Jean-Benjamin Sleiman
Jean-Benjamin Sleiman, né le à Ghalboun (Liban), est un prélat catholique libanais, archevêque de Bagdad depuis 2000.
Jean-Benjamin Sleiman | ||||||||
Mgr Sleiman lors de la 7e Nuit des Témoins, en 2015. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Ghalboun, Liban |
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Ordre religieux | Ordre du Carmel | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Évêque de l’Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | par Mgr Antonio Maria Vegliò |
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Archevêque de Bagdad | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Formation
Jean-Benjamin Sleiman étudie la théologie à l’université catholique de l’Ouest d'Angers ainsi qu'à l’Institut catholique de Paris. Polyglotte et francophile, il obtient également un doctorat en anthropologie sociale et culturelle à l'université Paris-Descartes[1],[2]. Le , il est ordonné prêtre pour l'Ordre des Carmes déchaux[3].
De 1983 à 1991, il enseigne à l'université Saint-Joseph de Beyrouth[2].
Épiscopat
Le , il est nommé archevêque de Bagdad, en Irak, par le pape Jean-Paul II. Il est alors consacré le par Mgr Antonio Maria Vegliò, assisté de Mgrs Paul Dahdah (en) et Paul Bassim (en)[3]. Il est ensuite installé le suivant en la cathédrale de Bagdad[2].
En 2003, il vit de près l’offensive américaine et l’exode des populations qui la suit ; le nombre de chrétiens passe alors d'un million et demi à 150 000 en 12 ans[2].
Prises de position
Mgr Sleiman est très actif dans la protection des chrétiens d'Orient, notamment victimes de l'État islamique. Fin août 2014, il déclare : « si le Moyen-Orient n’est pas pacifié, je pense que l’Europe ne sera pas tranquille. Ce genre de phénomène ne s’arrête pas à des limites territoriales, et je crois que l’Europe a le plus grand intérêt à pacifier le Moyen-Orient et revenir à sa politique classique qui était beaucoup plus sage, plus humaine certainement qu’elle ne peut l’être aujourd’hui. » Il ajoute : « l’émigration des chrétiens est une hémorragie que rien ne peut endiguer. Ce départ est irréversible. Pour eux, l’exil est préférable à la peur. Avec leur départ, la société irakienne s’appauvrit, se ferme sur elle-même et se radicalise[2]. »
Publications
- Thérèse : l'épouse de l'Agneau, Cariscript, .
- Dans le piège irakien : le cri du cœur de l'archevêque de Bagdad, Presses de la Renaissance, , 184 p.
Références
- « Jean Benjamin SLEIMAN », sur plon.fr (consulté le )
- « Nuit des Témoins 2015 : les grands témoins », sur aed-france.org (consulté le )
- (en) « Archbishop Jean-Benjamin Sleiman », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
Liens externes
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