Histoire des Celtes

L’histoire des Celtes est mal connue puisqu'ils n'ont pas produit d'écrits sur eux-mêmes, leurs actions, leur culture, leur religion. La classe sacerdotale des druides privilégiait en effet la transmission orale au détriment de l’écriture, qu'elle connaissait pourtant, vraisemblablement pour des raisons spirituelles et politiques. C'est la raison pour laquelle l'Europe celtique ancienne fait partie de la protohistoire. Les rares documents écrits sont tardifs et secondaires, pour la plupart rédigés en grec.

Distribution diachronique des peuples celtiques :

La reconstitution d'une « histoire celtique » ne peut se faire qu’à partir des témoignages de leurs voisins Grecs et Romains et des découvertes de l’archéologie. Dans les deux cas, les sources sont lacunaires pour des espaces aussi vastes, tant pour la chronologie que pour la géographie.

Émergence de l'Europe celtique

Hypothèses anciennes sur l'émergence de l'Europe celtique

Concernant l'origine de l'Europe dite celtique, deux tentatives d'explication extrêmes ont été formulées[Par qui ?], qu'aucune donnée archéologique ou historique ne permet de valider[réf. nécessaire] :

  • Une vague de peuplement pré-celtique ou celtique de l'Europe aurait eu lieu en se superposant à un ou plusieurs peuplements antérieurs : le problème de savoir quand et à partir de quel foyer ce peuplement se serait produit se pose alors. Une civilisation à proprement parler « celtique » se serait lentement développée par diffusion culturelle sur un fond de peuplement préhistorique antérieur : dans ce cas, aucun bouleversement ethnique d'importance n'aurait accompagné la « naissance » des Celtes. Évidemment, la combinaison ou la juxtaposition partielle de ces deux explications est également possible.
  • Les ancêtres des Celtes seraient à rechercher parmi les peuples pré-celtiques, notamment les premiers Indo-Européens à avoir remonté le Danube et peuplé la région alpine. Ces populations protohistoriques occupèrent durablement toute la partie occidentale de l'Europe, de l'Écosse au Nord jusqu'à l'Espagne au sud, et des Balkans à l'Est jusqu'à l'Irlande à l'ouest. La culture campaniforme dont l'expansion territoriale couvrait l'Europe occidentale ayant été suggérée comme « proto-celtique ».

Pour certains chercheurs[Qui ?], les origines de la culture archéologique celtique sont à rechercher dans la culture de Baden à l'origine de la crémation en Europe ou bien subséquemment dans la civilisation des champs d'urnes. Un changement culturel majeur a lieu en Europe vers -1300. L'exploitation du bronze et sa production gagnent brutalement en qualité et dans le même temps la crémation des défunts succède à l'inhumation sous tumulus, les cendres étant collectées dans des urnes regroupées en de vastes nécropoles. Le développement de ce rite funéraire est constaté dans toute l'Europe et surtout en Écosse[réf. nécessaire].

Évolution des recherches

Les récentes recherches scientifiques concernant l'Europe dite celtique sont interdisciplinaires : archéologie comparée (intégrant notamment l'archéométrie), méthodologie historique (dont l'analyse critique de « l'historiographie celtique »), mythologie comparée (notamment dans le cadre de la « mythologie celtique »), linguistique comparée, onomastique (commune à ces deux dernières disciplines), génétique des populations (intégrant notamment la paléogénétique). Les modélisations des données ressortant de ces recherches questionnent préalablement le « concept de Celtes »[1]. Concomitamment au débat sur un diffusionnisme indo-européen[2], le paradigme de « celtitude » est contesté et à fortiori le postulat d'un groupe ethnique celte[3],[4].

Outre cette controverse, les conjectures résultant des études les plus récentes infirment ou confirment les diverses théories jusqu'alors avancées par les celtologues et comparatistes concernant l'émergence d'une entité culturelle celtique et d'une éventuelle communauté celte « génétiquement homogène »[5].

