Henri Raynal
Biographie
En 1957, Jean-Jacques Pauvert publie son premier livre, Aux pieds d’Omphale, sur le conseil d’André Breton. Par la suite, Henri Raynal publie deux essais aux éditions du Seuil (L’œil magique, 1963 et L’Orgueil anonyme, 1965). Il contribue à de nombreuses revues parmi lesquelles Le Surréalisme même, La NRF, Tel quel, Le Mercure de France, Critique, Les Cahiers du sud, Opus, Les Lettres françaises, Le Nouveau commerce, Poésie, Art press, Autre sud, Missives et la Revue du M.A.U.S.S. dont il est membre[1].
Henri Raynal est aussi un témoin et un acteur de la vie artistique. Membre de l’Association internationale des critiques d’art, il signe de nombreuses préfaces de catalogues et de plaquettes publiées à l’occasion d’exposition par diverses galeries. Son Journal de bord d’un voyage en peinture reproduit quelques-unes de ses critiques consacrées à des peintres célèbres (Maria Elena Vieira da Silva, Zoran Mušič) ou connus seulement d’un public restreint (Philippe Hosiasson, Pascal Verbena).
Au début des années 1990, les éditions Deyrolle et Le temps qu’il fait publient trois ouvrages rassemblant textes publiés en revues et inédits. Ces proses poétiques célèbrent les deux thèmes de prédilection de l’auteur : le paysage (Le pays sur le chevalet, 1992) et le vêtement (Sur toi l’or de la nuit, 1992, Dans le dehors, 1996). En 2004, Fata Morgana fait paraître Dans le secret. Inspiré de sa lecture des soufis et de son amitié avec Henry Corbin, ce livre mêle la narration et la méditation poétique. La même année, a été republié Aux Pieds d’Omphale, suivi en 2005 d’un recueil d’articles intitulé Retrouver l’océan. En 2010, Fata Morgana publie un récit énigmatique, L'Accord.
Henri Raynal est membre de la Revue du Mauss à laquelle il participe et qui consacre des études à son œuvre[2]. En 2016, les Nouvelles éditions Cécile Defaut publient Cosmophilie[3]. Du 17 au s'est tenu à l'abbaye d'Ardenne/ IMEC un colloque international sous la direction de Marie-Hélène Boblet et Belinda Cannone[4]. Les actes du colloque ont été publiés en 2018 aux éditions Cécile Defaut[5].
Les archives d'Henri Raynal ont été confiées en 2009 à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine. Le site de l'IMEC indique que le fonds est composé des manuscrits et brouillons de ses textes, articles, critiques et ouvrages. Il est également constitué de nombreuses notes, se rapportant par exemple au thème de "l'apparure" très cher à Henri Raynal. D’autres notes concernent les expositions d’arts, les visites d’ateliers ou bien la société artistique des PTT. Une riche correspondance complète par ailleurs ce fonds. On y retrouve d’illustres noms comme André Breton, Gaston Bachelard, Michel Deguy, Julien Gracq, Jean Hélion, Emmanuel Levinas, Jean Paulhan, André Pieyre de Mandiargues ou Jean Wahl. Enfin, une bibliothèque d’étude rassemble tous ses ouvrages publiés.[6]
Bibliographie
- Aux pieds d’Omphale, Pauvert, 1957, 1968, Fata Morgana, 2004, 164 p.
- L’œil magique, Le Seuil, 1963.
- L’Orgueil anonyme, Le seuil, 1965.
- Sur toi l’or de la nuit, Le Temps qu’il fait, 1992, 143 p.
- Le pays sur le chevalet, Deyrolle, 1992, 97 p.
- Dans le dehors, Deyrolle éditeur, 1996, 104 p.
- La double origine. Journal de bord d’un voyage en peinture, Éditions Galerie Michèle Heyraud, 1996, 221 p.
- Lettre à Louis-Paul Guigues, L’œil du griffon, 1997.
- Dans le secret, Fata Morgana, 2004, 75 p.
- Retrouver l’océan, éditions du murmure, 2005, 276 p.
- L’accord, éditions Fata Morgana, 2010, 160 p.
- Ils ont décidé que l'univers ne les concernait pas, éditions Klincksieck, 2012, 144 p.
- Cosmophilie, Nouvelles éditions Cécile Défaut, 2016.
- Marie-Hélène Boblet & Belinda Cannone (dir.), L'Infini commence ici. L'œuvre d'Henri Raynal, Nouvelles éditions Cécile Défaut, 2018. Contributions de Marie-Hélène Boblet, François Bordes, Alain Caillé, Philippe Chanial, Michel Collot, Christian Doumet, Valérie Glansdorff, Anne Gourio, Jérôme Laurent, Myriam White-Le Goff, Daniel Levigoureux, Henri Raynal, Jean-Paul Rogues, André Ughetto.
- Missives,
- Dossier Henri Raynal de la revue Autre Sud, .
Notes et références
- Dossier Henri Raynal de la revue Autre Sud, septembre 2007.
- Philippe Chanial, « Le côté lumineux de la force du social. En hommage sociophilique à la cosmophilie d’Henri Raynal », Revue du MAUSS, vol. 51, no 1, , p. 271 (ISSN 1247-4819 et 1776-3053, DOI 10.3917/rdm.051.0271, lire en ligne, consulté le )
- « Cosmophilie Nouvelles Locales Du Tout », sur encd.fr (consulté le )
- IMEC-LASLAR, « Colloque "Nouvelles locales du Tout. Henri Raynal" - IMEC », IMEC, (lire en ligne, consulté le )
- « L’infini Commence Ici - L’œuvre D’Henri Raynal », sur encd.fr (consulté le )
- IMEC, « Raynal, Henri - IMEC », IMEC, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Site personnel
- Bibliographie sur le site Archives de la critique d'art
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