Jean Nasica

Scipion Nasica, dit Jean Nasica, né le à Prato-di-Giovellina en Haute-Corse et mort sous les balles allemandes le à Bourbach-le-Bas, est un médecin et résistant français,

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Biographie

Avant la guerre, Jean Nasica devient médecin et arrive par erreur à Arnay-le-Duc où il s'installe comme généraliste[1]. En 1939, lorsque la guerre éclate, Nasica continue à être « le médecin des pauvres » et il incite à combattre l'envahisseur allemand.

Il s'engage activement dans la résistance en Bourgogne sous l'Occupation, en particulier dans le canton d'Arnay-le-Duc et la vallée de l'Ouche.

Alors qu'il est recherché par les nazis et Vichy, il part et participe à la création du maquis René Laforge, nommé ainsi en hommage à un normalien fusillé le . Il est placé à la tête de la 1re compagnie, avec le grade de capitaine, du 1er régiment de Bourgogne créé le à Dijon.

Il est tué par éclats d'obus[2] lors de la bataille de Bourbach-le-Bas le .

Vie privée

Marié à Jeanne Carnot, Jean Nasica est père d'un enfant, Jean-Claude, né le à Lyon (IVe)[3].

Distinctions et hommages

En , Jean Nasica est cité à l'ordre du régiment et en novembre, à l'ordre de l'armée.

Une rue porte son nom à Arnay-le-Duc.

Références

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