Beatboxing
Le human beatboxing (« boîte à rythmes humaine » en anglais) consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche et aussi en chantant, en grande partie les percussions (le beatboxer utilise la totalité de l'appareil phonatoire et buccal, contrairement au vocaliste et au multi-vocaliste qui n'utilise que sa voix). C'est une production sonore a cappella (sans accompagnement instrumental) qui, sur le plan strictement technique, est aujourd'hui la seule discipline vocale à regrouper toutes les autres, allant puiser tour à tour dans les techniques du chant et du chant diphonique, les percussions vocales, l'imitation de voix ou d'instruments, les bruitages vocaux, etc.
Origines
Pratiques traditionnelles
L’imitation vocale des percussions est ancienne. Une de ces traditions est née en Inde il y a 600 ans : la tradition des bols. Une « variante » de cette technique est le konnakol[1] (konokol, konakkol ou solkattu) qui est à la fois une tradition de « percussions vocales » et une méthode mnémotechnique utilisée par les percussionnistes d’Inde du Nord pour mémoriser des rythmes complexes. Cette technique ancestrale est aujourd’hui reprise dans le monde entier par des artistes de jazz fusion ou de world music comme John McLaughlin, Daniel Goyone, Trilok Gurtu ou Zakir Hussain.
Une autre de ces traditions anciennes est celle du Kouji chinois, qu'on peut traduire littéralement par "compétence de la bouche" et qui est un art de la performance vocale et du mimétisme qui utilise tous les organes de la parole humaine pour imiter les sons de la vie quotidienne.
Aux États-Unis, parmi diverses traditions rurales, le eefing (ou eeephing, eephing, eeefing, eefin, eefn') apparu au XIXè siècle en Appalachie (région regroupant culturellement le centre et le sud de la chaîne des Appalaches) est une technique vocale similaire au beatboxing, née un siècle plus tôt dans le Tennessee rural. Cette technique véhiculée ensuite par le bluegrass/hillbilly a influencé notamment des rockers tels que Buddy Holly et Carl Perkins dès les années 50, mais aussi des artistes de Soul music comme Diana Ross dans les années 60 et, à sa suite, Michael Jackson dans les années 70.
Certaines traditions africaines utilisent le corps des performeurs pour produire différents sons et également des bruits d’inspirations et d’expirations fréquemment utilisés dans le beatboxing de nos jours.
XXe siècle
Les premières apparitions d’un équivalent au XXe siècle se trouvent dans le jazz. On en trouve en effet les prémices dans le scat, improvisation vocale faite uniquement à partir d’onomatopées. Le scat reste cependant essentiellement mélodique et n’est que rarement utilisé à des fins purement rythmiques et/ou d’imitation de percussions. De la fin des années 1920 à celles des années 1960, quatre frères, les Mills Brothers, se produisent en spectacle et enregistrent de nombreux disques de jazz où non seulement ils chantent, mais imitent en outre les sons d’instruments de musique, tuba, trompette ou trombone.
Plus proche de la pure « human beatboxing », on peut citer le travail précurseur de Don Elliott qui, dès les années 1950, s’est souvent illustré en faisant des « percussions vocales » (cf. ses propres disques ou sa participation aux BOF écrites par Quincy Jones, par exemple la musique de Dans la chaleur de la nuit).
Michael Jackson est celui qui a donné à la human beatbox ses lettres de noblesses, étant capable de réaliser des contrepoints rythmiques complexes tout en chantant une ligne de basse ou des éléments mélodiques. S’il a souvent réalisé ces impressionnantes prestations en studio, pour les démos de ses propres chansons[2] ou lors d’interviews[3], ses propres beatboxing font souvent partie intégrante de ses chansons dans leurs versions définitives (cf. Stranger in Moscow).
C’est enfin le hip hop, en s’inspirant du jazz et en s’appuyant sur le King of Pop, qui a intégré et généralisé ces pratiques pour donner naissance à la forme actuelle du beatboxing.
Hip hop
Au début des années 1970 apparaît dans le Bronx le mouvement artistique, culturel et social du hip-hop.
Le human beatboxing apparaît quelques années plus tard dans les rues du Bronx et de Harlem, l'autre grand ghetto de New York. L’importance du rythme dans le rap, beaucoup plus présent que dans les styles qui le précèdent, amène les premiers beatboxers à cette nouvelle pratique notamment parce qu’il est dès l’origine constitué exclusivement de breaks (passages fortement rythmés) où la batterie est généralement mise en avant.
