Irène du Portugal

Irène du Portugal, vierge et martyre, née en 635 et morte en 653, est une sainte chrétienne fêtée en Occident le 20 octobre. Elle meurt martyrisée de l'épée d'un tueur à gages engagé par Britald, un prétendant jaloux[1],[2].

Irène du Portugal

Image de sainte Irène avec la palme du martyre
Sainte
Naissance 635
Tomar
Décès 653  (18 ans)
Escálabis
Autres noms Ìria de Tomar
Nationalité Portugaise
Vénéré à Santarém ; Portugal
Vénéré par Église catholique
Fête 20 octobre

Biographie

Meurtre d'Irène par Manuel Macedo et Alfredo Roque Gameiro (1904).

Selon la légende, Irène naît dans une famille riche à Nabância (pt), aujourd'hui Tomar. Elle est envoyée par ses parents au monastère de la localité où elle est mise sous la tutelle d'un précepteur, le moine Remigius. Un jour, Britald, un jeune noble, l'aperçoit alors qu'elle sort de la messe et en tombe amoureux. Irène le rejette car elle désire se consacrer à Dieu et Britald tombe en profonde dépression[1].

Remigius, jaloux de la passion de Britald, prépare une tisane qui met Irène en transe et entraîne une grossesse nerveuse. Pour ce fait, elle est expulsée du monastère et Britald, jaloux et qui a eu connaissance de l'incident, engage un soldat qui se déguise en une vieille vagabonde et la tue avec son épée.

Le corps est jeté dans la rivière Nabão et est transporté par la rivière torrentueuse Zêzere jusqu'aux rives sablonneuses du Tage, à Scalabis, ville qui, par dévotion et en sa mémoire modifie son nom pour celui de Santarém (Sainte Irène). Une église est construite sur le monticule sablonneux où son corps est retrouvé[3]. Le corps de la sainte se conserve miraculeusement en état d'incorruptibilité pendant plusieurs siècles.

Notes et références

  1. (en) Encyclopedia of Catholic Saints, vol. 10, (1966) Chilton Books, p. 99-100
  2. (pt) « Lenda de Santa Iria », sur infopedia.pt
  3. (en) Agnes Dunbar, A Dictionary of Saintly Women, vol. 1, Bell, (lire en ligne), p. 408

Bibliographie

  • (pt) Almeida Garrett, « Historia de Santa Iria, segundo os chronistas e segundo o romance popular », dans Viagens na minha terra, (lire en ligne)
Traduit et adapté en français par Henri Faure sous le titre La jeune fille aux rossignols, Crépin-Leblond, 1899
  • (en) Roberto Benjamin, « The romance of Santa Iria - permanence and diffusion » [PDF], sur Revista lusófona de estudos culturais (consulté le )
  • P. Miguel de Oliveira, Santa Iria e Santarém. Lenda e História. Estudos hagiográficos, Lisbonne, União Gráfica, .
  • P. Avelino de Jesus Costa, Santa Iria e Santarém, revisão de um problema hagiográfico e toponímico, Coimbra, FLUC, .
  • A. de Almeida Fernandes, Considerações acerca de Santa Iria. Identificação, lendas e toponímia, Tarouca, Revista Camoniana, .
  • Moisés Espírito Santo, Os mouros fatimídas e as aparições de Fátima, Lisbonne, ISER - Universidade Nova de Lisboa, .

Liens externes

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