Ab Urbe condita libri

L'Histoire de Rome depuis sa fondation (en latin Ab Urbe condita libri, littéralement « les livres depuis la fondation de la Ville » [Urbs, la Ville est toujours Rome]) est une œuvre de l'historien Tite-Live dont il entame la rédaction aux alentours de De cette œuvre immense qui couvre en 142 livres, des origines de Rome jusqu'à la mort de Drusus en , seul le quart, soit trente-cinq livres, nous est parvenu, le reste est connu par des abrégés.

Pour les articles homonymes, voir Histoire romaine (homonymie).

Ab Urbe condita libri

Ab Vrbe condita imprimé en 1493

Auteur Tite-Live
Pays Empire romain
Genre annales
Version originale
Langue latin
Titre Ab Urbe condita libri
Lieu de parution Rome antique
Date de parution Ier siècle av. J.-C.
Tite-Live, portrait fictif (1905)

Historique

L'analyse des premiers livres pour en évaluer la date de publication est compliquée par la forte probabilité d'une ou plusieurs rééditions de ces livres avec quelques retouches de son auteur, dont, selon Jean Bayet, l'inclusion au début du livre II d'une préface générale de l'ouvrage dont le style élaboré contraste avec le texte des cinq premiers livres[1]. Dans la narration au premier livre (I, 19,3) de la fondation du temple de Janus et de l'instauration du rituel de fermeture de ses portes en l'absence de guerre, Tite-Live rappelle la répétition de ce rite par Auguste, titre qu'il n'adopte qu'en l'an 27 avant notre ère. La fermeture des portes du temple de Janus ayant eu lieu en puis à nouveau en , ce passage a été écrit peu après cette dernière date[2].

Selon Jean Bayet, la précédente et première rédaction du livre I se situerait entre 31 av. J.-C. et 29 av. J.-C., lors de la restauration par Auguste du Temple de Jupiter Férétrien : Tite-Live évoque cette restauration au livre IV, 20, 7, mais n'en fait aucune mention à la fondation par Romulus, citée au livre I, 0, 6-7[2].

En conclusion, les historiens situent communément une première rédaction du livre I après la bataille d'Actium en , suivie d'une édition remaniée des premiers livres, vraisemblablement du livre I au IV, entre et [3].

Pour la suite de la parution, la rédaction des livres VI à CXX s'échelonne entre environ et 14 ap. J.-C., moment de la mort d'Auguste, soit en moyenne à peu près deux livres et demi par an[4]. Le rythme s'accélère ensuite jusqu'au dernier livre CXLII et au décès de Tite-Live situé en 17 ap. J.-C., soit vingt et un ou vingt-deux livres en trois ans, une production qui témoigne de la hâte et de la virtuosité d'un écrivain âgé rapportant des faits qui lui étaient contemporains[5]

Description

Cent quarante-deux livres

Cette œuvre est organisée en groupes de 10 livres (parfois en groupes de 5), traditionnellement nommés « décades » au Moyen Âge, terme que Tite-Live n'emploie jamais et qui n'est attesté qu'à partir de 496, par une lettre du pape Gélase Ier. Il est possible que ce regroupement soit motivé par des raisons d'édition, lorsque les copistes ont substitué la présentation en codex groupant plusieurs livres aux séries de volumen d'un livre chacun[6].

Les livres qui sont restés concernent l'histoire des premiers siècles de Rome depuis sa fondation jusqu'en , puis, dans les troisième, quatrième et cinquième décades, le récit de la deuxième guerre punique et de la conquête par les armes romaines de la Gaule cisalpine, de la Grèce, de la Macédoine, et d'une partie de l'Asie Mineure. Le dernier événement important qui s'y trouve relaté est le triomphe de Paul Émile à Pydna en [7].

Préface de Tite-Live

Dans sa préface, Tite-Live dit « Quant aux récits relatifs à la fondation de Rome ou antérieurs à sa fondation, je ne cherche ni à les donner pour vrais ni à les démentir : leur agrément doit plus à l'imagination des poètes qu'au sérieux de l'information ». Il se montre critique vis-à-vis de ce qu’il juge comme une décadence de Rome (qui n’a pas encore atteint son apogée) et exalte les valeurs qui ont fait la Rome éternelle.