Avec l’apparition des premières boîtes à rythmes électroniques et l’expansion du MCing à travers la côte Est des États-Unis, leur imitation devient le human beatboxing, en français boîte à rythmes humaine. Cette nouvelle musique au rythme programmé, qui est l’élément principal après le sampling et les scratchs, voit alors naître une technique particulière d’imitation du son de la grosse caisse et de la caisse claire à l’aide des lèvres : c'est la naissance du beatboxing moderne.
Cette technique, ou les diverses techniques qui constituent le beatboxing moderne, trouveront rapidement leur utilité pour les MC qui pourront dès lors poser leurs phrases n’importe où et n’importe quand, pouvant ainsi écrire en ayant toujours un rythme en tête et sans forcément avoir les moyens financiers de posséder une véritable boîte à rythmes.
Expansion
Au début des années 1980, le human beatboxing est progressivement reconnu aux États-Unis grâce au groupe the Fat Boys (dont l'icone Darren "Buff the Human Beat Box" Robinson) et autres figures emblématiques telles que Doug E. Fresh et Biz Markie. Le jazzman multi-récompensé Bobby McFerrin s’inspirera de son incursion dans le style Hip-hop autant que dans ses racines jazz et soul pour, à partir de 1984 et son album The Voice, sortir une majorité d’albums interprétés uniquement à la voix et où le human beatboxing a une place prépondérante. Le human beatboxing se développe alors aussi en Europe, notamment représenté par les Fabulous Trobadors en France.
Dans le même esprit que les battles de rap apparaissent les battles de beatboxing à un contre un, où le vainqueur est désigné par l’enthousiasme du public.
Pendant les années 1990, avec l’apparition de nouvelles musiques électroniques telles que la techno ou le drum and bass, des enfants et adolescents commencent le beatboxing sans forcément connaître son histoire ni sa réalité. La rencontre entre ce qu’ils savent déjà faire et la véritable technique du beatboxing aboutira aux meilleurs beatboxers actuels.
Le beatboxing est alors un phénomène nouveau qui s’étend dans l’underground du monde entier. Ce sont par exemple les débuts de têtes d’affiche telles que Rahzel the Godfather Of Noise avec le groupe de rap alternatif The Roots ; il est l'un des beatboxers les plus connus au monde à l’heure actuelle. Les talents de producteur du beatboxer Killa Kela vont populariser cet art au Royaume-Uni avec sa musique faite de programmations rythmiques buccales. En France, ce sont les Saïan Supa Crew qui amènent concrètement le human beatboxing à la vue du grand public en combinant scratchs vocaux, reprise en beatboxing du tube Ring My Bell ou encore le tube international Angela sur l'album KLR.
Évolution
Simple boîte à rythme additionnelle à son origine, au milieu des années 1980, le human beatboxing est devenu l’art du DJing buccal en ajoutant aux rythmes des imitations de scratchs et des samples repris à la bouche. Dans les années 1990, la tendance est à l’éclectisme et à l’imitation de chansons déjà existantes, souvent impressionnantes de ressemblance avec la version originale.
À la fin des années 1990, le beatboxing a évolué à tel point que ses adeptes arrivent souvent à produire plusieurs sons à la fois. Rahzel commence par chanter If Your Mother Only Knew, sa version de la chanson de Aaliyah « If Your Girl Only Knew », d’autres essaient de beatboxer et rapper simultanément avec leur seule bouche. Kenny Muhammad fait partie des précurseur modernes qui ont contribué à la révolution technique du beatbox et a exercé une influence sur le beatboxing au niveau mondial grâce à l'apport de techniques devenues aujourd'hui universelles (comme par exemple la wind technique reprise quasiment à l'identique par Beasty, champion de France de beatbox 2010).
Dans les années 2000 apparaissent logiquement les premiers championnats officiels, dont le premier championnat du monde en 2005, remporté par Joel Turner (Australie) face à RoxorLoops (Belgique) ; c'est à partir de cette période que le beatbox est littéralement révolutionné par la forte influence des sons électroniques et de l'EDM. Le premier championnat de France a lieu en avec pour vainqueur L.O.S. en solo et PHM (Marseille) en équipe. En 2007, c’est le vice-champion 2006, Micspawn, qui remporte la victoire. En équipe, ce sont les tenants du titre qui remportent une nouvelle fois la première place.