C'est ainsi que sont revisités les relations spatio-temporelles de ces problématiques[6], leur processus de diffusion ainsi que leur association avec un certain nombre de groupes de populations et cultures archéologiques protohistoriques : culture campaniforme, culture d'Unétice, Culture de Polada, culture de Bonnamaro, culture du Wessex, culture d'Hilversum, culture des tumulus, Bloc du nord-ouest, Âge du bronze atlantique, civilisation des champs d'urnes, Culture de Deverel-Rimbury (en), culture de Villanova, civilisation de Hallstatt, culture de Golasecca, culture des Castros, La Tène[7], culture d'Arras (en), Civilisation des oppida...

La culture de Hallstatt, berceau des langues celtiques ?

Les historiens ont longtemps identifié les cultures de Hallstatt et de La Tène du premier millénaire avant J.C. comme étant le berceau des langues celtiques, plusieurs études récentes mettent en doute cette hypothèse. Tant en Autriche qu'à l’est de la Hongrie (Pannonie), les toponymes celtiques semblent former un superstrat au-dessus d’une couche de toponymie plus ancienne que Peter Anreiter appelle Eastern Alpine Indo-European « indo-européen alpin de l'Est »[8],[9]. La densité de noms de lieux à l'allure celtique dans la région des Alpes orientales est plus faible qu'en Grande-Bretagne ou en France. La nature clairsemée mais souvent militariste de ces noms de lieux orientaux suggère, selon Patrick Sims-Williams, une colonisation relativement tardive par une élite de langue celtique.

L'hydronymie celtique est répartie dans un espace situé sur la frange alpine septentrionale le long du Danube, et s'étend jusqu'au cours supérieur et moyen du Rhin et du Rhône, y compris les affluents. La zone de départ de la culture de Hallstatt ne s'accorde pas à cette zone, même si les plus importantes trouvailles de l'Ouest Hallstatt et de La Tène précoce se trouvent dans cette zone[9],[10].

Une proposition alternative situe l'apparition des langues celtiques non pas en Europe continentale mais dans l'Europe atlantique (péninsule Ibérique, France atlantique, Grande Bretagne, Irlande) et ce dès l'âge du bronze atlantique (donc à compter des derniers siècles du IIe millénaire av. J.‑C.)[11].

Néanmoins, pour Patrick Sims-Williams, une diffusion depuis l'Europe atlantique n'est guère plus probable : la péninsule Ibérique a de grandes étendues qui ne sont pas celtiques, à la fois au sud et à l'est. Son lexique est beaucoup moins varié que celui de régions comme la France et la Grande-Bretagne. Cette absence de variété suggère un manque de profondeur chronologique. La distribution des noms personnels celtiques dans les inscriptions latines n'est également pas en accord avec l'idée d'une langue celtique qui se propagerait depuis l'Atlantique. Pour ces raisons, Sims-Williams, selon une hypothèse « plus économique » et plus conforme aux preuves historiques et linguistiques, estime que le celtique a probablement émergé comme un dialecte indo-européen distinct vers le deuxième millénaire av. J.-C., quelque part en Gaule, d'où il s'est propagé dans différentes directions et à différentes vitesses au premier millénaire av. J.-C., supplantant progressivement d'autres langues, y compris d'autres dialectes indo-européens[9].

Durant l'âge du bronze

Pour cette période reculée, les données archéologiques sont les seules sources disponibles pour avoir un aperçu de la civilisation celte ; dans la plupart des domaines, les propositions avancées ne sont que des hypothèses.

Sur une aire géographique vaste, du nord de l'Italie aux pays scandinaves et de l'Europe karpatique à l'Atlantique, les décors des objets en bronze retrouvés, l'ornementation des céramiques et plusieurs aspects des habitudes funéraires présentent de telles similitudes qu'il est possible de parler d'un ensemble civilisationnel cohérent entre la fin du IIe millénaire av. J.-C. et le début du millénaire suivant[12].

Toutefois, ces données sont bien trop sommaires pour espérer reconstituer une histoire de ce peuplement.

Culture de Hallstatt - VIII-VIe siècle av. J.C.

Poignée de dague de l'ère de Hallstatt, Musée du château de Linz.

