Jean-Claude Lavorel

Jean-Claude Lavorel, né le , est un entrepreneur français lyonnais, classé 186e fortune du pays en 2019 par le magazine Challenges.

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Biographie

Premières décennies

Jean-Claude Lavorel naît le [1]. Il devient entrepreneur, contre l'avis de son père, en créant une première entreprise de prêt-à-porter au début des années 1970 ; c'est un échec. Il est ensuite salarié dans une entreprise du secteur médical pour laquelle il est commercial[2].

LVL Médical

Après quoi il crée en 1989 à Lyon l'entreprise LVL Medical, spécialisée dans les soins à domicile, notamment relatifs à l’insuffisance respiratoire et l’apnée du sommeil[2]. Elle grossit, et à l’aide de son fils Stanislas Lavorel, il l’a fait rentré en bourse et se situe « dans le trio de tête du secteur en termes de chiffre d’affaires » (avec 100 millions d'euros), écrit Entreprendre, lorsqu'il revend l'entreprise au groupe Air liquide en 2012, pour 316 millions d'euros[2],[3]. Jean-Claude Lavorel conserve uniquement Bonitas, la filiale allemande du groupe[3].

Lavorel Hotels

L'entrepreneur se reconvertit dans l'hôtellerie : après un premier achat à Courchevel au début des années 2000, il acquiert entre autres un hôtel de luxe à Courchevel en 2008, le Château de Bagnols en 2012 et un hôtel quatre étoiles de la Cité internationale de Lyon en 2014[3], dans le but de les faire monter en gamme, travaux à l'appui[2]. En 2017, un établissement sis près du lac d'Annecy, le Black Bass, rejoint le groupe Lavorel Hotels, puis Jean-Claude Lavorel annonce la construction d'un hôtel trois étoiles de 145 chambres, Kopster Hotel, dans le complexe du Parc Olympique lyonnais[3]. Il achète par ailleurs l’incontournable Chabichou à Courchevel 1850 et annonce sa réouverture en décembre 2019 après de grosses rénovations. Après l'achat en 2018 du palace de Menthon à l'été 2018, le Kopster Hotel ouvre à côté du stade de Lyon début octobre[4]. Il fait par la suite l’acquisition de deux hôtels à Paris. En 2019, l'hôtel le Jules Verne à Yvoire et le Grand Hôtel de Courchevel rejoignent le groupe. Début 2021, l'acquisition du Château des Ravatys dans le Beaujolais viens diversifier les activités du groupe avec l'exploitation viticole.

En 2018, l'entrepreneur est classé 220e fortune française par le magazine Challenges ; il est entré au classement des 500 plus grandes fortunes en 1998[1].

La même année, le journal en ligne d'investigation Mediacités souligne que la holding de Jean-Claude Lavorel créée en 2011, Groupe Lavorel, est domiciliée au Luxembourg (régulièrement qualifié de paradis fiscal), « alors même que la très grande majorité de ses activités se déroulent en dehors du Grand-Duché, en Allemagne et en France essentiellement ». D'après Mediactiés, Lavorel Hotels a contracté auprès de sa holding une dette supérieure à 11 millions d’euros, dans un schéma classique d'optimisation fiscale qui repose sur les avantages fiscaux proposés par le Luxembourg[5]

Lavorel Medicare

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Son fils Stanislas Lavorel et lui créent Lavorel Medicare en 2013. L’entreprise est spécialisée dans la recherche médicale et rachète deux entreprises du secteur : Innoset et Kélis Médical. Stanislas Lavorel crée par la suite Lavorel Kids & Baby. Après avoir racheté 80 % des crèches luxembourgeoises, il les revend et achète Educazen, une entreprise spécialisée dans la garde d’enfants et Les Nounous de Paris.

Famille

Jean-Claude Lavorel a deux fils qui travaillent dans l'hôtellerie[3].

Références

  1. « Les 500 plus grandes fortunes de France 2018 », sur challenges.fr (consulté le )
  2. « Jean-Claude Lavorel : le «conquistador» de l’hôtellerie et du luxe », Entreprendre, (lire en ligne)
  3. Fabien Fournier, « Lyon: l'empire de Jean-Claude Lavorel, du médical à l'hôtellerie », L'Expansion, (lire en ligne)
  4. Guillaume Lamy, « Lavorel surfe sur l'hôtellerie lyonnaise », Lyon Capitale, (lire en ligne)
  5. Mathieu Martiniere / We Report, avec Nicolas Barriquand, « Derrière l’hôtel du stade de l’OL, l’exil fiscal d’un magnat lyonnais », Mediacités,
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