Jean-Pierre Rogel

Jean-Pierre Rogel est né en 1950 et est un journaliste et écrivain canadien, basé à Montréal.

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De 1990 à 2015, il a été reporter à l’émission Découverte de la Télévision de Radio-Canada où il s’est spécialisé dans les sciences de la vie et les questions environnementales.

De 1999 à 2016, il a aussi collaboré au magazine Québec Science, dans lequel il tenait une chronique mensuelle, « Les carnets du vivant ».

Né en France, il y a fait des études universitaires, d’abord en mathématiques puis en lettres, avant d’émigrer au Canada en 1975.

De 1978 à 1986, il a été rédacteur en chef du magazine Québec Science.

Parallèlement à sa carrière de journaliste, il a écrit six livres, dont cinq traitent de sujets scientifiques. En 2007, son essai intitulé L'hippopotame du Saint-Laurent: dernières nouvelles de l'évolution, est publié au Québec aux Éditions MultiMondes. Remarqué par la critique, il est traduit en anglais et publié en 2010 par Ronsdale Press, de Vancouver, sous le titre Evolution: The View from the Cottage[1].

Au cours de sa carrière, il a reçu plusieurs prix et distinctions journalistiques, dont, en 2010, le prix Judith-Jasmin dans la catégorie Grand reportage, pour La ruée vers le gaz de schiste, diffusé à Découverte[2].

En juillet 2015, il prend sa retraite de Radio-Canada et continue son travail de vulgarisateur et de journaliste indépendant, tout en collaborant à des projets en conservation de la nature.

En septembre 2017, il publie un essai intitulé La crise des abeilles: une agriculture sous influence, aux Éditions MultiMondes, à Montréal.

En avril 2021, il publie un livre sur la biodiversité intitulé La planète du héron bleu, aux Éditions La Presse, à Montréal. Selon l'éditeur, " en compagnie du héron bleu, de l'écureuil roux, du loup gris, de l'abeille domestique et du grand pic - entre autres rencontres de hasard -, Jean-Pierre Rogel nous transporte au coeur de la nature et nous invite à agir différemment avec les êtres vivants et à habiter la terre autrement. La crise de la biodiversité est aussi éthique, et pour en sortir, nous devons refonder notre vision des relations homme-nature sur un respect profond à l'égard des êtres vivants et des communautés écologiques "[3].