Ivan Jablonka

Ivan Jablonka, né le à Paris, est un historien et écrivain français, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-XIII.

Pour les articles homonymes, voir Jablonka.

Biographie

Né à Paris d’un père ingénieur physicien et d’une mère professeur de lettres, petit-fils de Juifs polonais communistes morts à Auschwitz[1], Ivan Jablonka fait ses études secondaires au lycée Buffon. Après des études en khâgne au lycée Henri-IV, il intègre l'École normale supérieure (promotion B/L 1994) et est reçu à l’agrégation d’histoire[2]. Élève d’Alain Corbin et de Jean-Noël Luc à la Sorbonne, il soutient en 2004 sa thèse de doctorat sur les enfants de l’Assistance publique sous la Troisième République[3]. L’année suivante, il est nommé maître de conférences en histoire contemporaine à l’université du Maine, puis, en 2013 professeur à l'université Paris-XIII-Nord. Il a été professeur invité à l'Université de New York en 2020[4].

Édition

Depuis 2009, il codirige avec Pierre Rosanvallon la collection La République des idées (éditions du Seuil)[5], où il a édité des ouvrages de sociologues et d'économistes comme Éric Maurin, Camille Peugny, Robert Castel, François Dubet, Esther Duflo, Gabriel Zucman, Laurent Davezies ou Thomas Piketty.

Il est un des fondateurs et rédacteurs en chef de La Vie des idées, revue en ligne créée en 2007[6],[7],[8].

En 2013, il fonde la collection "La Vie des Idées" aux Presses universitaires de France[9].

Histoire des enfants et des jeunes

Il a publié en 2004 une biographie de Jean Genet, où il étudie le parcours social, politique et littéraire de l'écrivain, depuis l'Assistance publique jusqu'à son compagnonnage pro-palestinien. Jablonka estime qu'une lecture « plus approfondie » de l'œuvre de Genet prouve « une adhésion aux valeurs nazies ».

Ni père ni mère (2006) est une histoire des enfants abandonnés. Il montre que ces enfants grandissent dans les humiliations et la violence, mais que certains s’intègrent et font souche dans la région où ils ont été placés. Ce travail s'appuie notamment sur 400 dossiers de pupilles de la Seine, de la Somme et du Loir-et-Cher[10].

Dans son ouvrage Enfants en exil : transfert de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982) publié en 2007, il présente le déplacement de 1 630 enfants vers la métropole. Plus de soixante départements, principalement dans le Massif central et le Sud-Ouest français, ont reçu ces pupilles de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de la Réunion. L'objectif de cette migration forcée, orchestrée par Michel Debré, était de lutter contre la surpopulation sur l'île et de repeupler les déserts ruraux de la France métropolitaine. Pour l'auteur, ce transfert d'enfants n'est pas un dérapage, mais « une institution républicaine, séquelle du colonialisme dans la France de la Ve République »[11].

Biographie familiale

Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (2012) raconte la vie et la mort de Matès et Idesa Jablonka, les grands-parents paternels de l’auteur, depuis la Pologne jusqu’à Auschwitz en passant par l’engagement dans le Parti communiste polonais, l’exil en France et le régime de Vichy. Ce récit-essai, basé sur une vingtaine de fonds d’archives et de nombreux témoignages, tente de faire revivre les disparus entre histoire, mémoire et travail de deuil.

L'écrivain le désigne comme "biographie familiale" mais relève explicitement de ce que le théoricien de la littérature Dominique Viart appelle des "Récits de filiation", à l'image de ceux qui se sont développés en littérature depuis le début des années 1980 (chez des écrivains tels que Michon, Ernaux, Rouaud, Philippe Sands). Comme dans ces récits, l'auteur ne livre pas seulement le trajet reconstitué de ses grands parents mais produit en effet aussi la narration de sa propre recherche, les éléments de son enquête, ses impasses et ses découvertes. Publié aux éditions du Seuil dans la collection de Maurice Olender « La librairie du XXIe siècle »[12], il a été salué par Jean-Louis Jeannelle comme un « très grand livre »[13].

