Histoire des voies urbaines de Vesoul

L'Histoire des voies urbaines de Vesoul retrace les principaux monuments, dates et événements liés aux rues, places, ponts du centre-ville de Vesoul.

Diverses voies du centre historique de Vesoul

Historique

Les plus anciennes voies de la ville de Vesoul se situent dans le vieux quartier. Les rues, places et ponts historiques de la commune font partie de l'histoire de Vesoul car elles représentent l'urbanisation de la cité et l'évolution des quartiers contigus. La plupart des anciennes voies vésuliennes abritent de nombreux monuments historiques et remarquables. La plupart des noms des rues sont des noms de personnalités connues dans la région ou dans le pays mais aussi des personnalités de notoriété locale comme des maires ou des députés. Le nom des voiries vésuliennes sont également puisées dans l'histoire de la cité.

Certaines découvertes dans la morphologie urbaine et des sols des rues du centre-ville de Vesoul ont prouvé inconditionnellement que des romains étaient dans la cité de Vesoul et même que des maisons romaines ont été construites. En effet des travaux réalisés durant la moitié du XIXe siècle, principalement dans la rue du Palais, rue de la Halle et rue Saint-Georges, ont permis la découverte de débris de bâtiments antiques.

Plan du centre-ville

Les voies du quartier ancien ont été créées afin de former un plan milésien, c'est-à-dire un plan où les rues sont rectilignes et en angle droit.

Carte du Vieux-Vesoul

Rues du centre-ville

Rue de l'Aigle-Noir

La rue de l'Aigle-Noir

Cette rue se trouve entre la rue de la préfecture et la rue Paul-Morel

Rue des Annonciades

La rue des Annonciades a été nommée ainsi en raison de la présence de l'ancien couvent des Annonciades qui se situe à l'extrémité de cette voirie, rue des Ursulines. Cette rue relie la rue des Ursulines et la rue de Mailly au niveau de l'intersection du bas de la rue Vendémiaire et de la rue Petitclerc qui prolonge cette dernière et aboutit dans la rue Gevrey.

Rue d'Alsace-Lorraine

La rue d'Alsace-Lorraine (autrefois appelée Grande rue) était auparavant la délimitation sud de la cité, elle marquait l'entrée de la ville avec une porte de ville nommée Porte Basse, cette porte fut détruite durant le Moyen Âge. Elle est tenante de la rue du docteur Gevrey et de la rue Roger Salengro à la rue George Genoux. La rue d'Alsace-Lorraine était le Faubourg Bas et s'opposait au Faubourg Haut (sur les versants de la colline de la Motte)[1]. La voie abrite des bâtiments du XVIe siècle et du XVIIe siècle, à plusieurs étages, dont le rez-de-chaussée est occupé par les arcades des commerces[2]

La rue d'Alsace-Lorraine était associée à une rue juive et même un quartier juif car de nombreux éléments faisait apparaître la voirie comme un rassemblement de juifs. La plus importante synagogue de la région y était située. Au Moyen Âge, et plus précisément au Moyen Âge tardif (XIIIe et XIVe siècles), la rue d'Alsace-Lorraine était autrefois le lieu d'affaire de la famille Héliot de Vesoul, une célèbre famille de commerçants juifs qui investissaient dans toute l'Europe. Grâce à cette famille de commerçants, les Héliots et leurs collaborateurs faisaient de la rue d'Alsace-Lorraine le centre de commerce, bancaire et économique juif de toute la France et des pays contigus. (d'où l'ancien nom de la rue, le "Quartier Juif", car il y avait des commerçants et banquiers juifs, des édifices juifs importants, dont une synagogue…)

La rue d'Alsace-Lorraine est notamment le lieu de naissance de personnalités célèbres comme le peintre Jean-Léon Gérôme en 1824 et le résistant Raymond Aubrac en 1914…

Rue des Boucheries

Cette rue fut nommée ainsi car autrefois l'abattoir de Vesoul était situé dans cette rue.