Cette préface livre l'objectif de Tite-Live : commémorer les hauts faits de Rome, la cité devenue maîtresse du monde, présenter les hommes et les mœurs et les moyens à l'origine de la grandeur de la ville et la décadence morale à l'époque des guerres civiles, de façon que les lecteurs puissent tirer les enseignements de l'Histoire[8]. C'est donc à la fois un ouvrage de dialectique et de morale. Ses méthodes sont celles du Grec Isocrate, du IVe siècle av. J.-C..

Ses sources

Selon la pratique habituelle des auteurs antiques, Tite-Live ne cite pas ses sources, sauf lorsqu'il lui parait nécessaire de les discuter et choisir une version parmi plusieurs divergentes, ce qui donne ponctuellement quelques noms comme Fabius Pictor, qu'il oppose à Calpurnius Pison, ou Valerius Antias, dont il moque des détails d'une précision invraisemblable[9]. Ses sources sont les annalistes romains antérieurs ou des historiens grecs, dont les œuvres sont le plus souvent perdues. Il se fie surtout aux sources écrites, mais ne recourt que rarement aux archives originales : par exemple, lorsqu'il constate une divergence d'indication des consuls de l'année entre Lucius Aelius Tubero et Caius Licinius Macer, il ne se reporte pas aux livres de lin des archives officielles et considère la question comme insoluble[10]. À la décharge de Tite-Live, Jean Bayet rappelle que cette paresse à refaire le travail des historiens antérieurs s'est poursuivie chez les chroniqueurs du Moyen Âge[11].

Des philologues allemands du XIXe siècle comme Heinrich Nissen (1839-1912) et Wilhelm Soltau (1846-1924) ont mené une recherche minutieuse, dite du Quellenvorschung Recherche des sources »), pour identifier les textes des annalistes utilisés dans les récits de Tite-Live, essentiellement dans les livres les mieux connus, des quatrième et cinquième décades. Selon Soltau, Tite-Live ne pouvait consulter qu'un auteur à la fois, étant donné l'impossibilité de manipulation de plusieurs rouleaux (volumen) en même temps. Donc chaque passage de Tite-Live serait transcrit à partir d'un seul auteur, pour ensuite copier un autre en changeant de volume. Pour Jean Bayet, cette hypothèse simplificatrice ne cadre pas avec l'homogénéité de style de Tite-Live, difficile à maitriser en passant sans arrêt d'une transcription à une autre. De surcroit, elle oublie la technique de travail à partir d'extraits, communément pratiquée dans l'antiquité, et elle sous-estime chez Tite-Live les capacités de mémorisation d'auteurs lus préalablement. Les études postérieures à Soltau admettent que Tite-Live a procédé par synthèse de sources multiples[12].

Pour la troisième décade sur la seconde guerre punique, Tite-Live a largement utilisé Polybe, mais aussi Lucius Coelius Antipater, auteur d'un ouvrage consacré à cette guerre, Valerius Antias, Quintus Claudius Quadrigarius, vraisemblablement Fabius Pictor et Lucius Cincius Alimentus, contemporains du conflit, peut-être Caius Acilius et le poète Ennius, et d'autres annalistes dont on ignore le nom[13].

Dans les quatrième et cinquième décades, l'utilisation de Polybe est certaine pour les événements de l'Orient hellénistique. Soltau croit identifier Calpurnius Pison et Valerius Antias pour les faits urbains propres à la ville de Rome, le même Antias et Quadrigarius pour les interventions en Espagne et en Italie du nord. Enfin Caton l'Ancien aurait été mis à contribution dans plusieurs chapitres des livres XXXIV et XXXIX[14].

Enfin, pour la première décade, l'incertitude est grande : l'influence des annalistes du Ier siècle av. J.-C. Lucius Aelius Tubero, Caius Licinius Macer et Quintus Claudius Quadrigarius semble prouvée, mais la restriction de Soltau à ces seuls auteurs avec des traces nombreuses de Fabius Pictor et de Valerius Antias n'est pour Jean Bayet qu'un minimum. De surcroit, Bayet critique l'analyse simplificatrice de Soltau du premier livre, pour lequel il ne retient que des contributions d'Antias et de Tubero, et exclut la possibilité de celles de Fabius Pictor, de Cincius, de Cassius Hemina, de Pison, de Macer et de Varron[15].

