Jacques Sauvegrain

Jacques Sauvegrain, né le et fusillé en , est un résistant français.

Pour les articles homonymes, voir Sauvegrain.

Biographie

Élève de mathématiques spéciales au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, membre de l’Armée secrète depuis début 1943. Reçu 27e à l’École polytechnique, il rejoint aussitôt () le premier noyau du maquis Bir-Hakeim, dans les monts de l’Espinouse (Hérault) ; le camp est attaqué (combat de Douch), le , par environ 300 Allemands[1]. Des volontaires dont Jacques Sauvegrain restent sur place pour protéger, avec succès, la retraite du gros des effectifs.

Jacques Sauvegrain est blessé, fait prisonnier, torturé par la Gestapo de Montpellier, hospitalisé à Toulouse, condamné à mort le  ; il est extrait de l’hôpital, traîné avec une jambe cassée au poteau d’exécution et fusillé le avec trois autres camarades.

Son corps sera retrouvé à la Libération de Toulouse, le , dans le charnier de Bordelongue. Il repose au cimetière de Soumensac (Lot-et-Garonne). À Toulouse, la cour du lycée Pierre-de-Fermat et une place du quartier de Lardenne portent son nom. Jacques Sauvegrain est le frère de Monique David, artiste peintre.

Tract FUJ
Avis publié dans la Dépêche de Toulouse le 13 novembre 1943

Décorations

Légende des illustrations

  • Portrait de Jacques Sauvegrain par son père, circa 1943
  • Tract distribué à Toulouse par les Forces unies de la jeunesse à l'annonce de l'exécution de Jacques Sauvegrain et de son camarade Guyaux, qui avaient été tous deux élèves au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse

Notes et références

  1. Voir article de Combat n° 57 de mai 1944 et Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, Plon, 2, p. 277

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

    • Portail de la Résistance française
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.