Parallèlement à la technique évolutive des beatboxers, qui s'est largement étoffée, se développe une vraie recherche musicale. Certains utilisent en effet leur talent pour créer leur propre musique grâce à des enregistrements studios, des loopstations (permettant de superposer des sons et d'ajouter des effets), ou encore en formant des groupes avec d'autres beatboxers afin de multiplier les possibilités vocales.
En France, les adeptes de ces nouvelles techniques, inspirées au niveau international par les autrichiens de Bauchklang ou le britannique Beardyman, sont : Sly Johnson, Eklips, Under Kontrol, Ezra, Ekip d'Art-Hifis, PHM, Oslim, Nocifs sound system, Shen Roc, Benjunior, Saro, Berywam, Tez, Caneton ou encore David X.
Le beatboxing est utilisé également par des artistes qui ne font pas de hip-hop, tels que Simeo, Anaïs, Ka Jazz, CocoRosie, Spleen, Camille, Barbatuques, Médéric Collignon, Imogen Heap et Nosfell.
Beatbox dans le monde
Dans le monde
Ce style est pratiqué dans de nombreux pays. Les plus célèbres beatboxers viennent des États-Unis, comme Biz Markie, Doug E. Fresh ou la relève prise par Rahzel (The Godfather of Noise) et Kenny Muhammad (dit The Human Orchestra), mais aussi Michael Jackson, ayant composé la quasi-totalité de ses chansons à partir de son propre beatboxing. Au Royaume-Uni, la principale figure est Killa Kela, mais de nouveaux beatboxers prennent place à l'image de Reeps one. Le beatboxing est un art en pleine expansion et en voie de reconnaissance sociale, à l'image d'Eklips (imitateur-MC doté de cordes vocales qui lui permettent par exemple d'imiter le saxophone ou des rappeurs connus et de faire des reprises en beatboxing), ou encore d'Under Kontrol (groupe de beatboxing champion du monde) qui réalise des performances qui impressionnent au-delà de la scène du beatbox, à l'image des champions du monde Berywam, désormais largement connus et reconnus en France et à l'international depuis leur récente médiatisation (The Voice France, La France a un incroyable Talent, Tu Si Que Vales Italia, America's Got Talent). Le beatbox est ainsi en évolution constante, de nouveaux noms apparaissent sans cesse.
On notera aussi des utilisations non citées comme telles, par exemple celle de Pink Floyd en 1967[4]. D’autres beatboxers sont plus ou moins bien connus, comme Shlomo, qui a participé avec Björk à la chanson Oceania, jouée en ouverture des JO d’Athènes en 2004, ou TyTe, qui a réalisé de nombreux didacticiels pour débutants. Plus récemment, on peut citer le Japonais Hikakin, connu pour son interprétation de la musique de Mario[5], ou encore DJ MY MOUTH en Haïti, qui dévoile en son premier morceau conçu uniquement avec sa bouche et sa voix, intitulé Drop The Beat[6].
Événements importants en Europe :
- Le championnat du monde, qui se déroule tous les 3 ans à Berlin depuis 2005.
- Pratiquement chaque pays européen dispose dorénavant de son championnat national (généralement annuel), contribuant à rendre la discipline plus visible et populaire.
- Un nombre croissant de Battles s'organise tous les ans en Europe (principalement en France, Belgique, Allemagne et Angleterre), comme le Beatboxbattle (championnat du monde) à Kreuzberg (Berlin).
- Le Grand Beatbox Battle, événement mondial organisé en Suisse tous les ans depuis 2009.
Artistes
En France, certains noms restent des figures marquantes des années 1980 : Sheek (membre des « Nec + Ultra »), Salim ou encore FAT vers 1986, Ange B. des Fabulous Trobadors, Caneton.
Dans les années 1990, le Saïan Supa Crew devient la figure majeure du beatboxing français grâce à une médiatisation de large audience à la fin de la décennie avec la sortie de son premier album, KLR. Sly et Leeroy restent d'ailleurs des figures importantes du beatboxing français. On peut aussi noter quelques artistes de cette époque tels que le groupe Human Box avec son single « Funky Time », ou encore diverses apparitions de beatboxing dans des albums français tels que l'Homicide Volontaire d'Assassin ou L'école du micro d'argent de IAM, avec la présence de Rahzel sur ce dernier album.
Le beatboxing a explosé dans les années 2000 grâce à internet, le développement des projets scéniques favorisant la création artistique. Les figures du mouvement français sont aujourd'hui Sly Johnson, Eklips, Under Kontrol, Ezra, Ekip d'Art-Hifis, Natik All, PHM, Tez, L.O.S, Shen Roc, Johnny Madness, Oslim, David X, Bionic Breath Makers, MB14, Colaps, KIM, Fayabraz, Bmg, WaWad, Beatness, Rythmind, Alem, Alexinho, Efaybee, Beasty, BreZ, River ou plus récemment DMN'BASS.
