Incendie de Dacca en 2010
L'incendie de Dacca en 2010 est un incendie qui s'est déclaré dans la ville de Dacca, au Bangladesh, le , et qui a tué au moins 124 personnes (117 sur place, d'autres plus tard à l'hôpital). L'incendie s'est produit dans le quartier de Nimtali, dans le Vieux Dacca (en).
Incendie de Dacca en 2010 | ||
Type | Incendie | |
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Pays | Bangladesh | |
Coordonnées | 22° 19′ 53″ nord, 91° 48′ 44″ est | |
Date | ||
Bilan | ||
Morts | 124 | |
Géolocalisation sur la carte : Bangladesh
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Cause
L'incendie a commencé jeudi soir lorsque le transformateur a explosé après qu'un orage ait balayé la ville, selon la police. Les flammes se sont rapidement propagées à au moins six immeubles d'habitation et à une quinzaine de magasins. L'explosion du transformateur a également plongé la zone dans l'obscurité, rendant la fuite plus difficile[1],[2]. Le chef des pompiers a supposé que le feu était alimenté par des produits chimiques et d'autres produits inflammables stockés dans des magasins. La densité de la zone résidentielle touchée a rendu difficile pour les pompiers d'éteindre l'incendie[3]. De plus, les ruelles étroites du vieux Dacca et les escaliers des vieux bâtiments rendaient difficile l'entrée du matériel des pompiers dans la zone[4]. Les services de secours ont mis plus d'une heure pour arriver sur place, malgré le fait que leur caserne ne se trouve qu'à un kilomètre des lieux de la catastrophe[2].
Victimes
L'incendie a touché plusieurs immeubles résidentiels dans le quartier de Nimtoli[2], et a piégé les résidents à l'intérieur d'appartements[3]. L'incendie a commencé à 22 h 30 et a duré plus de trois heures[5],[6]. Au moins 117 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées[7]. L'incendie a touché une fête de mariage, ce qui a aggravé les pertes[3]. L'un des bâtiments touchés par l'incendie ne disposait pas d'escaliers de secours et ses fenêtres étaient recouvertes de grilles métalliques[8].
Les blessés ont été soignés à l'hôpital du Collège médical de Dacca (en), qui a dû faire face au grand nombre de patients souffrant de brûlures et d'inhalation de fumée[3],[9]. Selon un médecin de l'hôpital, la plupart des décès semblent avoir été causés par l'inhalation de fumée plutôt que par des brûlures[2].
Les opérations de sauvetage ont cessé le [10].
Réactions
Le Premier ministre, Sheikh Hasina, a ordonné une enquête sur l'incendie[11]. Elle a également présenté ses condoléances aux victimes et à leurs familles. Le gouvernement a annoncé que le serait un jour de deuil[12]. L'équipe de cricket du Bangladesh, qui est entrée sur le terrain le lendemain de l'incendie lors de sa tournée en Angleterre, portait un brassard noir en souvenir[13].
Aide financière
Mirza Ali Behrouz Ispahani, le président de M.M. Ispahani, a proposé une aide financière aux victimes[14].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2010 Dhaka fire » (voir la liste des auteurs).
- « At least 40 dead in Bangladesh fire », Reuters, (lire en ligne)
- « Bangladeshi housing-block fire kills dozens », BBC News, (lire en ligne)
- « 85 dead, 100 injured in Bangladesh blaze: police », Agence France-Presse, (lire en ligne[archive du ])
- « Death counts swell to 117 », bdnews24.com, (lire en ligne[archive du ])
- Alice Jones, « Dhaka fire kills at least 77, injures 100 », The Guardian, (lire en ligne)
- Agence France-Presse, « 87 dead, 100 injured in Bangladesh blaze: police », Yahoo! News, (lire en ligne[archive du ])
- Farid Hossain, « Bangladesh fire races through buildings, kills 117 », Associated Press, (lire en ligne[archive du ])
- Mark Dummett, « Dhaka: City of construction death traps », BBC News, (lire en ligne)
- « Midnight-fire kills at least 77 in Bangladesh capital », The Times of India, (lire en ligne)
- Jason Burke, « Dhaka fire kills up to 150 in Bangladesh », The Guardian, (lire en ligne)
- Alex Watts, « At Least 100 Dead in Bangladesh Fire », Sky News, (lire en ligne[archive du ])
- « 114 killed in Bangladesh fire », RTÉ News, (lire en ligne)
- (en) « England's top order perish as new bowlers shine bright », sur Evening Standard, (consulté le )
- (en) « Archived copy » [archive du ]
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