Plan général de l'ouvrage

Ab Urbe condita, 1714

Le plan de l'ouvrage se repère lorsque Tite-Live insère dans certains livres des préfaces ou des préambules, synthèses servant de transition. En revanche, préfaces et préambules sont omis des Periochae. La répartition proposée par Jean Bayet est la suivante[16] :

Dans cette Histoire de Rome se trouve également la première uchronie connue au livre IX : Tite-Live imaginant le monde si Alexandre le Grand était parti conquérir l'ouest et non l'est de la Grèce.

Transmission et abrégés

Un des papyrus d'Oxyrhynque contenant l'abrégé.

Trente-cinq livres seulement sur 142 sont parvenus à l'époque moderne : la première décade (livres I à X), la troisième, la quatrième et la moitié de la cinquième décade (livres XXI à XLV)[18]. On sait que l'œuvre complète fut lue jusqu'en 401. Selon la thèse de plusieurs auteurs, bien qu'aujourd'hui assez controversée, les pertes viendraient de Grégoire le Grand qui aurait fait brûler bon nombre de manuscrits favorables au paganisme, Tite-Live inclus[19],[20]. Une autre version indique qu'une purge massive de l'historien fut décidé par l'empereur Caligula. De l'antiquité à l'époque contemporaine, plusieurs témoignages ont signalé la découverte de livres disparus, des annonces fausses mais la quête du « Tite-Live perdu » fut plutôt populaire dans l'histoire et la littérature[21].

Les autres livres ne sont connus que par des fragments et des citations d'auteurs postérieurs, Tite-Live fut beaucoup lu, notamment par Florus, Eutrope, Justin ou Orose. Il est fort probable que vu sa grande taille, l'Histoire fut souvent résumée et abrégée[22], les abréviations, pourtant pas mentionnées par les contemporains, se substituant souvent à l'œuvre complète[20].

Près de 85 fragments sont comptabilisés comme ceux de Tite-Live (ce nombre inclus quatre fragments considérés comme douteux et quatre fragments de Sénèque l'Ancien et Quintilien sur l'œuvre oratoire de Tite), le nombre paraît faible face à la popularité de l'œuvre. Les fragments ne sont considérés comme tels que si le rédacteur cite explicitement Tite-Live. Même s'il faut prendre avec précautions certaines citations, les auteurs n'ayant pas une bonne méthodologie, la citation pouvant être douteuse. Leurs publications furent souvent désordonnées et ne furent que tardivement éditées. Leur qualité est souvent médiocre, Tite-Live servant plus comme nom d'autorité, les citations sont souvent trop brèves pour en retirer une découverte majeure et quelquefois racontent des événements erronés. Le fragment le plus long, que l'on juge avec le recul « décevant », étant celui du livre XIC, sur un palimpseste de la bibliothèque vaticane (découvert en 1772, raconte les événements de -77 et -76 sur la guerre sertorienne)[23].

Un résumé nous parvint, qu'on nomme épitomé ou periochae. Ce résumé, avec des longueurs variables (2 à 95 lignes), abrège livre par livre (sauf les livres CXXXI et CXXXII mais il semble que leurs résumés auraient été en partie transférés dans la periocha du livre CXXLI), permet de cerner le contenu, on est proche d'une table des matières ou d'un résumé bref[24]. On ne connaît ni l'auteur (les hypothèses donnant Florus et Tite-Live lui-même et ses fils ne sont pas valides) ni la date de ces abrégés (la fourchette proposée varie entre le IIe et le IVe siècle). La méthode de travail de l'abréviateur est aussi inconnue, car seul le quart de l'œuvre est conservée et donc peut être croisée. Le texte des abrégés est progressivement lacunaire, les thèses hésitent entre les livres de Tite-Live plus courts ou l'abréviateur qui accéléra la tâche. Il existe de nombreux points de divergences, plusieurs données ou faits diffèrent en comparant les periochae, les livres conservés ou les historiens citant Tite-Live. Il s'agit très probablement de variations de la tradition historique, influencées par l'époque de rédaction de l'abrégé. Une hypothèse, aujourd'hui décriée bien qu'en vogue au XIXe et XXe, soutenue notamment par Théodore Mommsen, indiquerait que ces abrégés dérivent d'une Epitome Liuiana, théorisant une source intermédiaire entre les periochae conservées et les livres complets[20].

Un autre abrégé, sans aucun lien avec la tradition manuscrite, fut retrouvé de manière très fragmentaire sur le papyrus d'Oxyrhynque 688[20].