La Chanteuse Camille a également popularisé la discipline aux côtés de Sly « The Mic Buddah » Johnson, ex membre du Saïan Supa et Ezra.
Une application mobile, Incredibox (en), est la 1re apps de jeu vidéo musical sur le sujet du beatboxing ; elle a été créée en 2016 et fait un carton sur les stores d'applications, régulièrement classée dans le top 10 des meilleures applications aux E.U, en Chine, au Canada...
Évènements artistiques
Divers événements permettent de réunir de nombreux beatboxers chaque année, les premiers rassemblements populaires furent :
- Le championnat de France, qui se déplace de ville en ville depuis 2006 ;
- L'annuel Human beatbox festival de Dijon, premier festival à consacrer depuis 2007 une programmation à la création artistique liée au beatboxing ;
- Le TKO qui organise ses battles à Nantes) depuis 2006 ;
- Le Battle Européen de Maurepas qui existe depuis 2009.
Compétitions
2005
- Champion masculin : Joel Turner (Australie)
- Vice-champion masculin : Roxorloops (Belgique)
- Championne féminine : Butterscotch (États-Unis)
- Champion Crew : Joel Turner, Tom Thum (Australie)
2009
- Champion masculin : ZeDe (Suisse)
- Vice-champion masculin : Vahtang (Russie)
- Championne féminine : Bellatrix (Angleterre)
- Vice-championne féminine : Steff La Cheffe (Suisse)
- Crew Champion : Under Kontrol (France)
2012
- Champion masculin : Skiller (Bulgarie)
- Vice-Champion masculin : Alem (France)
- Championne féminine : Pe4enkata (Bulgarie)
- Vice-championne féminine :
- Crew Champion : pas de compétition crew en 2012
2015
- Champion masculin : Alem (France)
- Vice-Champion masculin : NapoM (États-Unis)
- Championne féminine : Kaila (États-Unis)
- Vice-Championne féminine : Sparx (Canada)
- Crew Champion : Beatbox Collective (G.B. : Ball-Zee, Bass6, Bellatrix, BFG, Experimental, Hobbit, MC Zani)
- Vice-Crew Champion : Under Kontrol (France : Micflow, Mr Lips, Tiko, Faya Braz)
- Tag Team Champions : Twen Team'8 (France : Alem et BMG)
- Vice-Tag Team Champions : 4XSample (Allemagne : Chrlorophill et Mando)
2017 (Grand Beatbox Battle)
- Champion masculin: NaPoM (États-Unis)
- Vice-Champion masculin: Hiss (Corée du sud)
2018
- Champion masculin : Alexinho (France)
- Vice-Champion masculin : B-art (Pays-Bas)
- Championne féminine : Kaila (États-Unis)
- Vice-Championne féminine : Chiwawa (Pologne)
- Crew Champion : Berywam (France : Beatness, Rythmind, WAWAD, MB14, Beasty)
- Vice-Crew Champion : The beatbox house (États-Unis : Napom, Gene, Kenny Urban, Amit, Chris Celiz)
- Loopstation Champion : SARO (France)
- Vice-Loopstation Champion : INKIE (Russie)
- Tag Team Champions : Spiderhorse (États-Unis : Gene, Chris Celiz)
- Vice-Tag Team Champions : Mad Twins (Russie: Pash et Jayton)
Grand Beatbox Battle
- Champion masculin: Codfish (Australie)
- Vice-Champion masculin: D-LOW (Royaume-Uni)
- Champion Loopstation: Beatness (France)
- Vice-Champion Loopstation: Balance (Grande Bretagne)
Championnat de France
Depuis 2019 le championnat de France est séparé en deux avec d'un côté la partie LoopStation et de l'autre côté le solo homme/femme le Tag-Team et le Crew.
Angers 2006
- Champion de France Homme solo : L.O.S
- Champion de France Femme solo : Faty
- Champion de France Équipe : PHM
Dijon 2007
- Champion de France Homme solo : Micspawn
- Champion de France Femme solo : (Pas de battle féminin)
- Champion de France Équipe : PHM
Montpellier 2008
- Champion de France Homme solo : Dawan Player
- Champion de France Femme solo : Petit Poney
- Champion de France Équipe : Under Kontrol
Toulouse 2009
- Champion de France Homme solo : Dawan Player
- Champion de France Femme solo : (Pas de battle féminin)
- Champion de France Équipe : Nocifs Sound System
Le Mans 2010
- Champion de France Homme solo : Beasty
- Champion de France Femme solo : Flashbox
- Champion de France Équipe : Nocifs Sound System
Lille 2011
- Champion de France Homme solo : K.I.M.