L'hôtel particulier nommé hôtel Simon Renard se trouve au numéro 14 d'une section de cette rue rebaptisée Rue Simon Renard, en 2014. Il était la résidence de Simon Renard, (1513-1573), ambassadeur et conseiller de l'empereur Charles Quint[3] et de son fils Philippe II d'Espagne. La rue des Boucheries et son prolongement, la rue Simon Renard, donnent sur la rue Georges Genoux.

Rue Georges-Genoux

La rue Georges-Genoux est située en plein centre-ville de Vesoul, elle fait partie des cinq principales voies commerçantes de la ville. Elle commence au bas de la rue d'Alsace-Lorraine et finit au niveau de la rue Leblond et de la place de la République. La rue des Boucheries traverse la rue Georges-Genoux pour rejoindre la rue du Breuil. La rue Simon Renard (autrefois Rue des Boucheries (dont une partie est restée ainsi nommée) conduit au centre historique. La rue Georges-Genoux est longue d'un peu moins de 250 mètres. La rue est desservie par les lignes A2 et B2 du réseau de transport en communs VBus+

La rue Georges-Genoux

Au Moyen Âge, Vesoul est entourée de remparts et de murailles. Par rapport à la cité fortifiée, la rue Georges-Genoux se trouvait à l'extérieur des remparts, elle était la voie qui entourait en délimitant la cité vésulienne. Cependant, elle n'existe pas à cette époque, il n'y avait pas de maisons qui bordaient excepté les remparts du côté nord de la rue. La rue Georges-Genoux était un canal, qui avait pour rôle de délimiter la cité et donc d’augmenter la difficulté des intrusions au sein de Vesoul durant les périodes de guerre du Moyen Âge. Ce petit canal a été creusé par les hommes et confluait avec la rivière du Durgeon. Le canal était dénommé "Pouilleuse" ou également "Périlleuse". Il avait le tracé exact de l'actuelle rue Georges-Genoux. Au croisement du Faubourg Bas (actuel rue d'Alsace-Lorraine) et de la Pouilleuse (actuel rue Georges-Genoux), un moulin tournait grâce à la Pouilleuse. Située sur la Pouilleuse, ce moulin se trouvait juste à côté de la Porte Basse, une des nombreuses portes de Vesoul qui fut détruite au Moyen Âge. Un pont-levis était situé sur ce canal pour pouvoir le franchir quand les hommes sortaient de la cité fortifiée[4].

À la fin du Moyen Âge, la population de la petite cité de Vesoul grandit de plus en plus. C'est alors qu'on décida d'enlever l'eau de la "Pouilleuse", qui passait au bas de la cité, et de supprimer le moulin situé en bas du Faubourg-Bas (actuel rue d'Alsace-Lorraine), pour pouvoir agrandir la superficie de la ville et donc accroître la démographie de Vesoul. Après que le canal Pouilleuse ait disparu, l'extension de l'urbanisation de la ville pouvait se faire. Les premières maisons ont commencé à se construire hors des murailles, puis des rues ont commencé à se former à l'extérieur des remparts de la cité. Quand les habitants firent supprimer la Pouilleuse, des habitations ont commencé à se construire sur les bords de l'ancien petit canal et donc à l'extérieur de la cité. Cette opération était jugée dangereuse car, à cette époque Vesoul était une ville qui était de nombreuses fois assiégée. Le sol de l'ancien canal fut recouvert et mis à niveau pour permettre donc de circuler. C'est alors que cette nouvelle voie pris un nom historique : la rue des Murs, car elle était située sur les bords des murs de la petite ville. La rue des Murs fut ainsi nommé car cette rue, complètement droite, était parallèle aux murailles de la ville de Vesoul. Au début du XIXe siècle, cette rue fut élargie pour être aux normes de la route impériale de Besançon à Metz, car cette voie y passait[B 1]. A la moitié du XIXe siècle, la rue des Murs prend le nom de rue Georges-Genoux en hommage à Georges Genoux-Prachée, conseiller de préfecture à Vesoul et député de la Haute-Saône. Né le et mort le à Vesoul, il repose désormais dans l'ancien cimetière de Vesoul[5].

