité par ses anciens administrés.

C’est comme Indépendant paysan qu’il est élu pour la première fois dans les Deux-Sèvres en 1951, puis sous étiquette CNIP une deuxième fois en 1956. Conseiller général des Deux-Sèvres depuis le . Il s’est opposé à l’investiture de Pierre Pflimlin le , et il a voté celle du Général de Gaulle le 1er juin. Candidat dans la 3e circonscription des Deux-Sèvres, ce partisan de de Gaulle au pouvoir ne s’oppose pas moins à un candidat UNR dans sa circonscription. Il remporte au premier tour 15 054 voix (26,5% des inscrits, et 33,6% des exprimés) contre le candidat MRP André Mercier, l’UNR Gérard Simonet et les candidats Marcel Soulat pour la SFIO et Albert Revaireau pour le PCF. Au second tour, le désistement en sa faveur d’André Mercier contre le candidat UNR Gérard Simonet lui permet d’emporter l’élection avec plus de 56,6% des exprimés. Malgré cette victoire, il ne se présente pas aux élections de . Le siège est alors emporté par l’UNR, alors qu’il lui avait échappé en 1958.

Son élection à l'Assemblée Nationale est ratifiée le . Élu membre de la Commission des lois de 1959 à 1962, il est également juré titulaire de la Haute-Cour de Justice. Jusqu’en 1962, il soutient fermement le régime gaulliste, et accorde le les pouvoirs spéciaux au gouvernement. Mais le , il vote contre la modification du Titre XII de la Constitution, puis le ne prend pas part au vote sur le programme du gouvernement Pompidou. Il vote contre la levée de l’immunité parlementaire de Georges Bidault le , et pour la censure du gouvernement le . C’est l’indépendance algérienne qui l'a poussé dans l’opposition déterminée au régime gaulliste. Après son retrait de la compétition politique nationale en 1962, il renonce à siéger au Conseil général des Deux-Sèvres en 1967 et à sa présidence de la Commission de développement de la région Poitou-Charente. Il quitte alors la vie politique pour s’éteindre, miné par le deuil de son second fils François, le à La Forêt-sur-Sèvre, la ville dont il est resté maire pendant plus de quarante ans. Il est titulaire de la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Détail des fonctions et des mandats

Mandat parlementaire

Notes et références

  1. Archives de la Vienne, commune de Saint-Gaudent, acte de naissance no 4, année 1893 (consulté le 13 octobre 2014) (sans mention marginale de décès)

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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