Manuscrits

Quinze manuscrits de la première décade sont parvenus à l'époque moderne[25] :

  • Le Veronensis, conservé à la bibliothèque capitulaire de Vérone. C'est un palimpseste découvert en 1818 par Angelo Mai. Sous un recueil datant IXe siècle, il contenait la plus ancienne version connue de la première décade de Tite-Live, copiée au IVe siècle[26].
  • L'Aginnensis, conservé au British Museum, acquis par les comtes d'Oxford à la bibliothèque des Jésuites d'Agen, copie commencée en Italie au milieu du XIIIe siècle, terminée au XIVe siècle.
  • Le Bambergensis, conservé à la bibliothèque de Bamberg, de datation discutée, Xe siècle ou XIe siècle.
  • Le Dominicanus, conservé à la bibliothèque Laurentienne de Florence, copié au monastère dominicain de Saint Marc au XIe siècle ou au XIIe siècle avec des corrections du XIVe siècle.
  • L'Einsiedlensis, conservé à la bibliothèque de l'abbaye bénédictine d'Einsiedeln, en Suisse, probablement du Xe siècle. Incomplet, il ne comporte que le début du livre I et la partie entre IV, 30 et VI, 36.
  • Le Floriacensis, conservé à la Bibliothèque nationale de France, provenant de l'abbaye de Fleury. Datant du IXe siècle et contenant la première Décade à part deux lacunes, c'est un des plus anciens manuscrits.
  • Le Harleianus prior, conservé au British Museum. Provenant du diocèse de Trèves, il ne contient que les huit premiers livres et date de la fin du Xe siècle.
  • Le Leidensis, conservé à la bibliothèque de l'université de Leyde, du début du XIIe siècle ou peut-être du XIe siècle, contient toute la Décade.
  • Le Mediceus, conservé à la bibliothèque Laurentienne de Florence. Datant de la fin du Xe siècle ou du début du XIe siècle. Du début du XIe siècle, il présente des lacunes.
  • L'Oxoniensis, provenant du collège des Jésuites de Clermont et conservé à la bibliothèque Bodléienne de l'université d'Oxford. Copié au début du XIe siècle, il présente des lacunes.
  • Le Parisiensis, conservé à la Bibliothèque nationale de France. Du début du Xe siècle, c'est un des plus anciens manuscrits.
  • Le Romanus, conservé à la bibliothèque Vaticane. Il semble être du milieu du XIe siècle, avec des corrections du XIVe siècle.
  • Le Sorbonicus, conservé à la Bibliothèque nationale de France, manuscrit de la Sorbonne de la fin du XIIIe siècle ou du XIVe siècle, il ne contient que la première Décade.
  • Le Thuaneus, conservé à la Bibliothèque nationale de France. Lacunaire, il ne contient que les livres VI à X. Il pourrait dater de la fin du VIIIe siècle ou du début du IXe siècle
  • L'Upsaliensis, conservé à la bibliothèque de l'Académie d'Upsal. Daté de la fin du Xe siècle ou plus probablement du XIe siècle.

Pour ce qui est des abrégés, un total de 87 manuscrits fut comptabilisé[20].

Notes et références

  1. Jean Bayet, p. XVII
  2. Jean Bayet, pp. XVII-XVIII
  3. Jacques Heurgon, p. 12
  4. Jean Bayet, p. XIX
  5. Jean Bayet, p. XVI
  6. Jean Bayet, p. XV-XVI
  7. Jacques Heurgon, p. 10
  8. Jacques Heurgon, p. 11
  9. Annette Flobert, p. 42
  10. Tite-Live, IV, 23, 2
  11. Jean Bayet, p. XXVI
  12. Jean Bayet, pp. XXVI-XXIX
  13. Jean Bayet, pp. XXIX-XXXI
  14. Jean Bayet, p. XXIX
  15. Jean Bayet, p. XXXI-XXXII
  16. Jean Bayet, pp. XII à XV
  17. Annette Flobert, pp. 626-627
  18. Jacques Heurgon, pp. 8-10
  19. « Éditer Tite-Live : les problèmes du livre IX », sur Historiographie antique, . C'est également la thèse développée par Nisard dans l'édition des Periochae.
  20. Introduction générale à l'édition Budé des Abrégés de l'Histoire de Tite-Live (tome XXXIV, en deux volumes)
  21. Berthold Louis Ullman, « The Post Mortem adventures of Livy », 1945, republié dans Studies in the Italian Renaissance, 1973
  22. "Tite-Live, une histoire de livres"
  23. Tite-Live, Histoire romaine, t. XXXIII : Livre XLV. Fragments, Les Belles lettres, coll. « Collection des universités de France », « Fragments (Fragmenta) »
  24. .Jean Bayet, p. XII, note 1
  25. Jean Bayet, p=LXXVII
  26. Paul 1997, p. 99