À la fin des années 1990, la rue Georges-Genoux est ré-aménagée. Les trottoirs sont élargis et refaits avec des pierres calcaires. Durant les saisons estivales, des arbustes sont posés sur les trottoirs de la rue Georges-Genoux pour moderniser le dynamisme commercial de cette zone très fréquentée. La rue Georges-Genoux abrite plus d'une cinquantaine de commerces[6]. Au cours des années 2000, la rue Georges-Genoux est l'une des voies les plus fréquentées du centre-ville avec entre 5 000 et 6 000 véhicules qui y circulent quotidiennement. Le , des travaux de curage ont eu lieu toute la journée dans la rue Georges-Genoux[7].

Rue Gevrey

Cette rue tire son nom d'un ancien bienfaiteur de la ville : le docteur Jean-Claude Gevrey. Elle était autrefois nommée rue du Centre.

Rue de la Halle

La rue de la Halle

La rue de la Halle permet d'accéder aux halles de Vesoul, depuis la rue du Palais. Cette voie se nommait autrefois Rue des Cannes[8]. Le nom de "Rue des Cannes" viendrait apparemment de la zone marécageuse qu'était la rue durant les siècles précédents. Le nom de Cannes a été gardé pour être remplacé par "Rue de la Halle". Cette petite rue relie la rue du Palais (de justice) et la place de la République.

Rue de Mailly

La rue de Mailly

Cette rue fut nommée "de Mailly" pour commémorer le premier maire de Vesoul après la Révolution. Né à Vesoul, le et mort le , Antoine Mailly fut maire de la ville de 1800 à 1813. Il a également été le secrétaire de Voltaire, député politique et le premier président de la société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône. Cette rue relie le bas de la rue Vendémiaire (au niveau de l'Hôtel de Magnoncourt) et la rue Baron Bouvier (au niveau de la place du Grand Puits).

Rue du Palais

Cette rue fut appelée ainsi car elle permet de rejoindre le palais de justice depuis la rue Saint-Georges.

La rue du Palais

La rue du Palais était la rue ou était situé le cimetière de Vesoul durant le XVIIIe siècle, jusqu'en 1770. Il se trouvait sur l'actuel groupement de maisons qui se situe entre la rue Saint-Georges et la rue de la Halle. Auparavant, le cimetière de la ville était situé à proximité de l'église Saint-Georges. À l'autre extrémité de la rue du Palais (côté rue Leblond), se trouvait la halle. La halle détenait des fonctions administratives et judiciaires puisqu'elle était le siège du bailliage d'Amont encore au début du XVIIe siècle. La halle fut détruite en 1771 et le palais de justice fut reconstruit à l'emplacement de la halle[8].

En , des travaux pour la construction d'égouts ont également lieu dans la rue du Palais (avec la rue Saint-Georges). Les creusements pour les travaux ont laissé apparaître une superposition de couches de terrain de constituants particuliers et diversifiés mélangés à des murs encore solides. Toute cette découverte fut réalisée entre la maison de Lisa et la maison Guénot, édifice situé face à face[8].

À près de cinquante centimètres de profondeur, le sol était un mélange de fragments de tuiles, de gravois, de pierres et de récentes poteries. En dessous de cette couche de mélange de plusieurs constituants, une couche noirâtre de vingt-cinq/trente centimètres apparaissait. Cette couche noire foncée était principalement composée de bois (sous forme de tourbe), d'os de multiples animaux et des dents de porcs et de bœufs. Cette couche noire viendrait vraisemblablement d'accumulation d'eaux marécageuses qui forma un cloaque. Encore en dessous de cette couche noire, se trouvait une autre couche d'environ 1 mètre de profondeur composée d'un mélange de débris. Cette couche était majoritairement constituée de pierres, moellons, plâtras, tuileaux, fragments de poteries noires, morceaux de ciments… Tous ces débris sont la preuve que la rue du Palais a subi de multiples fondations et démolitions de nombreux bâtiments durant toute son histoire. Des déductions plus intéressantes ont été prouvées lors de la découverte de cette troisième couche. Les tuiles qui constituaient cette dernière couche étaient de forme à bord relevé. Ceci démontre que les tuiles étaient romaines. Le ciment retrouvé dans cette couche indique également par ces morceaux et ces fragments qu'il s'agissait du ciment romain. Ces éléments de l'architecture romaine prouve que des édifices ont été construits durant la domination romaine en Gaule[8].

