Jardin des Prébendes d'Oé

Le jardin des Prébendes d'Oé est un jardin public, situé au cœur de Tours, créé en 1872 par les frères Bühler. Placé entre la rue des Prébendes, la rue Roger Salengro, la rue Lakanal et la rue du Boisdenier, c'est un jardin à l'anglaise qui offre une belle diversité d'arbres et de fleurs, avec deux kiosques à musique et des statues d'écrivains tourangeaux comme Pierre de Ronsard celle de Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place puis Honorat de Bueil de Racan.

Jardin des Prébendes d' Oé

Lac de la Bergeonnerie et le parc Honoré de Balzac


statue Ronsard du jardin des Prébendes
Géographie
Pays France
Commune Tours
Quartier prébendes

le Cher entre le quartier des Fontaines et celui de deux Lions

Superficie 4,3 ha (jardin des Prébendes d' Oé)

18 ha (Lac de la Bergeonnerie) et 24 ha (parc Honoré de Balzac)

Histoire
Création 1872 (jardin des Prébendes d' Oé)

1964 (Lac de la Bergeonnerie) et 1970 (parc Honoré de Balzac)

Caractéristiques
Type paysager
Gestion
Protection  Inscrit MH (2003)[1]
Coordonnées 47° 23′ 06″ nord, 0° 41′ 04″ est

Le jardin a été créé sur un site marécageux où se trouvaient des jardins potagers dont les revenus – les prébendes – étaient versés au prévôt d'Oé sous l'Ancien Régime. Il était traversé par le ruisseau de l'archevêque qui a été canalisé par la ville. À l'exemple des programmes de grands travaux entrepris sous le Second Empire à Paris, les villes de province se dotent progressivement de parcs paysagés à la manière anglaise. Les jardins publics sont un lieu de promenade privilégié pour les familles citadines, un espace récréatif pour les enfants où les adultes se rencontrent à l'occasion de concerts donnés dans le kiosque par les musiques municipales ou militaires.

C'est dans cet esprit qu'un projet, vieux de 10 ans est adopté à Tours, après la guerre de 1870. La réalisation du jardin a été entreprise de 1872 à 1874 pour employer les nombreux ouvriers au chômage à la suite de la crise économique due à la guerre. La création du parc a été confiée à Eugène Bühler.

Conformément à la manière des Bühler, le parc se compose de grandes allées sinueuses dont l'une parcourt toujours le tour du jardin. Les arbres sont regroupés par essences, cèdres, platanes, séquoias géants et tilleuls qui forment des semblants de bois contrastant avec de vastes pelouses. Des cyprès chauves agrémentent l'île centrale (la présence d'un cours d'eau est traditionnelle dans les créations des Bühler).

Il est labellisé « Jardin remarquable ».

Dans la culture populaire

Le jardin des Prébendes a inspiré les écrivains et les artistes, si bien qu'il apparaît dans plusieurs œuvres de fiction :

  • Léopold Sédar Senghor, alors professeur de français et de latin au lycée Descartes de Tours, lui a consacré un poème : Jardin des Prébendes.
  • L'écrivain allemand Paul Celan, alors réfugié antifasciste en France, lui a également consacré un poème vers la même époque, Im Park, et accompagné de la mention "Tours, Jardin des Prébendes, 6.6.1939". Il a été traduit en français.
  • Le cinéaste Pierre Etaix en a fait l'un des décors de son film, Le Grand Amour, sorti en 1969

Dans la culture d'aménagement du XXe siècle

L'aménagement d'espaces verts et de parcs et jardins urbains s'inscrit dans un projet intégré, dans le cadre de SCOTS (Schéma de cohérence territoriale) et PLU(plan local d'urbanisme), pour avoir de plus en plus de villes vertes, l'espace vert se distingue par l'approche du personnel, l'organisation spatiale et le mode de fonctionnement.

Cette approche diffère selon la taille et la tête du projet, de grands jardins sont aménagés en fonction de la ville.Un développement prestigieux prend du temps, comme ce fut le cas avec le parc Honoré de Balzac,  et le Lac de la Bergeonnerie à la deuxième moitié du XXe siècle, et des investissements importants dans la ville.