Éditions

Éditions électroniques

Éditions sur papier

  • Les Décades qui se trouvent de Tite-Live en langue françoise : la première, par Blaise de Vigenere avec des annotations & figures pour l'intelligence de l'antiquité romaine : plus une description particulière des lieux :& une chronologie générale des principaux potentats de la terre. La tierce, tournée autrefois par Jean Hamelin de Sarlac...Le reste de la traduction d'Anthoine de la Faye

édit. À Paris, chez Nicolas Chesneau, rue sainct Jaques, au chesne verd, M.D.LXXXIII.

  • Titi Livii historiarum libri XCI fragmentum ἀνέκδοτον ; descriptum et recognitum, Rome, 1773, in-4°. Ce fragment, découvert par Vito Maria Giovenazzi dans un manuscrit palimpseste de la Bibliothèque vaticane, est relatif à la guerre de Sertorius. Il a été publié par Francesco Cancellieri qui joignit aux notes de Giovenazzi celles de Paul Jakob Bruns, philologue allemand, lequel partagea avec Giovenazzi l’honneur de cette découverte.
  • Histoire romaine, en sept livres, trad. Annette Flobert, Flammarion, 1993-1999, Paris.
    • Tite-Live (trad. Annette Flobert, préf. Jacques Heurgon), Histoire romaine, livres I à V : De la fondation de Rome à l'invasion gauloise, , 644 p.
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres VI à X : La Conquête de l'Italie, traduction d'Annette Flobert
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres XXI à XXV : La Seconde Guerre punique I, présentation et traduction par Annette Flobert
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres XXVI à XXX : La Seconde Guerre punique II, présentation et traduction par Annette Flobert
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres XXXI à XXXV : La Libération de la Grèce, présentation et traduction par Annette Flobert
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres XXXVI à XL : Les Progrès de l'hégémonie romaine I, présentation et traduction par Annette Flobert
    • Tite-Live, Histoire romaine, livres XLI à XLV : Les Progrès de l'hégémonie romaine II, présentation, répertoire des noms géographiques et traduction par Annette Flobert
  • Historiens de la République, t. I : Tite-Live : Histoire romaine. Salluste, Gallimard, coll. Pléiade, 1088 p.
    • Livres I à V : les origines de Rome, traduction et notes de Gérard Walter
    • Sommaires des livres VI à XX : la renaissance de Rome après l'invasion Gauloise, traduction de Gérard Walter
    • Livres XXI & XXII : la guerre d'Hannibal, traduction et notes de Gérard Walter
    • Sommaires des livres XXIII à CXLII : Rome depuis le désastre de Cannes jusqu'à la fin du régime républicain, traduction de Gérard Walter
  • Histoire romaine, Les Belles Lettres, Collection des universités de France « Budé », Série latine (volumes bilingues)
    • Tite-Live (trad. Gaston Baillet, préf. Jean Bayet, postface Raymond Bloch), Histoire romaine, Livre I, (1re éd. 1940), 269 p. (ISBN 978-2-251-01281-0)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. II : Livre II, texte établi par J. Bayet et traduit G. Baillet, appendice de R. Bloch. VIII - 229 p. (ISBN 978-2-251-01282-7)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. III : Livre III, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, VIII - 276 p. (ISBN 978-2-251-01283-4)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. IV : Livre IV, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, VIII - 258 p. (ISBN 978-2-251-01284-1)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. V : Livre V, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, VIII - 265 p. (ISBN 978-2-251-01285-8)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. VI : Livre VI, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, VIII - 214 p. (ISBN 978-2-251-01286-5)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. VII : Livre VII, texte établi par J. Bayet et traduit par R. Bloch, VIII - 199 p. (ISBN 978-2-251-01287-2)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. VIII : Livre VIII, texte établi et traduit par Ch. Guittard et R. Bloch, CXXX - 229 p. (ISBN 978-2-251-01334-3)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XI : Livre XXI, texte établi et traduit par P. Jal, LXXXII - 216 p. (ISBN 978-2-251-01345-9)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XIII : Livre XXIII, texte établi et traduit par P. Jal, LXVIII - 138 p. (ISBN 978-2-251-01421-0)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XIV : Livre XXIII, texte établi et traduit par P. Jal, LII - 212 p. (ISBN 978-2-251-01438-8)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XV : Livre XXV, texte établi et traduit par F. Nicolet-Croizat, LXXXIV - 215 p. (ISBN 978-2-251-01361-9)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XVI : Livre XXVI, texte établi et traduit par P. Jal, LVI - 254 p. (ISBN 978-2-251-01355-8)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XVII : Livre XXVII, texte établi et traduit par P. Jal, LXVII - 252 p. (ISBN 978-2-251-01409-8)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XVIII : Livre XXVIII, texte établi et traduit par P. Jal, LXI - 251 p. (ISBN 978-2-251-01391-6)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XIX : Livre XXIX, texte établi et traduit par P. François, CXII - 288 p. (ISBN 978-2-251-01377-0)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXI : Livre XXXI, texte établi et traduit par A. Hus, CXLIV - 203 p. (ISBN 978-2-251-01289-6)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXII : Livre XXXII, texte établi et traduit par B. Mineo, LVIII - 192 p. (ISBN 978-2-251-01431-9)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXIII : Livre XXXIII, texte établi et traduit par G. Achard, XCI - 116 p. (ISBN 978-2-251-01422-7)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXV : Livre XXXV, texte établi et traduit par R. Adam, XCVIII - 234 p. (ISBN 978-2-251-01436-4)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXVI : Livre XXXVI, texte établi et traduit par A. Manuélian, CXL - 206 p. (ISBN 978-2-251-01319-0)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXVII : Livre XXXVII, texte établi et traduit par J.-M. Engel, CXXXIII - 273 p. (ISBN 978-2-251-01290-2)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXVIII : Livre XXXVIII, texte établi et traduit par R. Adam, CIV - 313 p. (ISBN 978-2-251-01291-9)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXIX : Livre XXXIX, texte établi et traduit par A.-M. Adam, CXLIII - 293 p., (ISBN 978-2-251-01373-2)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXX : Livre XL, texte établi et traduit par Ch. Gouillart, CXXXV - 235 p. (ISBN 978-2-251-01333-6)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXXI : Livres XLI-XLII, texte établi et traduit par P. Jal, XCII - 368 p. (ISBN 978-2-251-01292-6)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXXII : Livres XLIII-XLIV, texte établi et traduit par P. Jal, CLI - 321 p. (ISBN 978-2-251-01293-3)
    • Tite-Live, Histoire romaine, T. XXXIII : Livre XLV. Fragments, texte établi et traduit par P. Jal, CXXV - 416 p. (ISBN 978-2-251-01294-0)
    • Abrégés des livres de l'Histoire romaine de Tite-Live, T. XXXIV, 1re partie : Periochae transmises par les manuscrits (Periochae 1-69), texte établi et traduit par P. Jal, CXXIV - 236 p. (ISBN 978-2-251-01324-4)
    • Abrégés des livres de l'Histoire romaine de Tite-Live, T. XXXIV, 2e partie : Periochae transmises par les manuscrits (Periochae 70-142) et par le papyrus d'Oxyrhynchos, texte établi et traduit par P. Jal, 234 p. (ISBN 978-2-251-01327-5)
  • Les Origines de Rome. Histoire romaine, livre I, traduction Gérard Walter, édition bilingue de Dominique Briquel, Gallimard, « Folio classique », 1968, 2007

Bibliographie

  • Jeannine Fohlen, Colette Jeudy, Adriana Marucchi, Élisabeth Pellegrin et Yves-François Riou, « Notes sur quelques manuscrits de textes classiques latins conservés à la Bibliothèque Vaticane », Revue d'histoire des textes, no 1, , p. 190-192, 195-196 (lire en ligne)
  • François Paul, « Tite-Live XXIX, du manuscrit à l'histoire. Du parchemin à l'édition critique : Mélanges Claude Domergue 1. », Pallas, no 46, , p. 97-111 (lire en ligne)
  • Jean-Claude Richard, « Titvs Livivs, Ab urbe condita libri XXVI-XXVII, éd. P. G. Walsh », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no 1, , p. 82 (lire en ligne)
  • Paul Jal, « Tite-Live et le métier d'historien dans la Rome d'Auguste », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, (lire en ligne)
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