Rue Paul-Morel

La rue Paul-Morel

Cette rue fut nommée en hommage à Paul Morel, maire de Vesoul de 1908 à 1933. Il est décédé dans l'Accident ferroviaire de Lagny-Pomponne alors qu'il était toujours en mandat pour la fonction de maire de Vesoul. La rue Paul-Morel est la rue la plus commerçante de la ville, réunissant plus de 100 boutiques. Antérieurement elle se nommait Rue Carnot.

L'hôtel de ville se trouve dans cette rue, qui relie le pont du Durgeon (au niveau du quai Yves Barbier) au sud à la place Edwige Feuillère au nord (au niveau de la rencontre de la rue Georges Genoux, de la rue du Breuil, de la rue Alsace-Lorraine et de la rue de l'Aigle-Noir).

Rue du Presbytère

La rue du Presbytère est notamment la rue d'adresse de l'église Saint-Georges, église paroissiale et plus grande église du département. Cette rue relie la rue dite Derrière l'Église (Saint Georges) et la rue Derrière le Palais (de justice).

Rue Salengro

La rue Salengro

La rue Roger Salengro avait autrefois pour dénomination Rue du lycée, car elle permettait d'accéder au collège Gérôme (autrefois appelé lycée Gérôme et visible au bout de la rue) depuis les habitations, qui étaient situées à la sortie ouest de la ville. Les principaux éléments patrimoniaux de cette rue sont l'hôtel Thomassin[9], l'hôtel Lyautey de Genevreuille[10] et la maison Ébaudy de Rochetaillé[11] qui sont tous les trois inscrits au titre des monuments historiques.

Rue Vendémiaire

La rue Vendémiaire

Cette voie se situe sur le versant sud de la colline de la Motte. Elle se trouve entièrement en pente et permet une ascension de près de 300 mètres pour atteindre le chemin de croix de la colline. Au Moyen Âge, la cité vésulienne produit de la culture viticole à tel point que le vin de Vesoul détenait une renommée nationale. Les vignes de Vesoul se trouvaient essentiellement sur les coteaux de la colline de la Motte car ces terres étaient dites "vitifères". Les vignerons accédaient aux vignes grâce à la rue Vendémiaire. La toponymie du nom de la rue fut gardée : Vindémia, qui a donné vendanges[12]. La photo de droite illustre la forte pente de cette rue vers la colline de la Motte ; la partie la plus basse de la rue Vendémiaire (non visible sur la photo) a été rebaptisée en Rue Paul Petitclerc, géologue vésulien (1840-1937), celle-ci prend Rue Gevrey et donne accès à la Rue Vendémaire proprement dite.

Un bâtiment de cette rue est inscrit au titre des monuments historiques, il s'agit de l'hôtel de Magnoncourt, qui y figure depuis le [13]. Cet hôtel, situé dans le bas de la rue Vendémiaire, se trouve à l'angle avec la rue de Mailly.

Rue Baron-Bouvier

La rue Baron Bouvier

Une partie de la rue Baron-Bouvier date du XVIe siècle, néanmoins la majeure partie de cette rue a été construite bien après.

La rue détient quelques bâtiments remarquables tels, au numéro 1, la maison à pans de bois Carriage, le collège de Marteroy et l'hôtel de Mongenet[14], hôtel particulier inscrit aux monuments historiques, localisé au numéro 2 de la voie.

La rue Baron-Bouvier fut nommée ainsi en 1901 en hommage au militaire natif de Vesoul, Jean-Baptiste-Joseph Bouvier décédé durant la bataille de Krasnoï, en Russie en 1812[A 1].

