Hallgrímur Pétursson

Hallgrímur Pétursson (1614) est l'un des plus célèbres poètes d'Islande. Il était aussi prêtre dans les villes d'Hvalneskirkja et Saurbær. Il était l'un des pasteurs les plus influents de l'âge de l'orthodoxie (1580-1713).

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Biographie

La Hallgrímskirkja à Saurbær, une église qui tire son nom de Hallgrimur Pétursson.

Il est né à Hólar, où son père était sonneur de cloche. Il partit de chez lui très jeune et quitta l'Islande avec des marchands. On n'entendit plus parler de lui jusqu'à ce que l'on apprenne qu'un prêtre islandais[Qui ?][réf. nécessaire] travaillait dans la ville de Glückstadt en Allemagne. Il fut ensuite employé à rééduquer des Islandais ayant été capturés par les Algériens. Parmi eux, une femme de 38 ans du nom de Guðríður Símonardóttir dont il devint amoureux. Ils s'aimèrent tant et si bien qu'elle tomba enceinte. Il quitta le séminaire et ils se marièrent dès qu'il furent arrivés en Islande après qu'ils furent certains que le mari de Guðríður fut décédé.


Pendant sept années, il fut un travailleur manuel et un interprète pour les marchands. Il fut nommé, ensuite par Brynjólfur Sveinsson, son ancien parrain et ensuite évêque de Skálholt, ministre à Hvalnes . Plusieurs personnes s'étonnèrent de cette ordination bien qu'il fut diplômé mais il fut un prédicateur habile.

Malheureusement sa fille Steinunn, âgée de trois ans, mourut. ce fut le plus grand chagrin de sa vie. Pour elle, il écrivit deux élégies funéraires l'une d'elles est encore chantée aujourd'hui lors des funérailles islandaises. Le poème commence par la comparaison biblique de la vie humaine à une fleur qui s'épanouit brièvement et disparaît, reflétant l'incertitude de la vie et l'incapacité de l'homme à arrêter la mort.

Il fut réaffecté en 1651 à à Saurbær, Hvalfjörður, dans un poste très recherché. En 1665, il contracta la peste et passera les dernières années de sa vie alité et presque aveugle.Il écrivit ses hymnes les plus émouvants à cette époque. Il mourut en 1674, le 27 octobre[1].

Il est l'auteur des Psaumes de la Passion, cinquante chants destinés à être chantés durant chaque jour ouvrable du Carême, et de nombreuses autres œuvres en prose et en vers. Selon Steinunn Jóhannesdóttir, il " ne serait pas devenu ni l'homme ni le poète si cette femme ne l'avait accompagnée toute sa vie durant "[2].

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Hallgrímur Pétursson – Iceland’s Poet of Comfort », sur www.placefortruth.org (consulté le )
  2. Steinunn Jóhannesdóttir, L'esclave islandaise, Paris pour l'édition française, 2016-2017, Livre 1 : 394, livre 2 : 281 soit un total de 675 p. (ISBN 2847207651 et 2847207945), p. Livre 2, page 250
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