La première période pour laquelle les historiens et archéologues s'essaient à construire des hypothèses historiques et celle qui coïncide avec l'arrivée de la métallurgie du fer en Europe celtique, aux alentours du VIIIe siècle av. J.-C. Cette métallurgie, connue en Grèce et en Italie deux siècles plus tôt. ne provoque pas de bouleversements majeurs mais accompagne alors des évolutions importantes[13].

Cette période est le commencement de l'apogée de la civilisation celtique[14].

Les tombes princières

Reconstitution d'un tumulus de l'époque de Hallstatt (Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg).

Les débuts de cette métallurgie sont connus dans le sud de l'Allemagne, l'Autriche et l'est de la France : ils semblent associés à l'émergence d'une aristocratie guerrière dont le prestige repose sur l'usage de l'épée et sur la possession d'attelages d'apparat (les premiers chars celtiques). Il faut moins de 100 ans pour que ces technologies soient connues dans l'ensemble du monde celtique, preuve d'une grande cohésion de l'ensemble dès cette époque.

Parmi les sites de cette époque, l'un des plus connus est le tombeau de la princesse de Vix, en Côte-d'Or. Les autres sites funéraires très connus, sont situés en Allemagne, notamment la Sépulture de Hochdorf, Waldalgesheim, Reinheim, Kleinaspergle, réalisés de la même façon : un char, des bijoux en or (torques et bracelets), des pendentifs en ambre provenant des contrées Vikings, des poteries en bronze originaires des Étrusques et des Grecs, des cors issus des contrées pré anglo-saxonnes et des cratères très importants. Les sites princiers sont placés sur des nœuds commerciaux (routiers et fluviaux).

Le marqueur visible essentiel de la transformation sociale de cette époque est l'évolution des tombes des plus grands personnages de ces sociétés. Durant les époques précédentes, des tombes d'apparat apparaissent depuis la IIIe millénaire av. J.C., aucun rituel, aucune règle précise n'est discernable. À l'époque de Hallstatt, les tombes suivent un schéma plus réglé. Les chars d'apparat[note 1] et les services à boisson[note 2] prennent une importance qui va au-delà d'un simple accompagnement d'une personne dans l'autre vie, mais semble relever « d'un rituel collectif dont le « prince » était de son vivant le protagoniste et qu'il était censé pouvoir le poursuivre dans l'autre monde pour le bien de la communauté »[15].

Reconstitution des fortifications de Heuneburg, datant de 600 av. J.C. Heuneburg Museum

Les tombes montrent que les princes sont vénérés, riches et puissants. Ils profitent alors du développement des échanges commerciaux, comme en témoignent les nombreux objets venus de très loin et enterrés avec leurs propriétaires (vases en bronze, meubles incrustés d'ambre et d'ivoire et tissus précieux). Toutefois, les objets issus de l'extérieur du monde celte sont trop peu nombreux pour avoir une idée générale de l'ensemble des échanges qui avaient lieu à cette époque[16].

À cette époque, les forteresses situées à proximité des nécropoles majeures semblent être elles-mêmes les centres d'un pouvoir dominant, attirant à lui les échanges commerciaux et les artisans les plus compétents. Ainsi, les premières poteries réalisées à l'aide d'un tour et les plus belles céramiques peintes se retrouvent systématiquement dans ces forteresses. Elles forment l'embryon d'un réseau urbain. Il est significatif que la première occurrence d'une construction bâtie en terre celte sur le modèle d'une ville grecque[17] se trouve dans un de ces lieux proches d'un tumulus princier : Heuneburg[18].

Évolutions

Cratère et maquette de char contenu dans la tombe de Vix, musée du Pays Châtillonnais.

Si la prospérité économique initiale du premier âge du fer, qui semble avoir été relativement stable sur le plan politique, repose sur un axe commercial nord-sud, situé à l'est des Alpes et reliant la Méditerranée à la Baltique (route du commerce de l'ambre), des changements surviennent dès les VIIIe-VIIe siècles avant notre ère.