Rue du Breuil

La rue du Breuil, de nuit

La rue du Breuil est la seule rue piétonne du centre-ville. Deux courtes sections aux extrémités de cette rue ne sont toutefois pas piétonnes.

Rue Saint-Georges

La rue Saint-Georges

La rue Saint-Georges fut formée au XVIIIe siècle dans des jardins qui longeaient les remparts de la cité vésulienne. À près de deux mètres de profondeur, une voie romaine a été découverte. Elle était appelée jadis rue derrière la Confrérie de la Croix.

En , des égouts sont construits dans cette voie. Durant la réalisation de trous pour la construction d'égouts, la Commission d'archéologie de la Haute-Saône fait une découverte intéressante. Au croisement de la rue du Palais, à côté du temple protestant de Vesoul, une voie constituée de pavés fut trouvée à une profondeur de deux mètres vingt. Il en a été déduit que cette route finissait à Vesoul et que l'itinéraire de commencement était le sud/sud-est. Ces pavés étaient constitués de pierres dessinées au marteau et de pierres de bordure dotées d'une longueur n'excédant pas 40-50 centimètres[8].

Dans la rue Saint-Georges, une autre découverte lors des travaux des égouts en 1857 a aidé à la compréhension de l'évolution du quartier et de l'histoire de Vesoul. En haut de la rue, entre la maison Paillès, construite en 1770 à l'emplacement même des anciennes prisons de Vesoul, et les maisons Barbier et Renahy, les travaux ont amené à la découverte de multiples pierres constituant une muraille d'enceinte. Quand elle fut découverte, cette vieille muraille descendait à plus de deux mètres cinquante de profondeur, encore plus profond que les creusements des égouts. Les vestiges indiquaient la direction de la porte de la maison Renahy jusqu'à la fontaine qui est posée dans les murs du bâtiment de la Manutention militaire. Ces deux importantes découvertes (voie en pavés et muraille antique) permettent de comprendre l'adaptation des sols par rapport aux anciennes fortifications du Moyen Âge[8].

Les édifices majeurs de cette rue sont le temple protestant et l'Institut Saint-Maur. Cette rue relie la rue Baron-Bouvier et la place de la République.

Rue Serpente

La rue Serpente se trouve dans une "Zone sensible archéologique". Lors de la construction d'une résidence locative en , la Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté a réalisé une prescription archéologique. En , l'Institut national de recherches archéologiques préventives avait exécuté une recherche pour diagnostiquer la zone archéologique de la rue Serpente. Les résultats ont amené l'apparition de deux édifices du XIVe siècle[15]. Cette petite rue relie la rue Saint Georges et la rue Baron Bouvier.

Places du centre-ville

Place du 11e-Chasseurs

Cette place, jadis dénommée cour Wagram, était le centre de la caserne du Luxembourg de 1887 à 1939.

Le monument de la Résistance haut-saônoise y a été inauguré en .

Place des Allées

Créée en 1770, la place des Allées était autrefois une promenade publique. De nombreuses foires s'y déroulaient[B 2]. Cette place de 12.500 mètres carrés est la plus grande de la ville de Vesoul, elle est dans le prolongement de la place de la République qui elle-même jouxte la place Pierre Rénet (anciennement place du champ de foire) qui est la seconde plus grande de la ville avec 12.000 mètres carrés.

Un kiosque à musique appelé communément kiosque des Promenades ou encore kiosque des Allées, existe au centre de la place. Un premier kiosque fut édifié en bois en 1876 à cet endroit dans le but d'organiser des manifestations festives. Il fut démoli en 1910 pour cause de vétusté. C'est alors que le conseil municipal décida le de le reconstruire en pierre. En 1987 a été réalisé un sablage du kiosque et en 2016 une profonde rénovation eut lieu[16].

Un monument aux morts de la Première Guerre mondiale se trouve à l'extrémité de la place.

Place Pierre-Rénet

Cette vaste place était autrefois nommée le Champ de Foire.

