Ils sont fous ces sorciers

Ils sont fous ces sorciers est une comédie française réalisée par Georges Lautner en 1978 et sortie le

Ils sont fous ces sorciers
Réalisation Georges Lautner
Scénario Norbert Carbonnaux
Albert Kantof
Georges Lautner
Claude Mulot
Acteurs principaux
Sociétés de production Lira Films
FR3
Pays d’origine France
Genre Comédie, fantastique
Durée 92 minutes
Sortie 1978


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Julien Picard, modeste employé qui s'apprêtait à aller en vacances en Écosse, doit, au dernier moment et sur ordre de son patron, renoncer à son congé et partir à l'Île Maurice pour y signer un contrat avec La Pallière, inventeur de la bouillabaisse créole. A l'aéroport, il fait la connaissance d'Henri Berger, gagnant d'un concours, puis, sur place, de Marie-Louise, une conférencière. Un soir, après avoir bu un peu trop, Julien et Henri urinent sur un totem sacré. Le sorcier, pour les punir, leur jette un sort : leur vie va devenir un cauchemar, aussi bien sur l'île que chez eux, à Paris...

Fiche technique

Distribution

Eshu-Elegbara, un fripon, intermédiaire entre les divinités et les hommes.
Sculpture d'Oyo, au Nigéria du sud-ouest, vers 1920.

Remarques

Le totem joue un rôle central dans ce film. Ce sont des auteurs comme l'anthropologue Paul Radin qui ont rendu célèbre ce que l'on nomme les fripons. Le fripon est une sorte de « farceur », un petit personnage mythique présent dans toutes les cultures.

Le fripon est l'équivalent du lutin dans les cultures européennes ou du Coyote des Indiens des Amériques. Le fripon « divin » joue des tours pendables, possède une activité désordonnée incessante, une sexualité débordante, etc. Il est selon Paul Radin (1956) un miroir de l’esprit, un « speculum mentis ».

Dans ce film, les héros sont aux prises avec un fripon.

Georges Lautner, le réalisateur du film, y fait jouer sa propre mère, la comédienne Renée Saint-Cyr, dans le rôle d'une conférencière prénommée Marie-Louise, prénom véritable de la comédienne.

La plupart des scènes de cascades en Fiat 131 Supermirafiori de 1978 (en l'occurrence quand la voiture roule très vite en marche arrière sur de longues distances, entre autres) se situent (et ont été tournées) à Cepoy, Châlette-sur-Loing, Fontenay-sur-Loing, Amilly, et Montargis, dans le Loiret. C'est seulement en arrivant dans cette région que le héros se rendra compte qu'il a raté la sortie vers la Porte de Bagnolet. À noter que cette Fiat 131 Supermirafiori à cinq portes de couleur rouge, immatriculée 4588 GM 92, est celle que l'on reverra quelques mois plus tard dans le film Flic ou Voyou du même réalisateur et avec Jean-Paul Belmondo, lors de la scène de l'auto-école (la voiture finit sur deux roues contre un mur).On remarquera dans Ils sont fous ces sorciers que les cascades en Fiat 131 se font avec deux voitures : une cinq portes neuve et, pour les scènes où la voiture doit subir quelques dommages (tonneaux, scène dans l'eau, saut par-dessus les voitures arrêtées au feu rouge), c'est une trois portes plus ancienne maquillée en cinq portes.

Il est amusant de constater que lors de la scène de noyade dans la piscine, Henri Guybet plonge avec un short de bain blanc et qu'ensuite, dans les scènes suivantes, son short est subitement devenu bleu à rayures.

On peut noter que la jeune fille qui, dans ce film, fait du pédalo avec Henri Guybet, tournait à l'époque dans des films X, sous le nom de Marie-Christine Chireix.

Autour du film

Notes et références

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