Vers -700/-600, en effet, les inhumations sous tumulus réapparaissent, liées à des changements religieux, qui traduisent une dégradation économique. Les centres économiques originels du premier âge du fer connaissent alors un déclin au profit de nouveaux centres secondaires.[réf. nécessaire] Le site de Hallstatt est brûlé et ne sera plus réoccupé ; simultanément, la multiplication de petits oppida (latin sing. oppidum : un lieu élevé (colline ou montagne) dont les défenses naturelles ont été renforcées par la main de l'homme) traduisent un état d'insécurité corrélatif à un émiettement de l'autorité politique. Des mouvements de peuples sont alors attestés par les sources grecques, et c'est à cette époque qu'est utilisé pour la première fois le terme keltoi pour désigner les peuplades résidant au nord des Alpes.

Les évolutions que connaissent les peuples celtes aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C. ont probablement pour origine deux mouvements importants venus de l'extérieur. En premier lieu, cette période est celle de l'extension de la colonisation grecque et phénicienne en Méditerranée. En second lieu, les campagnes assyriennes du second quart du VIIIe siècle av. J.-C. dévastant les cités de Palestine et syro-phéniciennes ont possiblement provoqué des déplacements de populations en direction des Balkans et au-delà. Ces deux phénomènes ont donc amené des populations habituées à un environnement urbain et à une civilisation différente en terre celte[12].

Ces évolutions se révèlent très positives pour les peuples celtes du centre et de l'ouest de l'Europe à partir du VIe siècle av. J.-C. En effet, les troubles provoqués à l'est, l'installation de colonies grecques sur les littoraux occidentaux de la Méditerranée et le développement de l'Étrurie padane ont tous transformé les routes commerciales européennes, au profit des peuples occidentaux. Cette nouvelle donne engendre les mutations sociales du Ve siècle av. J.-C. et la formation de la civilisation laténienne[16].

Culture de La Tène

Vers -400 au plus tard débute en Europe continentale une nouvelle période, le deuxième âge du fer. Elle est caractérisée par une nouvelle civilisation qui doit son nom à un site remarquable : celui de La Tène (repère L sur la carte jointe plus loin), découvert sous les eaux du lac de Neuchâtel, en Suisse. Au même moment, des peuples celtiques se mettent en route à travers toute l'Europe et bouleversent le monde antique.

L'aristocratie princière est remplacée par une aristocratie terrienne dans de grands domaines placés eux aussi sur de grands nœuds commerciaux[19].

Expansion celtique des IVe-IIIe siècles

Peut-être dans le prolongement des bouleversements des Ve-VIe siècles, les Celtes entament au début du IVe siècle une phase d'expansion vers l'Est et vers la Méditerranée.

Carte de l'expansion celtique.
Carte de l'expansion celtique
Foyers : H : site de Hallstatt, L : site de La Tène,
Régions : B : Îles britanniques, I : Ibérie, G : Galatie
Aires d'expansion : 1 : berceau nord-alpin,
2 : expansion maximale (fin du IIIe siècle)

Tour à tour envahisseurs et pillards redoutés, des Celtes sont à Rome en -390. Vers -450, des Celtes envahissent la future Bulgarie, la Thessalie et Athènes. Certains pillent Delphes et fondent Belgrade. Une ambassade celte rencontre Alexandre le Grand sur les rives du Danube. En -278, la présence de mercenaires celtiques en Galatie (Asie mineure, repère G sur la carte) est attestée : certains vont jusqu'en Syrie.

Ainsi, c'est durant la deuxième période de l'âge du fer, celle de la Tène (repère L sur la carte) que l'existence des Celtes est réellement attestée par des sources historiques, et c'est à la fin du IIIe et au début du IIe siècle qu'ils connaissent leur plus grande expansion géographique (zone 2 sur la carte).

Ils la doivent en premier lieu à leur armement en fer. La métallurgie du fer, en effet, maîtrisée à l'époque de Hallstatt, confère une indéniable supériorité militaire et matérielle. Elle constitue dès l'origine, avec la langue, le plus sûr indice d'appartenance au monde celtique. L'expansion de cette technologie est très importante, de l'Europe centrale jusqu'à la mer Noire, en passant par l'Ukraine.