- Champion de France Femme solo : Flashbox
- Champion de France Équipe : Box Office
Lyon 2013
- Champion de France Homme solo : Alem
- Champion de France Femme solo : Flashbox-G
- Champion de France Équipe : Twenteam'8
Nantes 2014
- Champion de France Homme solo : WaWad
- Champion de France Femme solo : Lexie T
- Champion de France Équipe : Fabulous Wadness
Nantes 2015
- Champion de France Homme solo : Alexinho
- Champion de France Femme solo : Lexie T
- Champion de France Tag Team : D.T.N
- Champion de France Équipe : Team Punk
Paris 2016
- Champion de France Homme solo : WaWad
- Champion de France Femme : (pas de battle féminin)
- Champion de France Tag-Team : costik storm
- Champion de France Équipe (4) : Berywam
Paris 2017
- Champion de France Homme solo : Colaps
- Champion de France Femme : Karlotta
- Champion de France Tag-Team : BERY
- Champion de France Équipe (5) : End Of The Game
- Champion de France loopstation : Robin
Dijon 2018
- Champion de France Homme solo : River'
- Champion de France Femme : Julieta
- Champion de France Tag-Team : Zen'Hit
- Champion de France loopstation : BreZ
Nantes 2019
- Champion de France loopstation : Goatenberg
Angers 2020
- Champion de France Homme solo : Alexinho
- Champion de France femme : Prichia
- Champion de France Tag-Team : Fresh-Tonic
- Champion de France Équipe (5) : S.Q.U.I.D.
LA CUP 2013
Vainqueur : Allemagne (Babeli, Mando, Robeat, Chlorophil)
Deuxième : France (Dawan, Beasty, Alem, BMG)
Troisième : Espagne (Markooz, Lytos, N-Bruto, Musantro)
LA CUP 2014
Vainqueur : Efaybee (France)
Deuxième : Bigben (Belgique)
Troisième : Babeli (Allemagne)
LA CUP 2015 (French Regions)
Vainqueur : Team East (équipe de l'est de la France : Hulk, Samytry, Alem, BMG)
Deuxième : Team West (équipe de l'ouest de la France : Hutch, Scouilla, Beasty, Efaybee)
LA CUP 2016
En cours
Beatboxeurs notables, figures de la scène
Techniques
- Kick (B) : percussion des lèvres.
- La caisse claire (Pff) : avec les lèvres.
- Cymbales (Tsssss) : langue contre le palais.
- Charleston (ts ts ts) : langue contre le palais.
- Basse (Bwou) : voix grave en soufflant et en gonflant les joues.
- Basse (Hum) : bouche fermée utilisant seulement les cordes vocales.
- Basse (Preuuu) : accompagné d’un kick et d’une voix grave et rauque.
- Tik (k) : langue contre le palais en inspirant sans les poumons.
- Tchak (Kch) : forcer sur le fond de la mâchoire en soufflant.
- Scratch (scrith) : aspirer dans le milieu de la lèvre en les étirant
- Shoots (shhh) : faire passer de l'air entre les molaires inférieures et supérieures.
- Crab Scratch (Outch) : aspirer dans le trou entre la main et le pouce.
- BMG Snare (Pfft) : expirer en compressant les lèvres.
- Lips Roll (roooo) : vibration de l'extrémité droite ou gauche de la bouche par inspiration d'air.
- Duranton ou Double Voice (woow) : forcer sur sa voix pour donner un effet de voix double.
- Shawez / Chemin voice (HAAA) : Parler en contractant sa gorge pour créer une voix d'opéra qui doit se faire au niveau de la pomme d'Adam.
Notes et références
- (en) « Konnakol - The Vocal Percussion of South India », sur www.konnakol.org (consulté le ).
- cf. la version démo de Beat it.
- cf. interview d’Oprah Winfrey en 1993, version human beatboxing de « Who is it? ».
- « Pink floyd astronomy domine » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- HIKAKIN sur youtube.
- « DJ MY MOUTH », sur web.facebook.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Vidéos de LA CUP
- (fr) ArteRadio.com - Un reportage sonore sur les origines et le devenir du beatboxing.
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