Henri Provostic

Henri Provostic (1900-1944), notaire à Ploudalmézeau, créa et dirigea le bataillon FFI de Ploudalmézeau.

Biographie

Henri Provostic est né le à Ploudalmézeau. Il était notaire et adjoint au maire dans sa ville natale[1].

Dès le début de la seconde guerre mondiale, il entra en résistance sous le pseudonyme de Benoît. Il créa le bataillon FFI de Ploudalmézeau et fut chef cantonal de la résistance.

Il fut dénoncé en , arrêté par le kommando Schaad, torturé au château de Trouzilit en Tréglonou, réquisitionné par les allemands. Il fut ensuite emprisonné à la prison de Pontaniou à Brest, où ses co-détenus sont frappés par son visage tuméfié[2], puis au camp Margueritte à Rennes. Il fut ensuite déporté en Allemagne au camp de Mauthausen-Melk début , dans un train de déportés qui partit alors que la libération était déjà en marche[2].

Il fut affecté à un kommando chargé de creuser des galeries pour y cacher des usines d'armement. Étant de corvée de cuisine, il se renversa une marmite de soupe bouillante sur les jambes et, privé de soins, mourut de septicémie le [3].

Plaque de rue à Ploudalmézeau.

Hommages

La médaille de la résistance lui sera remise à titre posthume en [4].

Une rue porte son nom à Ploudalmézeau.

Notes et références

  1. « Henri Provostic, dit "Benoît" », sur Mémoires de guerres (consulté le )
  2. « Louis Provostic. Son père n'aurait jamais dû être déporté. », sur Le Télégramme,
  3. Jacques André, Le bataillon FFI de Ploudalmézeau. (ISBN 2-9520585-0-4), p. 26
  4. « Henri Provostic », sur Ministère de la défense
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