Hôpital franco-britannique

Le bâtiment historique de l'hôpital Hertford se situe au 48, rue de Villiers à Levallois-Perret[2], dans le département des Hauts-de-Seine.

Façade du bâtiment historique de l'hôpital Hertford.

Le bâtiment historique de style néo-gothique de l'hôpital Hertford, dessiné par Ernest Sanson et récompensé par la grande médaille d'argent de la Société centrale des architectes, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1987.

L'ancien bâtiment de l'hôpital Hertford, de style néo-gothique, a été inauguré en 1879 et construit pour le compte de Richard Wallace.

Les plans du bâtiment sont dus à l'architecte Paul-Ernest Sanson. La construction lui a valu la grande médaille d'argent de la Société centrale des architectes. Le bâtiment est principalement en brique et pierre de taille, le toit d'ardoise est percé de nombreuses lucarnes[3].

La façade et les toitures sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques depuis le 9 juin 1987[4].

En 1860, la Société civile des terrains de Villiers-Neuilly créée par le marquis d’Hertford et le duc d’Albufera achète les terrains^{[réf. nécessaire]}. Pendant la guerre de 1870, Sir Richard Wallace, petit-fils et héritier du marquis et l’une des figures les plus originales de la vie parisienne de la fin du XIX^e siècle, finance des ambulances et distribue argent et vivres pour aider ses compatriotes britanniques[3]. Il s'était en effet rendu compte de l'absence de structure médicale pour soigner les sujets britanniques[3]. Après la guerre, il décide de construire un hôpital pour les Britanniques vivant à Paris[3]. Implanté à Levallois-Perret, l'Hertford British Hospital est inauguré en avril 1879[3]. Paul Sanson, architecte de ce bâtiment de style néo-gothique, reçoit la grande médaille d'argent de la Société centrale des architectes pour cette œuvre[3]. L'hôpital fonctionne grâce à des collectes de fond, avec le patronage de la famille royale britannique[5].

Le 24 avril 1914, le roi George V et la reine Mary se rendent à Levallois visiter l’hôpital, attirant une foule considérable de curieux sur leur passage, porte de Champerret - décorée pour l’occasion de drapeaux aux couleurs françaises et anglaises -, avenue de Villiers et tout au long du boulevard Bineau[6].

Le bâtiment est agrandi en 1957 par des bâtiments occupant l'ancien jardin^{[réf. nécessaire]}. En 1978, l’hôpital entre dans le système de soins français, « hôpital privé à but non lucratif participant au service public hospitalier »[5]. Au milieu des années 1980, un permis de démolir le bâtiment est déposé à la mairie car il est devenu inadapté[3]. Le maire, Patrick Balkany, rend un avis défavorable et demande l'inscription aux monuments historiques, ce qui est effectué en 1987[3]. En 1982, sont construits des bâtiments modernes accueillant l'hôpital, à la place des jardins, à l'arrière (3, rue Barbès)[5].

À partir du 30 août 2010, le bâtiment historique de l'hôpital Hertford est occupé par la société Smile, SSII française spécialisée dans l’intégration de solutions open source[7]. En 2014, la société Zalthabar s'installe dans les locaux et les transforme en salles de réunion, disponibles à la location à partir de 2015[8].

En 1885, madame de Vatismenil fonde l'association l’Œuvre du Perpétuel-Secours qui acquiert aussitôt, grâce aux dons généreux de ses fondateurs, un grand terrain à Levallois-Perret[5], aujourd'hui au 4, rue Kléber (3, rue Barbès pour le Pôle Femme-Mère-Enfant). Sa vocation est de créer et assurer le fonctionnement d'un hôpital, l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours[5]. À partir de 1977, l'établissement est en contrat avec le service public hospitalier[5]. La diminution des vocations religieuses conduit au remplacement progressif des sœurs dominicaines par du personnel laïc, aussi bien au niveau du personnel soignant que de l'administration[5]. En 1987, l'hôpital est totalement reconstruit, puis il est rénové entre 2004 et 2007[5]. Rudolf Noureïev y meurt le 6 janvier 1993.

L'Institut hospitalier franco-britannique est un hôpital situé à Levallois-Perret en France, né en 2008 de la fusion des deux hôpitaux géographiquement proches : le Hertford British Hospital et l' Hôpital Notre-Dame du Perpétuel-Secours.

L’Œuvre du Perpétuel-Secours, reconnue d'utilité publique depuis 1892, a regroupé en 2008, sous le nom de Institut hospitalier franco-britannique, les services de l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et du Hertford British Hospital.

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