Gustave Ollendorff

Gustave Ollendorff, né le à Paris et mort le à Saint-Cloud, est un haut fonctionnaire français.

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Biographie

Fils d’Heinrich Gottfried Ollendorff, l’inventeur de la méthode Ollendorff, après avoir appartenu à la direction des Beaux-Arts comme chef du bureau des Musées, Ollendorff a été directeur du personnel et de l’enseignement technique au ministère du Commerce, de l’Industrie et des Colonies[1].

Pendant les années préparatoires de l’Exposition universelle de 1889, il avait été le directeur du cabinet d’Édouard Lockroy, et avait pris une part très importante dans l’organisation de cette grande manifestation nationale, dont il fut un des promoteurs les plus utiles[2]. « Petit, blond, les cheveux bouclés, souriant, sympathique, on le voyait alors à toutes les inaugurations et dans toutes les cérémonies officielles[1]. »

Également connu comme conférencier[3], on lui doit la création de l’Association de la Jeunesse républicaine[4].

Ollendorff était de confession israélite [5].

Il était chevalier de la Légion d’honneur, ancien président de la conférence Molé-Tocqueville[1]. Frère de l’éditeur Paul Ollendorff, il est mort dans sa quarante et unième année, après plus de deux années de maladie, à la suite d’un cancer à l’estomac[1].

Notes et références
  1. « À travers Paris », Le Figaro, no 264,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  2. « Obsèques de M. Ollendorff », Le Rappel, no 7868,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Librairie des bibliophiles, « Nécrologie », Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, Paris, Marchal et Billard, 16e série, vol. 2, no 18,‎ , p. 170 (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Échos et nouvelles », Le Petit Parisien, no 5442,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  5. Divers, Gustave Ollendorff : 4 mars 1850-19 septembre 1891, Paris, Typ. Chamerot et Renouard, , 96 p. (lire en ligne)

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