Jean-Louis Tulou

Biographie

Tulou est « premier » flûtiste à Paris dans le deuxième quart du XIXe siècle. En 1813, il succède à Johann Georg Wunderlich, dont il fut l'élève, comme flûtiste solo de l'Opéra de Paris. De 1829 à 1856, il est professeur au Conservatoire de Paris où il compte, au nombre de ses élèves, Altès, Demersseman, Walckiers, Louis-Antoine Brunot[1] (qui deviendra flûte solo à l'Opéra-comique) et Gordon. À partir de 1828, il se met à fabriquer lui-même des flûtes, en collaboration avec Jacques Nonon.

Toute sa vie durant, Tulou s'opposera à la nouvelle flûte traversière proposée par Theobald Boehm, ce qui empêchera l'entrée de cet instrument au Conservatoire. Lui-même jouait d'un instrument à quatre clés. Il était surtout réputé pour sa façon de jouer chantante et sensible. Il est l'auteur de musiques pour flûte nécessitant une certaine virtuosité, ainsi que d'une Méthode de flûte, parue en 1835.

Liens externes

Notes et références

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