Les quatre grand-parents de Jablonka étaient juifs, mais ses grand-parents paternels sont déportés et assassinés, contrairement à ses grands-parents maternels qui ont survécu à Paris pendant toute la guerre. Selon Jablonka, cette différence de destin est due en partie à l'immigration récente et au statut social de ses grands-parents paternels. «Ils n’étaient pas très insérés, et allaient de taudis en taudis. Cette précarité dans ces années-là, entre 1939 et 1945, pouvait être une question de vie ou de mort[14]». Le grand-père paternel d'Ivan Jablonka, Mates Jablonka, est né le à Parczew, Pologne. Sa grand-mère, Idesa Jablonka (née Feder), est née le à Parczew, Pologne. Ils sont déportés par le Convoi No. 49, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[15]. Le père de Jablonka, né en 1940, se retrouve «orphelin de la Shoah[14] ». Recueilli par des membres de sa famille, il est exfiltré chez des paysans grâce à un réseau clandestin juif[14].

En camping-car[16], récit de ses souvenirs de vacances familiales dans les années 1980, se présente comme une « autobiographie avec des "nous" »[17]. Jablonka considère que, puisque « l’historien fait partie de l’histoire », son travail doit être une réflexion sur sa propre historicité[18].

Méthode

Sciences sociales et littérature

Dans L'histoire est une littérature contemporaine (2014), à la fois fondement théorique de Histoire des grands-parents et "manifeste pour les sciences sociales", il montre qu'on peut concilier sciences sociales et création littéraire. D'un côté, le chercheur peut assumer la littérarité de son texte en choisissant d'"écrire pleinement"[19]. De l'autre, l'écrivain peut comprendre une réalité passée ou présente (p. ex. un crime), comme font Truman Capote, Annie Ernaux, Emmanuel Carrère[20] et les écrivains-survivants du XXe siècle (Primo Levi, Varlam Chalamov). Ce livre prolonge la réflexion de Michel de Certeau ou Paul Veyne sur l'écriture de l'histoire, mais pour Jablonka toute histoire n'est pas un "roman vrai" et toute littérature n'est pas roman. Les sciences sociales sont plutôt du côté des "écrits du réel" (témoignage, grand reportage, autobiographie...), sous la forme du "texte-recherche". Des outils comme la "fiction de méthode" et le "je de méthode"[21] permettent de concilier rigueur, réflexivité et écriture au sein d'une enquête.

Formes de la recherche

À partir de 2012, Jablonka a publié des textes théoriques sur les sciences sociales et la notion d’enquête, partant de l’idée que la recherche est aussi une recherche sur sa forme (récit, langue, mais aussi théâtre, peinture, bande dessinée…)[22]. La réconciliation entre création et recherche permet d’inventer des « formes nouvelles pour dire du vrai »[23]. S’ensuit selon Jablonka une nouvelle cartographie des écritures, avec trois continents : premièrement le travail académique, deuxièmement le roman et enfin le « troisième continent », constitué des formes nouvelles que permet l’enquête.

Il a ainsi publié Laëtitia ou la fin des hommes en 2016 consacré à un fait divers par lequel il obtient le prix Médicis, le prix littéraire du Monde et le prix des prix littéraires, mais ce livre lui vaut également des critiques[24]. Lorsque le livre est adapté en 2020 pour France2 par le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade, Jablonka juge le résultat « pudique et magnifique »[25].

Prolongeant cette réflexion sur les nouvelles écritures du savoir[26], Jablonka a publié une enquête sociologique sur les métiers de l'esthétique, le Corps des autres (2015), dans la collection de Pierre Rosanvallon, "Raconter la vie".

En 2005, il a publié sous le pseudonyme d’Yvan Améry un roman, Âme sœur. Bien qu’appartenant au genre de la fiction, ce livre partage des thèmes communs avec ses recherches d'historien, comme la défaillance parentale, la solitude des jeunes ou encore l'exil.

