Hergest Ridge

Hergest Ridge, paru en août 1974 chez Virgin Records, est le deuxième album studio du musicien britannique Mike Oldfield. Il tire son nom d'une colline du Herefordshire (Angleterre) non loin de laquelle s'est retiré Oldfield à la suite du succès de Tubular Bells sorti l'année précédente.

Hergest Ridge

Vue de Hanter Hill et de Hergest Ridge depuis Bradnor Hill.

Album de Mike Oldfield
Sortie	28 août 1974
Enregistré	Printemps 1974 The Manor
Durée	40:31
Genre	Rock progressif
Producteur	Tom Newman et Mike Oldfield
Label	Virgin Mercury (2010)
Classement	1^er
Critique	AllMusic[1]

Albums de Mike Oldfield

Historique

Enregistrement

L'album est entièrement enregistré au Manor, le studio d'enregistrement de Richard Branson situé à Shipton-on-Cherwell, dans l'Oxfordshire.

Caractéristiques artistiques

À l'instar de son prédécesseur Tubular Bells et de son successeur Ommadawn, Hergest Ridge est composé de deux morceaux d'une vingtaine de minutes, chacun équivalant à une face de l'album.

Part Two

La seconde partie contient, à partir de la neuvième minute, une séquence intitulée electric thunderstorm (« orage électrique ») durant laquelle se superposent les sons de quatre-vingt-dix guitares électriques[1]^,[2].

Pochette

La photographie de la pochette a été prise à Hergest Ridge par Trevor Key, qui s'était déjà occupé de l'artwork de Tubular Bells. On peut y voir, déformés par un objectif fisheye, un avion radiocommandé ainsi que Bootleg, le lévrier irlandais du studio Manor[3]. Mike Oldfield, plutôt déçu par le résultat qu'il jugeait « juste un peu bizarre[3] » en comparaison de l'illustration de Tubular Bells, profita de la réédition de 2010 par Mercury Records pour demander une nouvelle illustration, présentant cette fois un planeur et une photographie aérienne basée sur Google Earth et Bluesky.

Accueil

Les critiques sont globalement plus réservées qu'elles ne l'étaient pour Tubular Bells ; certains reprochent à Oldfield de reproduire, en moins bien, ce premier album[4], et considèrent que le musicien ne correspond en fin de compte qu'à un one-hit wonder[5]. L'album atteint toutefois la première place des charts. Mais le fait qu'il soit dépassé seulement trois semaines plus tard par Tubular Bells, qui remporte en mars 1975 le Grammy Award de la meilleure composition instrumentale[1]^,[6]^,[2]^,[7], tend à appuyer cette vision des choses.

Titres

1974

N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge, Part One	21:40
2.	Hergest Ridge, Part Two	18:51
40:31

Rééditions 2010 de Mercury Records

Référence pour la durée des morceaux : Universal Music[8]

Single Disc Edition

N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge (Part One)	19:21
2.	Hergest Ridge (Part Two)	18:46
3.	In Dulci Jubilo (For Maureen)	2:45
4.	Spanish Tune	3:11

Pistes 1 et 2 : 2010 Stereo Mix par Mike Oldfield

Deluxe Edition

N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge (Part One)	19:21
2.	Hergest Ridge (Part Two)	18:46
3.	In Dulci Jubilo (For Maureen)	2:45
4.	Spanish Tune	3:11

Pistes 1 et 2 : 2010 Stereo Mix par Mike Oldfield

CD2
N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge (Part One)	21:32
2.	Hergest Ridge (Part Two)	18:40
3.	Hergest Ridge	20:21
4.	Hergest Ridge	18:13

Pistes 1 et 2 : 1974 Stereo Mix
Pistes 3 et 4 : 1974 Demo Part One

DVD
N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge (Part One)	19:20
2.	Hergest Ridge (Part Two)	18:45

2010 5.1 Surround Mix par Mike Oldfield

Back To Black Vinyl Edition

N^o	Titre	Durée
1.	Hergest Ridge (Part One)	21:32
2.	Hergest Ridge (Part Two)	18:40

1974 Stereo Mix

Musiciens

Mike Oldfield - guitare électrique et acoustique, guitare espagnole, basse, mandoline, orgue Hammond, orgue Lowrey, glockenspiel, gong, clochettes, timbales, cloches tubulaires[Note 1]
Chili Charles - caisse claire
Lindsay Cooper - hautbois
June Whiting - hautbois
Ted Hobart - trompette
Sally Oldfield - chant
Clodagh Simmonds - chant
Chœurs & cordes dirigées par David Bedford