Deux autres parcs prisés par les Tourangeaux

Lac de la Bergeonnerie

La Ville de Tours s'est engagée depuis 1950, dans une politique de développement visant à  donner un aspect plus généreux à la ville, entre la trame verte et bleue.  Parmi les projets phares  d’aménagement des espaces verts dans la ville de Tours, la construction du  lac de la Bergeonnerie. À l'origine le quartier des Fontaines était une plaine marécageuse en bordure du Cher, lieu inondable et a priori pas constructible. Le 15 septembre 1968, en présence d'un ministre et du député-maire Jean Royer, est lancé le chantier visant à détourner le Cher de son lit d'origine pour rendre cette plaine constructible. avec la politique de Jean Royer d’extension de la ville vue que la situation de la ville de Tours étais vraiment dense en termes de logement donc il y’a cette volonté de s’ouvrir  et d’aérer la ville. Le maire Jean Royer dans sa politique insiste sur la façon de satisfaire sa population il a pensé dans toutes les moyens pour leurs confort. Donc cette réflexion d’offrir  au public le tour des lacs  et le long  des fleuves pour que les tourangeaux puissent librement flâner et se détendre.  Le résultat donne la création du lac de la Bergeonnerie (près de l'actuel quartier des Deux-Lions), du lac de Saint-Avertin, de l'île Saint Sauveur et du parc Honoré de Balzac (îles artificielles au milieu du Cher nouvellement canalisé). Le dimanche 15 septembre 1968 est solennellement ouvert le chantier d’aménagement de la vallée du Cher, en présence du ministre de l’Équipement, Albin Chalandon. Ce jour-là, le Cher est détourné de son cours sur une section. Une nouvelle section est mise en eau au printemps 1969.

promenade à la Bergeonnerie

Il se situe au sud du Cher à l’est du quartier des Deux Lions, il est à proximité immédiate de la rive gauche du Cher, et bordé au sud par le Petit Cher. Il s’étale sur une superficie de 18 ha. Il est accessible par le cercle de voile de Touraine ou le centre aquatique. Parc préféré des joggers, cet écrin de verdure au cœur des quartiers sud est aussi propice à la détente et aux loisirs.

Il se compose de  deux aires de jeux pour les enfants et les adolescents et de tables de pique-nique qui invitent à la convivialité. Une aire sportive est installée au creux du vallon pour la joie des petits et grands des quartiers proches. La pratique de la voile est autorisée sur le lac. De nombreux oiseaux y ont trouvé refuge et nichent dans les grands arbres : chênes, charmes, érables, robiniers faux-acacias ou bien encore merisiers. Le site est entretenu pour laisser se développer la flore naturelle des sous-bois, comme le fragon petit houx aux baies rouges

Parc Honoré de Balzac

Au début de la première moitié du XXe siècle  commence une réflexion envers les espaces verts dans l’espace urbain. Elle se manifeste largement dans la deuxième moitié du siècle. Le parc Honoré de Balzac actuel était un espace vide, non entretenu, non utilisable. Le XXe siècle a bouleversé la situation en allant vers un développement durable, avec un certain degré de verdure en milieu  urbain, pour répondre à la ville de demain. Cette attitude est devenue une marque sociale, dans laquelle les nouveaux rapports des habitants avec la nature donnent naissance à une nouvelle culture de la ville naturelle.  La question d’aménagement de ce parc a commencé par une envie de changement vers un avenir sain et pur et de développement que ce soit de la part des  habitants ou de la part des municipalités. Les espaces verdoyants jouent un rôle crucial dans le développement de la population. Ils devront êtres plus facilement accessibles au public, tel le parc Honoré de Balzac.

Une vue du parc Honoré de Balzac.

Le parc Honoré de Balzac  est un parc public, situé sur le Cher à Tours, entre le quartier des Fontaines et celui des Rives du Cher, créé en 1970 par la volonté du maire Jean Royer. C'est un endroit  qui offre une belle diversité d'arbres et d'arbustes, avec des aires de jeux, des pyramides de cordes, le terrain de jeu de ballon, et des tables de pique-nique sur l’ensemble du parc. Un véritable lieu de détente et de loisir. Il se dote d’un parc animalier qui regroupe des lamas domestiques, des moutons noirs et des chèvres. Le parc englobe des équipements sportifs.

La réalisation de ce parc a été entreprise de 1970 à 1975. La ville de Tours était vraiment dense en termes de logement et le seul remède fut de faire un étalement urbain vers le sud dans le but d'ouvrir et d’aérer la ville. Cet aménagement n'est donc pas venu au hasard ; c’était la réponse à un besoin commun pour les habitants  et aussi pour la planète. À la suite d'une analyse, des responsables dont le préfet et le maire de la ville de Tours ont souhaité donner une certaine durabilité et éclat à cette ville. Deux îles ont été créées: l’île de la Prairie de 24 ha destinée au parc Honoré de Balzac et l’île de Saint Sauver pour conserver les installations ferroviaires existantes.

Le parc Honoré de Balzac a incité les différents acteurs publics ou privés, notamment les habitants, à transformer cette île de boue en parc. Lors de la journée verte, 3000 volontaires Tourangeaux ont plantés 3000 arbres, et ont  donné naissance à ce parc. Le 21 novembre 1970, cette île fut nommée parc Honoré de Balzac. Cinq ans plus tard, le 25 mai 1975, la promenade inaugurale eut lieu dans le parc Honoré de Ba

Référence

Lien externe

Articles connexes

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