Histoire des femmes

Travaux

Jablonka a contribué à l’histoire des femmes, en étudiant la stigmatisation des « filles-mères » (mères célibataires) au XIXe et XXe siècles[27], les nombreuses violences sexuelles subies par les filles placées à l’Assistance publique[28] et plus généralement le destin de celles-ci[29].

Il a aussi étudié des figures de femmes peu connues ou anonymes : par exemple, la jeune Thérèse, une Réunionnaise devenue folle à la suite de son transfert forcé en métropole dans les années 1970[30] ; sa grand-mère Idesa Jablonka, une communiste juive assassinée à Auschwitz[31]; ou Laëtitia Perrais, tuée à l’âge de 18 ans dans un fait divers en 2011[32].

À la fin de son essai Les Hommes Justes, Jablonka rappelle « tout ce que [sa] réflexion d’homme doit au féminisme des femmes », avant de se dire « féministe » par solidarité[33]. En tout, Olympe de Gouges est citée 7 fois, Mary Wollstonecraft 5 fois, Hubertine Auclert 8 fois, Simone de Beauvoir 11 fois, Simone Veil 6 fois, Christine Delphy 5 fois et Monique Wittig 4 fois[34].

Réception

A l'occasion de la sortie de Laëtitia en 2016, consacrée à un féminicide de 2011 dont fut victime une jeune femme de 18 ans[35], la question est posée de la forme hybride de cet ouvrage, entre l'essai de sciences sociales et le reportage journalistique, et s'inscrit dans les débats sur le rôle de l'intellectuel public [36].

L'essai d'Ivan Jablonka sur les nouvelles masculinités, Des Hommes Justes (2019), a rencontré un succès en librairie[réf. nécessaire]. Il a suscité des éloges. Ainsi le philosophe Roger-Pol Droit écrit-il dans le Monde : « La part la plus neuve du texte, la plus philosophique et la plus intéressante aussi, est consacrée à l’éthique du masculin. »[37]. Dans L'Humanité, la philosophe Cynthia Fleury consacre une chronique à la notion de « contre-masculinité » développée par Jablonka[38].

Après que, dans la matinale de France Inter, Nicolas Demorand et Léa Salamé ont reproché à Jablonka de critiquer la galanterie, l'historien est défendu par Matilde Meslin, journaliste à Télérama : « Avec sérieux, Ivan Jablonka parle de charge mentale, de plafond de verre et de sexisme dans le monde du travail. "Les privilèges du patriarcat sont partout", lâche-t-il. »[39].

Dans les colonnes du Figaro (FigaroVox), la journaliste Eugénie Bastié parle d'un « acte de contrition féministe », estimant que refonder les masculinités est une « tâche eschatologique »[40].

A l'autre bout de l'échiquier politique, l'essai a suscité certaines interrogations chez des intellectuelles féministes[41]. Dans l’Obs, la députée Clémentine Autain regrette que « Jablonka ne formule pas de réponses passionnantes », mais elle conclut qu'elle souhaite « remercier Ivan Jablonka de son livre, qui est bel et bien un pavé dans la mare »[42]. Plus sévère est Camille Froidevaux-Metterie, qui se dit « stupéfaite devant la superficialité de l’analyse et le mépris dans lequel sont tenues les autrices qui, depuis des décennies, ont pensé la domination patriarcale. »[43] Marie-Jeanne Zenetti considère que le livre « hésite constamment entre essai de sciences sociales, [...] et ambition éthique à visée universalisante. » Cette perspective éthique, selon elle, « n’évite pas toujours l’idéalisation du sujet moral, au risque de l’abstraire du contexte historique, social et culturel qui détermine ses conditions d’existence ». Elle déplore qu'à côté des meilleures pages de son livre, on retrouve des « assertions péremptoires » et des « prescriptions morales », qui « reconduisant sur le mode symbolique une autorité qu’on peut juger typiquement « masculine » »[44].

