Jean-François Terme
Jean-François Terme, né le à Lyon et mort le à Lyon, est un homme politique français, maire de Lyon de 1840 à 1847. Il fut également député du Rhône.
Jean-François Terme | |
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Fonctions | |
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Maire de Lyon | |
– | |
Prédécesseur | Christophe Martin |
Successeur | Démophile Laforest |
Député du Rhône | |
– | |
Législature | VIe législature |
– | |
Législature | VIIe législature |
Successeur | René de Rochechouart de Mortemart |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lyon (France) |
Nationalité | ![]() |
Enfants | Joannès Terme, Frédérick Terme |
Diplômé de | Université de Lyon |
Profession | Médecin |
Maire de Lyon Député du Rhône |
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Biographie
Jeunes années
Jean-François Terme est issu d'une riche famille de négociants[1].
Après ses études, il épouse la profession de médecin[1] ; il prendra d'ailleurs la direction du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon le [1] réunissant ainsi ses compétences professionnelles et son goût pour les affaires publiques.
Carrière politique
D'abord 1er adjoint de Victor Prunelle à la ville de Lyon, il succède à Christophe Martin comme maire de la ville, le [1]. À peine élu, il est confronté aux inondations de 1840 dues aux crues du Rhône. Cet évènement conditionnera son action à la tête de la ville. En effet, il a initié de grandes transformations urbaines[1] notamment le développement d'un système d’égouts ainsi que "l’éclairage au gaz, la régénération de la Boucherie-des-Terreaux, l‘élargissement de la rue des Bouquetiers, l‘ouverture de la rue de Bourbon et de la rue Centrale,la construction du pont de Nemours, l‘élargissement des quais Villeroy et Saint-Antoine, la création du quai Fulchiron, la restauration de l'église Saint-Nizier et celle du Palais-des-Arts, et l‘immense perfectionnement de la voie publique"[2].
Jean-François Terme a également été député du Rhône entre 1842 et 1847.
Il décède avant la fin de son mandat de maire ; il est remplacé temporairement par son 1er adjoint, Clément Reyre[1].
Autres éléments
Membre de la loge maçonnique de « parfait silence »[3], il était également membre de plusieurs sociétés savantes[3] et notamment de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon et de l'Académie d'agriculture de France.
Jean-François Terme était le propriétaire du château de Longeval, situé à Saint-Just-d'Avray, dans le Beaujolais. Ce château accueille en 2011 l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique « Clair Joie ».
La rue Terme, sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon lui doit son nom[4].
Discours publiés
- Discours sur les monnaies : prononcé dans la séance de la chambre des députés du (lire en ligne)
Sources
- « Jean-François Terme », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- « Jean-François Terme (1840 – 1847) », sur Archives de Lyon (consulté le ).
- Jean-Baptiste Monfaclon, Histoire de la ville de Lyon : Eloge de J.F. Terme, Lyon, Louis Perrin, , 409 p., p. 18
- « Terme Jean François », sur Le comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
- « Rue Terme », sur Rues de Lyon (consulté le )..
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