Herbe de la saint-Jean

Botanique

L'herbe de la saint-Jean est un nom vernaculaire désignant (au singulier) le millepertuis perforé et (au pluriel) un groupe de plantes de différentes vertus médicinales ou ethno botaniques, classées dans des familles botaniques très différentes (et elles-mêmes en partie différentes selon les régions), ayant comme point commun d'être récoltées en fleur à la Saint-jean, vers le 24 juin[1] et passée dans la fumée du feu de la Saint-Jean pour leur conférer de nouvelles vertus.

Le millepertuis perforé ou millepertuis à mille trous (Hypericum perforatum) était l'unique plante dénommée (au singulier) « Herbe de la Saint-Jean » (Herbo de Sant-Jan ou fleur de Sant-Jan[1] (Rolland dit d'elle que récoltée la nuit de la Saint-Jean, « elle préserve des maladies et de la sorcellerie » ; ses sommités étaient utilisées contre les catarrhes bronchiques et comme vermifuge)[2].

Ethnopharmacie et traditions européennes

Les herbes de la Saint-Jean (au pluriel) comprenaient un certain nombre (au moins sept) de plantes de familles variées, dont on a pensé, au moins jusqu'au XIXe siècle, dans certains[Lesquels ?] pays d'Europe, qu'en les ceuillant le matin ou le soir du solstice d'été et en les passant dans la fumée du feu de la Saint-Jean, elles acquéraient magiquement des vertus protectrices contre les mauvais-sorts, le mauvais temps, les sorciers ou sorcières[3],[4].

Notes et références

  1. Berner L (1947) À propos des herbes de la Saint-Jean. Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 16(6), 126-127.
  2. Marcel Coquillat, « Les Herbes de la Saint Jean », Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, vol. 15, no 7, , p. 47-48 (e-ISSN 2613-2958, lire en ligne).
  3. Vacher, R., & Guitard, E. H. (1955) Question XLVI,(posée par le Dr J. Quebec). D'où vient l'expression:«Toutes les herbes de la Saint-Jean»?. Revue d'histoire de la pharmacie, 43(144), 55-55.
  4. Claire Torreilles, « Les mots de la religion et de la superstition dans le Dictionnaire Languedocien d’Augustin Bonet (XVIIIe siècle) », Revue des langues romanes, t. CXXII, no 2, , p. 273–296 (ISSN 0223-3711 et 2391-114X, DOI 10.4000/rlr.941, lire en ligne, consulté le )
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