Jean-Jacques Fournier de Varennes

Jean-Jacques Fournier de Varennes, dit le marquis de Bellevue, planteur de canne à sucre, fait partie des grandes familles de Saint-Malo établies à Saint-Domingue, où s'installe dès 1675 son arrière-grand-père Jean Fournier de Varennes, près de l'anse du Port-de-Mer, au nord de la ville actuelle du Cap Français[1].

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Son père, Jacques Fournier de Varennes, appelé aussi Jean-Jacques, possède des sucreries à Rocou, Limonade et Limbé, en 1739, à la naissance de Jean-Jacques Fournier [2];

Jean-Jacques Fournier de Varennes joua un rôle important lors de la Révolution française aux Antilles[3]. Commandant de la milice, membre de chambre d'agriculture du Cap-Français mais aussi écrivain, il aide Médéric Louis Élie Moreau de Saint-Méry, membre du Club de l'hôtel Massiac à écrire son Lois et constitutions des colonies françaises de l'Amérique sous le vent.

Il est guillotiné en juin 1794, quelques mois après le Traité de Whitehall, avec une trentaine d'autres aristocrates, en pleine période de la Terreur[4].

Voir aussi

Notes et références

  1. Annales de Bretagne, , 930 p. (lire en ligne).
  2. Alain Roman, Saint-Malo au temps des négriers, , 357 p. (ISBN 978-2-84586-140-4, lire en ligne), p. 237.
  3. François Gille Pierre Barnabé Manet, Biographie des Malouins célèbres nés depuis le 15e siècle jusqu'à nos jours, , 406 p. (lire en ligne), p. 295.
  4. François Gille Pierre Barnabé Manet, Biographie des Malouins célèbres nés depuis le 15e siècle jusqu'à nos jours, , 406 p. (lire en ligne), p. 295.
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