Publications

[réf. incomplète]

  • Les vérités inavouables de Jean Genet, Éditions du Seuil, 2004.
  • Âme sœur, sous le pseudonyme d'Yvan Améry, La Volte, 2005.
  • Ni père ni mère : histoire des enfants de l’Assistance publique (1874-1939), Éditions du Seuil, 2006.
  • Enfants en exil : transfert de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982), Éditions du Seuil, 2007.
  • Jeunesse oblige : histoire des jeunes en France (XIXe – XXIe siècle), PUF, 2009.
  • Les enfants de la République: l'intégration des jeunes de 1789 à nos jours, Éditions du Seuil, 2010.
  • Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus, Éditions du Seuil, La librairie du XXIe siècle, Paris, 2012.
  • Nouvelles perspectives sur la Shoah (avec Annette Wieviorka), PUF, 2013.
  • L’enfant-Shoah, PUF: Paris, 2014
  • Le monde au XXIIème siècle. Utopies pour après-demain, PUF: Paris, 2014 (avec Alexis Jenni et Nicolas Delalande)
  • L’histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales, Éditions du Seuil, La librairie du XXIe siècle, Paris, 2014.
  • Le corps des autres, Éditions du Seuil, Raconter la vie, 2015.
  • Laëtitia ou la Fin des hommes, Éditions du Seuil, La Librairie du XXIe siècle, 2016. - Prix littéraire du Monde 2016[45] et prix Médicis (roman) 2016[46].
  • En camping-car, Éditions du Seuil, La Librairie du XXIe siècle, 2018. - Prix France Télévisions 2018, catégorie essai[47].
  • Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités, Éditions du Seuil, 2019.
  • Un garçon comme vous et moi, Editions du Seuil, 2021

