Henri Ier de Vianden

Henri Ier de Vianden (c. 1190-1252), surnommé le Comte Soleil (en néerlandais : Zonnegraaf), est comte de Vianden. Sous son règne, le comté atteint son apogée. Il est considéré comme le plus remarquable membre de la lignée des comtes de Vianden.

Henri Ier

Représentation historique du comte Henri de Vianden au château de Vianden.
Titre
Comte de Vianden
Henri Ier

(32 ans)
Prédécesseur Frédéric III de Vianden (nl)
Successeur Philippe Ier de Vianden
Marquis de Namur jure uxoris
Henri III

(8 ans)
Avec Marguerite de Courtenay-Namur
Prédécesseur Henri II de Courtenay-Namur
Successeur Baudouin II de Courtenay
Biographie
Dynastie Maison de Vianden
Date de naissance c. 1190
Date de décès
Père Frédéric de Vianden (nl)
Fratrie Siegfried de Vianden (bg)
Frédéric de Vianden (bg)
Gerhard de Vianden (bg)
Mathilde de Vianden (de)
Conjoint Marguerite de Courtenay-Namur
Enfants Matilda de Vianden (en)
Henri de Vianden
Philippe de Vianden (bg)
Yolande de Vianden

Comtes de Vianden

Biographie

Il se marie vers 1217 à Marguerite de Courtenay-Namur, margrave de Namur, une femme de sang noble descendant d'empereurs et de rois. Il est jure uxoris (par la lignée de son épouse) de 1229 à 1237. Ce mariage est la preuve de la haute estime que les comtes de Vianden possèdent à cette époque.

Vers 1228, il fait la donation du domaine de Roth, qui inclut un petit château avec une église romane et de nombreuses terres à l'ordre du Temple.

En 1248, il fonde avec son épouse, le monastère des Trinitaires à Vianden[1]. Il participe à la Septième croisade de 1248 à 1250 au côté du roi de France Louis IX.

Henri est le père du futur évêque Henri de Vianden, qui pose la première pierre de la cathédrale Saint-Martin d'Utrecht, et l'oncle de l'archevêque Konrad von Hochstaden, qui lui pose la première pierre de la cathédrale de Cologne. Sa fille, Yolande de Vianden, fait son entrée au monastère lorsqu'elle est jeune, contre la volonté de son père, et est vénérée telle une sainte à Vianden encore aujourd'hui.

Après sa mort, Vianden devient un fief luxembourgeois en 1264 à la suite d'affaires d'héritage.

Notes et références

  1. (la) Johannes Franciscus Foppens et Aubertus Miraeus, Diplomatum Belgicorum nova collectio, sive Supplementum ad Opera Auberti Miraei, t. 4, Bruxelles, Petrum Foppens, (OCLC 60488372, lire en ligne), La Charte de fondation de l'abbaye des Trinitaires de 1248, p. 554-555.
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