Un autre facteur important semble être leur mobilité. Les Celtes ont d'abord et durant très longtemps une réputation de mercenaires : on connaît des troupes de guerriers isolés mais également celles accompagnées d'une population entière, accomplissant ce que les Romains nomment ver sacrum, une migration sacrée. Cette réputation perdure. Très réputés même après la défaite d'Alésia, les Celtes serviront dans les armées romaines comme auxiliaires : les cavaliers gaulois.

Parmi l'armement celtique, l'épée longue celtique sera copiée par les Germains qui en feront plus tard l'instrument de leurs victoires sur les Romains. La cotte de mailles, enfin, est une invention celtique qui sera reprise dans tout le monde antique avant de connaître le succès que l'on sait au Moyen Âge. À côté de cela, les Celtes utilisent la fronde et la lance. L'arc ne se répand qu'au moment de la résistance contre Rome.

Déclin des Celtes en Europe continentale

Aux IIe-Ier siècles avant notre ère, les Celtes sont soumis sur le continent à la pression conjuguée des Germains à l'est et des Romains au sud. Les habitats de la Tène finale sont marqués par le développement des habitats dans les villes ou oppidums celtiques.

À la suite d'un appel à l'aide de Marseille, menacée par les peuplades celtiques voisines, Rome annexe la Narbonnaise durant le dernier tiers du IIe siècle.

Les invasions de bandes armées et la pression démographique des Germains entraînent des migrations de peuples celtiques vers l'ouest, comme celle des Helvètes conduits par leur roi Orgétorix, et suscite des tensions avec les peuples gaulois. C'est ce dernier facteur qui provoque la guerre des Gaules et marque la fin de l'indépendance celtique sur le continent à partir de -58. L'intervention de César aurait alors été motivée, écrit-il, par le désir de renvoyer les Helvètes chez eux afin de ne pas laisser des peuples germaniques d'outre-Rhin occuper le plateau suisse.

Occupée par le conquérant romain qui s'est immiscé dans la politique gauloise, une partie de la Gaule se soulève en Après la défaite à Alésia du chef de la coalition gauloise, Vercingétorix, la Gaule est entièrement occupée. Les derniers opposants sont vaincus en -51 à Uxellodunum, où ils s'étaient réfugiés.

Îles britanniques

Au Ier siècle de notre ère, l'île de Bretagne est conquise à son tour. Dès lors, la civilisation celtique ne survit plus qu'en Irlande, dans le nord de l'Écosse et en Helvétie. L'Helvétie est germanisée entre le Ve et le VIe siècle. Les populations bretonnes, dont une partie au moins avait conservé l'usage de la langue celtique, et irlandaises se christianisent après le IIIe (le Ve pour l'Irlande) et évoluent pour donner naissance aux Irlandais, Écossais, Bretons, Gallois et Cornouaillais modernes.

Chronologie

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Annexes

Bibliographie

  • Collectif, Les Celtes (catalogue de l'exposition européenne d'archéologie celtique), Éditions Bompiani, Plazzo Grassi - Venise, 1991, (ISBN 2-23700-484-6)
  • Barry Cunliffe, « Histoire des Celtes : de l'âge du bronze aux migrations », L'Archéologue, no 103, , p. 11-13 (ISSN 1255-5932)
  • Paul-Marie Duval, Les Celtes, Gallimard, coll. « L'Univers des Formes », Paris, 1977, (ISBN 2070108910)
  • Georges Duby, Atlas historique, Larousse, Paris, 1995, (ISBN 978-2-03-521214-6)
  • Stephan Fichtl, Les Peuples gaulois, Éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2-87772-290-2)
  • Albert Grenier, Les Gaulois, Petite bibliothèque Payot, Paris, 1970, (ISBN 2-228-88838-9)
  • Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Druides, Ouest-France Université, coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1986, (ISBN 2-85882-920-9)
  • Christian-Joseph Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, La Civilisation celtique, Paris, Payot & Rivages, (1re éd. 1990) (ISBN 2-228-88945-8)
  • Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, La Société celtique, Éditions Ouest-France coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1991, (ISBN 2-7373-0902-6)
  • Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Fêtes celtiques, Ouest-France Université, coll. « De mémoire d’homme : l’histoire », Rennes, 1995, (ISBN 2-7373-1198-5)
  • John Haywood, Atlas historique des Celtes, trad. Colette Stévanovitch, Autrement, coll. Atlas/Mémoires, Paris, 2002, (ISBN 2-7467-0187-1)
  • Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire : Des origines à la romanisation et au christianisme, Paris, Robert Laffont - Les Belles Lettres, coll. « Bouquins », (ISBN 2-7028-6261-6)
  • Maurice Meuleau, Les Celtes en Europe, Éditions Ouest-France, Rennes, 2004, (ISBN 2-7028-9095-4)

