Haïm Bellaïche

Haïm Bellaïche, né en 1861 et mort en 1947, est un rabbin tunisien.

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Biographie

Il effectue ses études à l'université hébraïque d'Ennajar[1].

Éminent talmudiste et grand érudit, il exerce la fonction de grand-rabbin de Tunisie à partir de 1940[1], succédant ainsi à David Ktorza (mort en 1939), et jusqu'à sa mort en 1947[2],[3]. David Bembaron est alors élu à sa place.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est un grand résistant dont le courage est remarqué[1]. Il habite rue d'Isly à Tunis[4].

Haïm Bellaïche est également connu pour son action philanthropique, particulièrement à l'égard des nécessiteux.

Cimetière du Borgel à Tunis.

À sa mort, de grandes personnalités françaises et musulmanes locales viennent présenter leurs condoléances, se recueillir sur sa dépouille ou assister à ses obsèques : le résident général Jean Mons, le secrétaire général du gouvernement tunisien René Brouillet et son adjoint René Rodière (qui prononce l'éloge funèbre), les représentants de Lamine Bey dont le général Tahar Maoui, le grand vizir Slaheddine Baccouche et le ministre Hassan Hosni Abdelwaheb ou encore le Cheikh El Médina[1].

Le grand-rabbin Haïm Bellaïche est inhumé au cimetière du Borgel à Tunis[1].

Distinctions

Il est chevalier de la Légion d'honneur, grand officier du Nichan Iftikhar et titulaire de la médaille de la Résistance[1].

Voir aussi

Références

  1. « Une perte pour le judaïsme : Rebbi Haïm Bellaïche, grand-rabbin de Tunisie », La Gazette d'Israël, no 67, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Paul Sebag, Les noms des Juifs de Tunisie : origines et significations, Paris, L'Harmattan, , 172 p. (ISBN 978-2-296-29074-7, lire en ligne), p. 31.
  3. Paul Sebag, Histoire des Juifs de Tunisie : des origines à nos jours, Paris, L'Harmattan, , 335 p. (ISBN 978-2-296-24036-0, lire en ligne), p. 220.
  4. Paul Ghez, Six mois sous la botte, Paris, Éditions Le Manuscrit, coll. « Témoignages de la Shoah », , 383 p. (ISBN 978-2-304-23143-4, lire en ligne), p. 116.
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