Jean Laurent Justin de Lacoste du Vivier

Jean Laurent Justin de Lacoste-Duvivier , ou La Coste du Vivier né le à Montélimar (Drôme), mort le à Montélimar (Drôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean Laurent Justin de Lacoste-Duvivier

Naissance
Montélimar (Drôme)
Décès  82 ans)
Montélimar (Drôme)
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17661814
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur

États de service

Il entre en service le dans la 1re compagnie des mousquetaires avec rang de lieutenant de cavalerie, il est commissionné capitaine dans cette arme le . Après la suppression de son corps le , il est mis à la suite le .

Le il passe dans le régiment de belzunce-dragons. Il est nommé lieutenant-colonel le au 4e régiment de dragons, et il sert à l’armée du Centre en 1792. Il se distingue le , au combat de Fontoy, et il contribue au succès de la bataille de Valmy le , en défendant le défilé de Somme-Bionne au moment où l’arrière-garde de l’armée française le franchissait.

Il est nommé colonel le . Employé à l’armée de la Moselle, il reçoit le deux coups de baïonnette en combattant dans les bois de Sélestat avec 5 dragons et 80 hommes d’infanterie contre 300 autrichiens, qu’il repousse au-delà des lignes de l’ennemi. Malgré sa conduite, il est suspendu de ses fonctions le , comme suspect, par décision du représentant du peuple Hentz.

Réintégré le , il est nommé chef de brigade au 20e régiment de chasseurs à cheval et il est envoyé à l’armée de Rhin-et-Moselle. Il est blessé de neuf coups de sabre le dans un engagement contre des forces supérieures, et le il a un cheval tué sous lui.

Il fait les campagnes suivantes aux armées d’Allemagne, de Mayence et il se trouve à l’armée du Rhin sous le général Lecourbe, lorsque le le directoire lui confère le grade de général de brigade.

Il est mis en non activité le , et le , il réclame une affectation au premier consul, qui ordonne au Ministre de la guerre de l’employer. Nommé au commandement et à l’inspection des côtes de Bourgneuf à l’embouchure de la Loire, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .

Le son inspection est supprimée, et le suivant il est mis en disponibilité. Il est élevé au grade de général de division le . Il rejoint le le 2e corps de la Grande Armée et commande la cavalerie du corps employé dans le Frioul. Il se distingue brillamment à la Bataille de Friedland le , et le il reçoit l’ordre de continuer les revues d’inspection des corps de cavalerie dans les 1re, 2e, 3e et 4e divisions militaires.

Le , il commande la 2e division militaire, et la 4e division le , jusqu’à l’occupation de Nancy par les alliés. Il est créé baron de l’Empire le . Il adhère aux événements du mois d’, et il est nommé inspecteur général pour l’organisation de la cavalerie dans les places de Metz, Pont-à-Mousson et Toul.

Il est admis à la retraite le . Il meurt le à Montélimar.

Il épouse Claude Marie Thérèse Liébault. Son fils Maurice de Lacoste du Vivier (1789-1854) épouse Thérèse Christine Adélaïde Oudinot. Son fils Hubert Léonidas (1795-1835) est capitaine, il a un frère jumeau Charles Aristide, pair de France. Sa fille Catherine Françoise Virginie (1803-1896) épouse à Metz en 1833 le futur député Gustave Larnac (1793-1868).

Armoiries

- De gueules à trois côtes humaines posées en fasce, l'une sur l'autre d'argent ; au comble cousu d'azur plein : franc-quartier des Barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu - Livrées : les couleurs de l'écu

Sources

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