Berce laineuse
Heracleum maximum

Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Apiales |
Famille | Apiaceae |
Genre | Heracleum |
Ordre | Apiales |
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Famille | Apiaceae |
La berce laineuse ou berce très grande (Heracleum maximum, tsot-ka-re-nion pour certains amérindiens) est la seule espèce du genre Heracleum native d'Amérique du Nord, poussant du Nouveau-Mexique (32° N) jusqu'à l'ile du Prince-Patrick (76° N)[1].
Synonyme : Heracleum lanatum.
Description
C'est une vivace à partie aérienne annuelle, qui peut atteindre 2,5 m de hauteur.
Ses fleurs sont habituellement blanches, et roses chez de rares spécimens.
Habitats
La Berce laineuse croît naturellement dans les zones humides pas trop acides.
Usages
Usages alimentaire
Comme d'autres berces, la plante est comestible (racines y compris), mais la prudence est recommandée lors de sa manipulation ou consommation par des personnes photosensibles.
Usages médicinaux
Elle a été signalée par plusieurs auteurs (par le frère Marie-Victorin le premier) comme probablement utilisée par les Indiens contre la fièvre, les frisson et le syndrome grippal, et en particulier par les Indiens de Lorette (Wendake) lors de la pandémie de grippe espagnole[2].
Précautions
La sève de la berce laineuse, comme pour la plupart des plantes de cette famille (systématiquement pour la berce du Caucase) peut provoquer une dermatite de contact déclenchée par l'exposition de la peau au soleil.
Risques de confusion
La Berce laineuse ressemblen beaucoup à diverses autres espèces de Berce, et ne doit pas être confondue avec la berce du Caucase, invasive et phototoxique, potentiellement source de graves brûlures en cas de contacts avec sa sève.
Lien externe
- (fr+en) Référence ITIS : TSN 502953
Galerie
- Plante entière
- Feuille
- Ombelle
Notes et références
- http://plants.usda.gov/java/profile?symbol=HEMA80
- Jacques Rousseau et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), « Le folklore botanique de Gaughnawaga », p. 15.
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