Classements

Pays	Chart	Meilleure position	Réf
États-Unis	Billboard 200	87	[10]
Espagne		54	[11]
Pays-Bas		12	[11]
Royaume-Uni	UK Albums Chart	1	[12]

Anecdotes

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Le seul contact du musicien avec l'extérieur était Richard Branson^{[réf. nécessaire]}.
Bien qu'ayant été à la tête des charts britanniques pendant un moment, Hergest Ridge fut détrôné par Tubular Bells, signe que le public préférait le premier album d'Oldfield. Cela n'avait été réalisé que par les Beatles et Bob Dylan^{[réf. nécessaire]}.
Une version orchestrale a été enregistrée par la suite, mais n'a pas été éditée en 33 tours, ni en CD.

Notes et références

Notes

Celles-ci ne sont pas indiquées sur la liste des instruments, peut-être afin d'éviter que le public ne rapproche encore un peu plus Hergest Ridge de Tubular Bells[9] (« cloches tubulaires »)

Références

(en) Mike DeGagne, « Hergest Ridge - Review », sur AllMusic (consulté le 16 février 2013)
(fr) Jean-Guillaume Lanuque, « Mike Oldfield - Rétrospective (1) », Big Bang Mag,‎ été 2002 (lire en ligne)
Mike Oldfield 2007, p. 160
Aymeric Leroy 2010, p. 177
(en) Livret de 16 pages fourni avec l'album Ommadawn, réédition 2010 (532 676-2)
(en) Mike DeGagne, « Ommadawn : Review », sur AllMusic (consulté le 17 février 2013)
« Past Winners Search - 1974 - 17th Annual GRAMMY Awards », sur GRAMMY.com (consulté le 17 février 2013)
« Mike Oldfield - Hergest Ridge: Deluxe 2CD & DVD Edition », sur Universal Music (consulté le 16 février 2013)
« Discography > Hergest Ridge », sur Tubular.net (consulté le 17 février 2013)
(en) « Hergest Ridge : Awards », sur AllMusic (consulté le 16 février 2013)
MIKE OLDFIELD - HERGEST RIDGE (ALBUM), sur charts.org.nz. Consulté le 16 février 2013.
« Mike Oldfield - Hergest Ridge », sur Chart Archive (consulté le 16 février 2013)

Annexes

Liens internes

Liens externes

(en) Fiche de Hergest Ridge sur le site officiel de Mike Oldfield
(en) Analyse de l'album

Bibliographie

(fr) Aymeric Leroy, Rock progressif, Marseille, Le mot et le reste, 2010, 456 p. (ISBN 978-2-36054-003-7)
(en) Mike Oldfield, Changeling : the autobiography of Mike Oldfield, Virgin Books, 2007, 266 p. (ISBN 978-0-7535-1307-1)

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[10] Celles-ci ne sont pas indiquées sur la liste des instruments, peut-être afin d'éviter que le public ne rapproche encore un peu plus Hergest Ridge de Tubular Bells[9] (« cloches tubulaires »)

[Allmusic-1] (en) Mike DeGagne, « Hergest Ridge - Review », sur AllMusic (consulté le 16 février 2013)

[Big_Bang-2] (fr) Jean-Guillaume Lanuque, « Mike Oldfield - Rétrospective (1) », Big Bang Mag,‎ été 2002 (lire en ligne)

[MO_160-3] Mike Oldfield 2007, p. 160

[4] Aymeric Leroy 2010, p. 177

[Livret-5] (en) Livret de 16 pages fourni avec l'album Ommadawn, réédition 2010 (532 676-2)

[Allmusic_O-6] (en) Mike DeGagne, « Ommadawn : Review », sur AllMusic (consulté le 17 février 2013)

[7] « Past Winners Search - 1974 - 17th Annual GRAMMY Awards », sur GRAMMY.com (consulté le 17 février 2013)

[8] « Mike Oldfield - Hergest Ridge: Deluxe 2CD & DVD Edition », sur Universal Music (consulté le 16 février 2013)

[9] « Discography > Hergest Ridge », sur Tubular.net (consulté le 17 février 2013)

[11] (en) « Hergest Ridge : Awards », sur AllMusic (consulté le 16 février 2013)

[charts-12] MIKE OLDFIELD - HERGEST RIDGE (ALBUM), sur charts.org.nz. Consulté le 16 février 2013.

[13] « Mike Oldfield - Hergest Ridge », sur Chart Archive (consulté le 16 février 2013)