Pierre Desandrouin-Desnoëlles

Pierre Desandrouin-Desnoëlles, aussi connu sous le nom de Jean-Pierre Desandrouin ou Pierre Desandrouin, né le 16 octobre 1686 à Charleroi[réf. nécessaire] (actuelle Belgique) et mort le à Hardinghem, est un entrepreneur qui possède une verrerie à Fresnes-sur-Escaut, et qui a pris par avec son frère Jean-Jacques Desandrouin à la découverte de la houille à la fosse Jeanne Colard de Fresnes-sur-Escaut en 1720, à la fosse du Pavé d'Anzin en 1734, puis à la fosse des Trois Arbres à Vieux-Condé en 1751. Il est un des premiers entrepreneurs du charbon français

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Biographie

Pierre Desandrouin-Desnoëlles, le 16 octobre 1686 à Charleroi[réf. nécessaire], fils de Gédéon et Marie de Condé, est écuyer. Il a trois sœurs et un frère : Jean-Jacques Desandrouin[GC 1]. Pierre est établi dans le Hainaut français antérieurement à la formation de la Société Desaubois[A 1] qui y a trouvé la houille à la fosse Jeanne Colard[A 2] de Fresnes-sur-Escaut. Il possède une verrerie dans cette commune, c'est la première connue dans l'arrondissement de Valenciennes[GC 1]. Un arrêt du Conseil du [GC 1], confirmé par un autre du [GC 2], lui accorde des privilèges et exemptions en qualité de maître de verrerie. Après avoir coopéré à la découverte de la houille à Fresnes-sur-Escaut, et à la fosse du Pavé[A 3] à Anzin, Pierre Desandrouin se retire de la société. Il est plus tard momentanément associé à son frère Jacques pour les recherches à Vieux-Condé[GC 2].

Pierre Desandrouin ne quitte toutefois les mines du Hainaut que pour s'occuper de celles du Boulonnais. François-Joseph Desandrouin, seigneur du Longbois, probablement aussi originaire de Lodelinsart, et parent des frères Desandrouin dont il est ici question, avait acquis, du duc d'Aumont, les mines de houille d'Hardinghem[GC 2]. Il est mort dans ce village qu'il habitait, le , à l'âge de 35 ans[GC 2]. Pierre vient lui succéder, fait prospérer ces mines, et meurt lui aussi à Hardinghem, le [GC 2],[GC 3]. Il avait épousé à Fresnes-sur-Escaut, en 1732, Adrienne-Alexandrine de Carondelet de Noyelles, et n'a pas eu d'enfants. Il repose dans la chapelle de la Vierge qu'il avait fait construire et qui avait été achevée en 1752[GC 4]. Il lègue ses mines et ses autres propriétés d'Hardinghem à François-Joseph-Théodore Desandrouin, son neveu[GC 2].

Notes et références

Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. III,
  1. Grar 1850, p. 9
  2. Grar 1850, p. 10
  3. Grar 1850, p. 12
  4. Grar 1850, p. 11

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 9, 12, 15. 
  • Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. III, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 311 p. (lire en ligne), p. 9-12. 
  • Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
  • Portail du XVIIIe siècle
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