Jacques-Antoine Vallin

Jacques-Antoine Vallin était le fils d’un sculpteur-ciseleur du quai de la Mégisserie. Il entre, à l'âge de quinze ans, à l’école de l’Académie royale de peinture en 1779 sous la protection du peintre d’histoire Gabriel Doyen, puis de Callet en 1786. Il retourne dans l’atelier de Drevet trois ans plus tard. Il y fut aussi l’élève d’Antoine Renou.

Il ne débute dans les Salons qu'en 1791, exposant d'abord une Tempête et un Petit paysage. L'influence de Vernet mais aussi celle de Bidault marquent encore un tableau de 1793 comme la Bergère des Alpes conservée au musée d'Alger. Très vite, il trouve ensuite sa voie et le succès avec ses charmants tableaux de nymphes et de bacchantes placées dans d'harmonieux paysages souvent baignés d'une fine lumière dorée. Vallin puise également son inspiration dans l'histoire antique ou la mythologie.

Vallin est le prolongateur des bacchanales et pastorales galantes de Jacques-Philippe Caresme, mais plus néo-classique voire historique, en correspondance avec son époque et de Prud’hon (Diane chasseresse (Caen, musée des Beaux-Arts))

Ses œuvres peintes présentent une jolie fraîcheur de coloris et une réelle grâce dans les visages et attitudes des personnages.

Il réalisa aussi des portraits d’inspiration greuzienne, et plusieurs tableaux d’histoire antique ou moderne qu’il présentait en priorité au Salon.

Plusieurs tableaux de Jacques Antoine VALLIN sont présentés dans les musées Français :

- Bacchante endormie dans un sous-bois : Musée des beaux arts de Tours

- La Tentation de Saint Antoine : Musée du Louvre

- Bacchante : Musée Magnin

- Offrande à Pan : Musée du petit Palais

- Nymphes : Musée du petit Palais

- Diane chasseresse : Musée des beaux arts de Caen

- Scène de naufrage, 1795 : Vizille, musée de la Révolution française

Musées étrangers :

- Portrait du docteur Forlenze, 1807 (Londres, National Gallery)

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