Notes

  1. Ou des représentations de ceux-ci, qui sont parmi les rares thèmes figurés de l'art celte.
  2. Coupes de service ornées, vasques...

Références

  • Historia N°33 : Nos ancêtres les Celtes
  1. B. Cunliffe, Les Celtes, Infolio, 2006, (ISBN 2884742174 et 9782884742177)
  2. J. Loicq, Les Indo-Européens et l'archéologie protohistorique d'après M. Bosch-Gimpera, Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1963, 41-1, pp. 112-134
  3. (en) J.-R.Collis, The Celts : Origins, myths and inventions, Stroud, Tempus Publishing, 2003 Celtes, culture, contacts : confrontation et confusion, Aquitania, XII, 1994
  4. Frédéric Morvan, Une nouvelle vision de l’origine des Celtes, blog.mysciencework.com, 30 juillet 2012
  5. (en) Brian McEvoy et al., The Longue Durée of Genetic Ancestry: Multiple Genetic Marker Systems and Celtic Origins on the Atlantic Facade of Europe, Am. J. Hum. Genet.. 2004 Oct; 75(4), pp. 693–702.
  6. (en) S.James, The Atlantic Celts : Ancient People or Modern Invention, London, British Museum Press, 1999
  7. (en) David K.Faux, A Genetic Signal of Central European Celtic Ancestry: Preliminary Research Concerning Y-Chromosome Marker U152, 17 novembre 2008
  8. (en) Anreiter, Peter, Ulrike Roider, et Marialuise Haslinger, “The names of the eastern Alpine region mentioned in Ptolemy”, in: Parsons, David N., and Patrick Sims-Williams (eds), Ptolemy: towards a linguistic atlas of the earliest Celtic place-names of Europe, Aberystwyth: CMCS Publications, 2000. 113–142.
  9. (en) Patrick Sims-Williams, An Alternative to ‘Celtic from the East’ and ‘Celtic from the West’, cambridge.org, 2 avril 2020
  10. (de) Peter Busse, Hydronymie und Urheimat: Ein neuer Ansatz zur Lokalisierung der Urheimat der Kelten? In: Kelten-Einfälle an der Donau, Akten des Vierten Symposiums deutschsprachiger Keltologinnen und Keltologen; philologische, historische, archäologische Evidenzen. Konrad Spindler (1939-2005) zum Gedenken, Linz/Donau, 17.-21. juillet 2005, ed. Birkhan, Helmut, Wien 2007, p.89-98
  11. (en) Barry Cunliffe et John T. Koch (dir.), Celtic from the West: Alternative Perspectives from Archaeology, Genetics, Language and Literature, Oxford, Oxbow Books,  ; (en) Barry Cunliffe et John T. Koch (dir.), Celtic from the West 2: Rethinking the Bronze Age and the Arrival of Indo-European in Atlantic Europe, Oxford, Oxbow Books,  ; (en) Barry Cunliffe et John T. Koch (dir.), Celtic from the West 3: Atlantic Europe in the Metal Ages: Questions of Shared Language, Oxford, Oxbow Books, .
  12. Kruta 2000, p. 137.
  13. Kruta 2000, p. 135.
  14. Guyonvarc'h et Le Roux 2001, p. 76.
  15. Kruta 2000, p. 139.
  16. Kruta 2000, p. 140.
  17. Kruta 2000, p. 664.
  18. Kruta 2000, p. 141.
  19. Les princes celtes et la Méditerranée, Documentation française, , p. 345

Articles connexes

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