Distinctions

Notes et références

  1. Ivan Jablonka : “On prétend parfois que tout a été dit sur la Shoah. Bien au contraire !”
  2. Séverine Nikel, « Ivan Jablonka, fils d’orphelin », in L’Histoire, no 373, mars 2012, p. 18-19
  3. Jablonka, Ivan, « Les abandonnés de la République : l'enfance et le devenir des pupilles de l'Assistance publique de la Seine placés en famille d'accueil (1874-1939) », http://www.theses.fr/, (lire en ligne, consulté le )
  4. https://as.nyu.edu/content/nyu-as/as/departments/ifs/about/faculty.html
  5. http://www.repid.com/Equipe.html.
  6. Biographie d'Ivan Jablonka sur laviedesidees.fr
  7. « La vie des idées.fr - Wellnews », Wellnews, (lire en ligne, consulté le )
  8. Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Denis Souchon, acrimed.org, 6 octobre 2015
  9. « laviedesidées.fr : Livres et Manuels - Format Physique et Numérique | PUF », sur www.puf.com (consulté le )
  10. Jean-Claude Farcy, « JABLONKA (Ivan). – Ni père ni mère. Histoire des enfants de l’Assistance publique (1874-1939) », Histoire de l’éducation, no 113, , p. 140–144 (ISSN 0221-6280, lire en ligne, consulté le )
  11. « L'enfance victime de l'injustice - LeMonde.fr », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  12. Ivan Jablonka, historien : “J'ai tenté de les libérer mes grands-parents de leur propre mort”, telerama.fr, 29 mars 2015
  13. Jean-Louis Jeannelle, « Enfant du silence », Le Monde des livres, 10 février 2012.
  14. « Ivan Jablonka : « Dans ma famille, être bon à l’école était quelque chose que l’on devait aux disparus » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  15. Voir, Klarsfeld, 2012.
  16. Ridet 2018.
  17. « Ivan Jablonka : « Ce livre est une autobiographie avec des "nous" » », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  18. https://wp.unil.ch/metis/2018/01/un-front-pionnier-des-sciences-sociales-compte-rendu-du-cours-peut-on-faire-lhistoire-de-soi-prof-ivan-jablonka/
  19. Julie Clarini, « Paul Veyne et Ivan Jablonka : « L’histoire peut s’écrire pleinement » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  20. « Ivan Jablonka et Emmanuel Carrère écrivent l'Histoire en littéraires. », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
  21. « Vers le “je” de méthode avec un historien, Ivan Jablonka | art, langage, apprentissage », sur arlap.hypotheses.org (consulté le )
  22. Ivan Jablonka, "Les formes de la recherche", en ligne sur La vie des idées, novembre 2014, https://laviedesidees.fr/Les-formes-de-la-recherche.html
  23. Ivan Jablonka, "La création en sciences sociales", Esprit, nov 2017, https://www.cairn.info/revue-esprit-2017-11-page-92.htm
  24. « Ivan Jablonka, l’histoire n’est pas une littérature contemporaine ! », sur Libération.fr, (consulté le )
  25. François Rousseaux, « Ivan Jablonka : «Faire revivre Laëtitia Perrais le plus possible» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  26. Martine Fournier, « L'histoire est une littérature contemporaine » (consulté le )
  27. Jablonka Ivan, Ni père ni père, Seuil, chap. 1, p. 31 et suiv.
  28. Ibid., chap. 8, p. 240 et suiv.
  29. Jablonka Ivan, « L’ascension sociale des jeunes filles de l'Assistance publique (1880-1940) », Annales de démographie historique, 2007/2, n° 114, voir https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2007-2-page-127.htm?contenu=resume
  30. Jablonka Ivan, Enfants en exil, Seuil, p. 7 et suiv.
  31. Jablonka Ivan, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus, Seuil, 2012
  32. Jablonka Ivan, Laëtitia, Seuil, 2016
  33. Jablonka Ivan, Les Hommes Justes, Seuil, 2019, p. 409 et suiv.
  34. Ibid., « Index des noms », p. 415 et suiv.
  35. Voir dossier de presse dans https://docplayer.fr/29497797-Laetitia-jablonka-ivan.html
  36. « Laetitia ou la fin de l'enquête scientifique », sur Cairn
  37. La Chronique « Essai ». Roger-Pol Droit salue la tentative d’Ivan Jablonka de redéfinir la masculinité pour notre temps, le Monde, 22 août 2019. Voir https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/08/22/des-hommes-justes-d-ivan-jablonka-la-chronique-essai-de-roger-pol-droit_5501551_3260.html
  38. Cynthia Fleury, La chronique philo. La contre-masculinité, humanite.fr, 20 sept. 2019, voir
  39. “Quel est le problème avec la galanterie, Ivan Jablonka ?” Salamé et Demorand parlent de féminisme... et c’est affligeant. Voir https://www.telerama.fr/radio/quel-est-le-probleme-avec-la-galanterie,-ivan-jablonka-salame-et-demorand-parlent-de-feminisme...-et,n6395149.php
  40. E. Bastié, "L’acte de contrition féministe d’Ivan Jablonka", FigaroVox, 6 septembre 2019, voir https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-acte-de-contrition-feministe-d-ivan-jablonka-20190906
  41. Cécile Daumas, « Jablonka, histoire d’hommes ? », sur liberation.fr, (consulté le )
  42. Clémentine Autain, « Ivan Jablonka interroge la masculinité : Clémentine Autain l’a lu », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  43. Camille Froidevaux-Metterie, Le nouveau venu qui se rêvait pionnier, liberation.fr, 23 octobre 2019
  44. Marie-Jeanne Zenetti, Avec Ivan Jablonka, les ambiguïtés d’une morale «féministe» au masculin, mediapart.fr, 31 août 2019
  45. Marine Durand, « Ivan Jablonka reçoit le Prix littéraire du "Monde" 2016 », sur Livres Hebdo, (consulté le ).
  46. « Le Prix Médicis 2016 attribué à Ivan Jablonka pour "Laëtitia ou la fin des hommes" », sur Le Huffington Post (consulté le )
  47. « Prix littéraires de France Télévisions : annonce des deux vainqueurs. », sur LeBlogTvNews (consulté le )
  48. http://www.histoire.presse.fr/web/articles/ivan-jablonka-recoit-le-prix-du-senat-08-06-2012-46434
  49. http://www.prix-litteraires.net/prix/498,prix-guizot.html.
  50. http://www.rdv-histoire.com/IMG/pdf/communique_presse_pat_2012.pdf
  51. Eric Loret, « Ivan Jablonka récompensé par le prix Médicis », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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