Henri Tandonnet

Henri Tandonnet est issu d'une vieille famille d'avocats et d'armateurs du Sud-Ouest de la France. Avocat de profession, avoué près la Cour d'appel d'Agen depuis 1982, il fait son entrée en politique en étant élu maire de Moirax depuis 1983. Depuis, il a été réélu à chaque élection.

Il décide de se présenter aux élections sénatoriales de 2011 fort du soutien de Daniel Soulage, sénateur centriste sortant qui a décidé de ne pas se représenter[2]. Le 25 septembre 2011, il est élu sénateur au deuxième tour[3].

Au Sénat, Henri Tandonnet s'investit sur les sujets liés aux affaires économiques, au développement durable, aux infrastructures de transports et aux collectivités territoriales.

Le Sénateur s'est également spécialisé sur les problématiques liées à l'eau. Il représente d'ailleurs le Sénat au sein du Comité national de l'eau (CNE)^{[source insuffisante]}[1], organisme consultatif placé auprès du ministre chargé de l’Environnement.

En 2016, il fait passer un amendement[4] au sénat, supprimant l'objectif de 20 % d'aliments issus de l'agriculture biologique en restauration collective publique d'ici à 2020. Selon l'amendement en question, « La surface agricole utile cultivée en « bio » représentait à la fin de 2014 moins de 5 % du total en France. Il est illusoire d'escompter une progression de la production en bio suffisante pour satisfaire, à échéance de 2020, l'objectif de 20 % figurant dans la loi, sur la base de productions françaises »[5]. En première lecture à l'Assemblée nationale, cette proposition de loi défendue par Brigitte Allain a été adoptée à l'unanimité des groupes politiques, répondant ainsi favorablement à la mobilisation citoyenne pour imposer les produits bio et locaux dans les cantines, initiée par l'associatio Agir pour l'Environnement, et qui avait recueillie moins de 120 000 signatures en quelques jours.