Jacques-Ladislas-Joseph de Calonne

Jacques-Ladislas-Joseph de Calonne (1743-1822) est un missionnaire catholique, chanoine, abbé et aumônier français et canadien.

Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Calonne.

Biographie

Jacques-Ladislas-Joseph de Calonne est né à Douai, le , de Louis-Joseph-Dominique de Calonne, conseiller du roi, premier président du parlement de Flandres, et d'Henriette de Francqueville. Il est le frère de Charles-Alexandre de Calonne (1734-1802), contrôleur général des finances de 1783 à 1787.

Il est d'abord conseiller au parlement de sa ville natale pendant deux ans. Puis il entre dans les ordres et est promu au sacerdoce, le . Il est chanoine à la cathédrale de Courtrai (1776-1783), puis grand-vicaire de l'évêque et peu après official du diocèse; il est encore vicaire général de l'évêque de Cambrai en 1789. En 1782, le roi le nomme abbé commendataire de l'abbaye bénédictine du Mont Saint-Pierre ou Saint-Père de Melun[1], ce qui lui vaut d'être élu député suppléant du clergé de Melun aux états généraux.

Le 1e mai 1786, dans la chapelle de l'hôtel du Contrôle général des finances, il célèbre le mariage de sa nièce Marie Henriette Armande Blondel d’Aubers avec Charles Bernard de Ballainvilliers, intendant du Languedoc[2].

Il émigre avec son frère dès 1789 en Angleterre où il reste jusqu'en 1799.

Entre l'Angleterre et le Canada

Il devient ensuite missionnaire sur l'île du Prince-Édouard dans le golfe du Saint-Laurent (1799-1804); il est grand-vicaire de l'évêque de Québec sur l'île du Prince-Édouard.

Il revient en Angleterre de 1804 à 1807 pour un voyage d'affaires.

Puis il retourne au Canada où il est aumônier des Ursulines aux Trois-Rivières (1807-1822). Il dessert en même temps la Pointe-du-Lac (1807-1817). Il décède aux Trois-Rivières, le . Il a la réputation d'un saint chez ses contemporains au Canada.

Sources

  • Archives nationales [Pierrefitte], 297AP[3], papiers de la famille Calonne (consultables sous forme de microfilms).
  • Jacques Antoine Dulaure, Vie privée des ecclésiastiques, prélats, et autres fonctionnaires qui n'ont point prêté serment sur la Constitution civile du clergé Pour faire suite à la liste des nobles, tome 2, Paris, Garnery, 1791, p. 23-26. Ouvrage numérisé.

Notes

  1. « Abbaye Saint-Père », notice no IA77000406, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Journal de Paris, 3 mai 1786, p. 498-499.
  3. Archives nationales
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