Place de la République

La place de la République est l'une des plus anciennes places de la ville. Initialement appelée place Neuve, elle fut aménagée en 1818. Avant la place, se trouvait un jardin, entouré de murailles, qui appartenait à la Charité.

On y installa en 1862, une fontaine, aujourd'hui disparue, et en 1874, la colonne commémorative des Mobiles de la Haute-Saône, un monument aux morts de la guerre de 1870[B 3].

Place Edwige-Feuillère

Cette place a été nommée en hommage à l'actrice Edwige Feuillère, qui est née à Vesoul le .

Place de l'Église

Place de l'Église

La place de l'Église a vu le jour en 1794-1795 lorsqu'un îlot de maisons fut détruit devant l'église Saint-Georges. Originellement nommée place de la Concorde[B 4].

En 1983, une fontaine baptisée « Rencontre » fut installée sur la place. Elle a été réalisée par Aline Bienfait.

Place du Grand-Puits

La place du Grand-Puits est une petite place qui se trouve dans le Vieux-Vesoul. Elle se nomme ainsi en raison d'un puits qui y existait mais qui a été recouvert au début du XIXe siècle[B 5].

Ponts

  • Pont Canet, situé à proximité du théâtre Edwige-Feuillère, a remplacé le pont Voisard[A 2].
  • Pont du Durgeon, aussi appelé pont des Tilleuls fut construit en 1852. Il était appelé auparavant pont de l'hôpital. Il a remplacé un pont à tablier de bois construit en 1824[A 3].
  • Passerelle Meillier fut édifiée en 1891. Elle relie le jardin anglais à la place des Allées. Cet ouvrage de quatorze mètres de longueur est de style Art déco.
  • Pont de Pontarcher sur le Durgeon. Datant du XVIIIe siècle, il permettait le passage de la grande route, qui deviendra la route nationale 19.
  • Pont du quai Yves-Barbier est un pont aménagé en 1976 et qui remplaça un pont en béton, qui lui-même a succédé au pont Noir[A 4].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Description des bâtiments de la rue d'Alsace-Lorraine », sur http://vieux-vesoul.pagesperso-orange.fr/ (consulté le ).
  2. « Maison de 4 étages », sur http://vieux-vesoul.pagesperso-orange.fr/ (consulté le ).
  3. « Hôtel de Simon Renard », notice no PA70000081, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Mémoires de la Commission d'archéologie, Volumes 1 à 2, Vesoul, Louis Suchaux, , 221 p. (lire en ligne), p. 139.
  5. « Base de données historiques Georges Genoux-Prachée », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  6. « Les commerces de la rue Georges-Genoux et du centre-ville », sur le site de la ville de Vesoul (consulté le ).
  7. « Travaux de la rue Georges-Genoux du 7 août 2011 », sur https://www.estrepublicain.fr/ (consulté le ).
  8. Mémoires de la Commission d'archéologie, Volumes 1 à 2, Vesoul, Louis Suchaux, , 221 p. (lire en ligne), p. 4 à 7.
  9. « Hôtel Thomassin », notice no PA00102291, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. « Hôtel Lyautey de Genevreuille », notice no PA70000092, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. « Maison Ébaudy de Rochetaillé », notice no PA70000010, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Voir Vesoul, Haute-Saône p. 32 : de Dominique Guénot, 2004
  13. « Hôtel de Magnoncourt », notice no PA00102289, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. « Hôtel de Mongenet », notice no PA00102290, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. « Travaux de la rue Serpente », sur http://www.lapressedevesoul.com/ (consulté le ).
  16. « Kiosque des Allées à Vesoul », sur https://www.fondation-patrimoine.org (consulté le ).
Henri Rameau, Vesoul d'autrefois, Gy, Imprimerie du Château, , 86 p.
  1. p.23
  2. p.76
  3. p.53
  4. p.56

[B 6].

Louis Suchaux, La Haute-Saône : dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département, Alain Suchaux, , 412 p. (ISBN 1-271-69877-3, lire en ligne)
  1. p.356
  2. p.355-356
  3. p.355
  4. p.354
  5. p.355
  6. p.
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