Isochem

Isochem est une compagnie de chimie fine spécialisée dans la synthèse à façon. Les produits et services sont destinés principalement aux marchés :

  • pharmaceutique (API ou substance active de médicament et intermédiaires) ;
  • cosmétique ;
  • de spécialités.

Isochem
Création 1974
Forme juridique SAS
Siège social Vert-le-Petit
 France
Direction Björn Schlosser
Activité chimie pharmaceutique, cosmétique et de spécialités
Effectif 330 (2016)
Site web www.isochem.eu

La société exerce son activité sur 4 sites de production en France métropolitaine et possède 1 filiale industrielle à l’étranger : Wychem en Grande-Bretagne.

Historique
  • 1974 : création d’Isochem à Gennevilliers
  • 1977 : création du site de Pithiviers (ex Agrifarm)
  • 1979 : 1er audit et agrément de la FDA ; développement du marché vers l’export
  • 1990 : Isochem rejoint le Groupe SNPE
  • 1991 : Isochem acquiert le site de Vert-le-Petit (ex IRCHA Chimie Fine et Propeptide)[1]
  • 2003 : acquisition de l’établissement de Pont-de-Claix et de la filiale hongroise Framochem
  • 2010 : acquisition d’Isochem par le fonds industriel allemand Aurelius AG (de)[2]
  • 2012 : acquisition de la société de chimie fine anglaise Wychem par Isochem[3],[4]
  • 2014 : vente par Isochem de la filiale hongroise Framochem
  • 2017 : L'entreprise se déclare en cessation de paiements fin juin au motif, selon la direction, de l'annulation de commande du client Gilead Sciences ce que dément celui ci[5].
  • 2017 : Redressement judiciaire : 3 repreneurs possibles le groupe américain PMC , Orgapham et Palchem[6]

À sa fondation, spécialisée dans l’extraction et l’hémisynthèse de substances naturelles telles que la quinine, Isochem a progressivement développé une expertise dans la production industrielle multi-étapes[7] incluant des opérations variées telles que réactions de Grignard, Friedel-Crafts, Sandmeyer, Vilsmeier, déprotonation au butyl lithium, réduction aux hydrures métalliques et hydrogénation[8].

Dans les années 1990, la synergie avec le groupe SNPE a permis à Isochem de mettre en pratique de nouvelles technologies telles que phosgénation[9], nitration et fabrications de dérivés élaborés d’amino-acides tels que NCAs[10],[11] UNCAs et peptides[12],[13].

Sites industriels et spécificités

4 établissements en France :

1 filiale industrielle à l’étranger :

  • Wychem (Grande-Bretagne) : composés halogénés.

La plupart des sites industriels possèdent une équipe de recherche et développement ; de plus le site de Vert-le-Petit dispose de matériels permettant l’étude de la sécurité des procédés[16].

Notes et références
  1. Infogreffe Isochem
  2. « Isochem cherche des chemins pour grandir », Industrie Pharma,‎ (lire en ligne)
  3. « Isochem rachète la société britannique Wychem », Industrie Pharma,‎ (lire en ligne)
  4. « Isochem renforce son offre en chimie fine et s'implante en Grande-Bretagne », Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne)
  5. « Chimie: Isochem va déposer son bilan », Le Figaro.fr avec AFP,‎ (lire en ligne)
  6. « Vert-le-Petit : Isochem aurait fait l’objet de trois offres fermes de reprise », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Growing challenges of API process development in custom manufacturing », Chimica Oggi / Chemistry Today, vol. 27, no 5,‎
  8. (en) « Hydrogenation the key? », Specialty Chemicals Magazine,‎
  9. (en) « Phosgene Futures », Specialty Chemicals Magazine,‎
  10. (en) « Controlled Ring Opening of N-Sulfinyl- and N-Silyl-N-Carboxyanhydrides (NCA) », Synlett, no 2,‎ , p. 279-283 (lire en ligne)
  11. (en) « Amino-Acid N-CarboxyAnhydrides: Industrial solutions for a growing demand », Specialty Chemicals Magazine, vol. 28, no 5,‎
  12. (en) « Peptide synthesis and Fine Chemistry merging for progress », PharmaChem,‎
  13. (en) « UNCAs - Focus on peptides & Amino-acids », Chimica Oggi / Chemistry Today, vol. 23, no 3,‎
  14. « La Société Isochem à la pointe du traitement des déchets », Le Courrier du Loiret, no 3439,‎
  15. « Isochem vise l'autonomie totale - Traitement des rejets », La République - Pithiviers,‎
  16. (en) « Phosgene-triphosgene: different approach in risk management? », Chimica Oggi / Chemistry Today, vol. 29, no 4,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes
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