Institution Rossat

L'institution Rossat était un établissement d'enseignement privé et laïque fondé en 1853 à Charleville, caractérisé notamment par des installations consacrées aux études scientifiques et industrielles. Elle a compté parmi ses élèves plusieurs personnalités ardennaises, des scientifiques et industriels mais aussi Arthur Rimbaud ou encore Jules Mary.

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Institution Rossat

Arthur Rimbaud à l'Institution Rossat en 1864 (?) (3ème assis à gauche, à sa gauche son frère Frédéric). Bien que l'origine de cette photo de classe de petit format ne soit pas documentée, la présence sur la photo de Rimbaud est largement admise[2]
Généralités
Pays France
Adresse
Charleville
Cadre éducatif
Formation Humanités

Histoire

L'institution Rossat était un établissement d'enseignement fondé en 1853[3] à Charleville. Elle s'est appelée initialement Institution Liès-Bodart et Rossat. Lès-Bodart était un professeur de la faculté des sciences de Strasbourg, propriétaire des lieux. Rossat était le patronyme de François-Sébastien Rossat, qui était à l'origine de cette institution et l'a animé pendant plusieurs années. Il avait précédemment enseigné lui aussi à la faculté des sciences de Strasbourg. L'institution Rossat se caractérisait notamment par des installations de travaux pratiques dédiées aux études scientifiques et industrielles, et par la mise en place d'un amphithéâtre et d'un gymnase[4],[5].

Ultérieurement, l'établissement est devenu l'institution Barbadaux, l'institution Saint-Rémi[4], puis le lycée polyvalent Saint Paul.

Localisation

L'entrée se faisait au 11, rue de l'Arquebuse, près de la place actuellement appelée Place Winston-Churchill (longtemps place Carnot). L'entrée se distinguait peu de celles des maisons avoisinantes. Après un vestibule, on accédait à une cour (l'établissement comportait plusieurs cours). Le lieu était un ancien couvent de Carmélites[4].

Personnalités liées à l'établissement

L'établissement, au 11 de la rue de l'Arquebuse, recevait des externes et des pensionnaires. Il a accueilli à la fin du Second Empire, plusieurs élèves qui deviendront des personnalités des lettres, des sciences, et de l'industrie[6], notamment :

Notes et références

  1. Jean-Jacques Lefrère, Face à Rimbaud, édition Phébus, 2006.
  2. Jean-Jacques Lefrère, Face à Rimbaud, édition Phébus, 2006.
  3. « Charleville sous le Second Empire » (consulté le )
  4. Jean-Jacques Lefrère, « L'institution Rossat et le collège de Charleville », dans Arhur Rimbaud, Fayard, , p. 41-64
  5. « L'institution Rossat de Charleville et la réforme de l'enseignement », dans Actes du ... Congrès national des sociétés savantes : Section d'histoire moderne et contemporaine, vol. 88, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 173-175
  6. « Arthur Rimbaud à Charleville », sur charleville-tourisme.com
  7. Marcel Ludwiczak, « Balade dans les Ardennes avec Jules Mary », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
  8. A. Henry, « Éloge du professeur A.Railliet », Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, , p. 404 (lire en ligne)
  9. Claude Jeancolas, Vitalie Rimbaud. Pour l'amour d'un fils, Flammarion (lire en ligne), « Des enfants à éduquer, élever, éduquer, aimer à son idée », p. 65-82
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