Jean Botrot

Jean Botrot, né le à Vannes-sur-Cosson (Loiret) et mort le à Tours, est un journaliste français du XXe siècle. Il est lauréat[1] du prix Albert-Londres en 1936 pour un reportage sur la progression du nazisme.

Jean Botrot
Nom de naissance Jean Botrot
Naissance vers 1904
Nationalité France
Profession journaliste
Autres activités journaliste, écrivain
Distinctions honorifiques Prix Albert-Londres en 1936
Médias
Presse écrite La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Journal

Carrière

Jean Botrot a été rédacteur au quotidien Le Journal [2] (sur une période de 13 années, allant de 1925 à 1937[3],[4]) et a écrit de nombreux articles dans La Nouvelle République du Centre-Ouest.

En 1928, il épouse Françoise Dumont-Wilden, fille de Louis Dumont-Wilden[5] (journaliste, essayiste et critique belge (1875 – 1963)).

Il a décrit dans la période préhitlerienne la montée d’Hitler au pouvoir[1].

En 1934, il participe à une tentative d'organisation des grands reporters, l'Association française du grand reportage[6].

En 1936, à 32 ans, il a déjà parcouru[1] l’Italie, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Suisse, la Roumanie, la Pologne, la Grèce, la Belgique et l’Allemagne. Le , il reçoit le Prix Albert-Londres (il est alors le 4e lauréat pour ce jeune prix décerné pour la première fois en 1933).

En 1937, il faillit devenir Secrétaire Général de la Comédie-Française, mais retira finalement sa candidature au profit de Robert Cardinne-Petit (un de ses collègues au quotidien Le Journal)[7].

Durant la période de 1944 à 1947, Jean Botrot sera le dernier à se voir confier la Direction des services français de l'information à l'étranger (au sein du Ministère ou Secrétariat de l'Information) jusqu'à l'automne 1947 (fermeture de cette Direction)[8],[5].

Il écrit plusieurs ouvrages, dont certains dans les années 1950.

Relations

Jean Botrot a établi des relations et des travaux avec ses contemporains, parmi lesquels on peut retenir:

Bibliographie

Jean Botrot, Le centenaire de l'indépendance grecque, vol. n°5, Larousse, coll. « Voyages à travers l'actualité mondiale », , 34 p.

Jean Botrot, Le Péché d'orgueil, Mercure de France, (ISBN 2-7152-0864-2, présentation en ligne)

Jean Botrot, Une Allemagne toute neuve, Grasset, , 257 p.

Références et sources

Références

  1. (fr) « L'express du Midi, édition de Toulouse, du dimanche 17 mai 1936, page 2, 2ème colonne » (consulté le )
  2. (fr) « Fiche de Jean Botrot sur la base de données data.bnf.fr de la Bibliothèque nationale de France » (consulté le )
  3. (fr) « Le Journal (Paris. 1892) Le Journal, sur la base de données des 53 années de publications, sur gallica.bnf.fr de la Bibliothèque nationale de France » (consulté le )
  4. (fr) Selon la référence suivante, le dossier personnel de Jean Botrot au quotidien Le Journal daterait de 1926 à 1938, en léger décalage avec les articles publiés dans le quotidien, entre 1925 et 1937 suivant les archives du journal; « Dossiers personnels du quotidien Le Journal, sur le site gouvernemental Salle des inventaires virtuelle » (consulté le )
  5. Catherine Lanneau, L'inconnue française : La France et les Belges francophones (1944-1945), t. 1, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles, coll. « Enjeux Internationaux », , 589 p. (ISBN 978-90-5201-397-8, lire en ligne), p.138
  6. Paul Aron, Le littéraire en régime journalistique : Entre journalisme et littérature, l’institution du reportage, t. 11, (lire en ligne)
  7. Robert Cardinne-Petit, Les Secrets de la Comédie Française 1936-1945, Nouvelles Editions Latines, (lire en ligne), page 61
  8. Annie Guénard, De la reconstruction à l'éviction : Entre 1944 et 1949, une politique culturelle française en Europe centrale et orientale confrontée à l'organisation du Bloc communiste, t. 36, coll. « Matériaux pour l'histoire de notre temps », (lire en ligne), page 22 (3e colonne)
  9. (fr) « Fiche d’Édouard Helsey sur la base de données Wikidata » (consulté le )

Sources

  • Le Journal 1892-1944, consultable sur la base Gallica de la BNF.
  • Portail de la presse écrite
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