Gustave Bloch

Gustave Bloch, né à Fegersheim (Bas-Rhin) le et mort à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) le , est un historien français et professeur d'université en histoire ancienne.

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Biographie

Jeunesse, études et vie privée

Né en Alsace, son père est instituteur dans son village natal et devient directeur d'une école primaire de Strasbourg. Il opte pour la France à l'issue de la guerre franco-allemande de 1870.

Lauréat de plusieurs prix du concours général, il suit ses études secondaires au lycée de Strasbourg[1]. Il étudie aussi au lycée Condorcet (Paris)[2].

Il est reçu major à l'École normale supérieure en 1868[3]. Il obtient une licence de lettres en 1869, et est à nouveau major à l’agrégation de lettres en 1872[4].

Il devient membre de l'École française de Rome en 1873 puis il est élève de l'École française d'Athènes en 1874. En 1883, il soutient à l'université de Paris une thèse intitulée Les origines du Sénat romain : recherches sur la formation et la dissolution du sénat patricien[5].

Il est le père de l'historien médiéviste Marc Bloch, cofondateur avec Lucien Febvre de l'École des Annales.

Parcours professionnel

Professeur d'antiquités grecques et latines à la faculté des lettres de Lyon à partir de 1884[alpha 1], il est également chargé des fonctions de maître de conférences d'histoire à l'École normale supérieure à partir de 1888[7]. A partir de 1904, il est professeur d'histoire romaine à la Faculté des lettres de Paris[1].

Il rédige l'un des tomes de l'Histoire de France depuis les origines jusqu'à la Révolution d'Ernest Lavisse, intitulé Les Origines ; La Gaule indépendante et la Gaule romaine, et publié en 1900.

Œuvres

  • (Thèse) Les origines du Sénat romain, E. Thorin, 1883.
  • Les origines, la Gaule indépendante et la Gaule romaine, tome 1-2 de l’Histoire de France des origines à la Révolution d'Ernest Lavisse, Hachette, 1900, 455 p. Prix Thérouanne en 1901
  • La République romaine. Les conflits politiques et sociaux, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1913 .
  • L'Empire romain. Évolution et décadence, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1922, 313 p.

Distinction

Officier de la Légion d'honneur[7]

Références

Notes

  1. Il est soutenu par son ancien professeur Joseph-Émile Belot, ainsi que par Charles Bayet et Léon Clédat[6].

Références

  1. Christophe Charle, « 10. Bloch (Gustave) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 29–30 (lire en ligne, consulté le )
  2. Pierre Albertini, « Les juifs du lycée Condorcet dans la tourmente », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, n°92, 2006/4, p. 81-100.
  3. Annuaire de l'école.
  4. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  5. Thèse de lettres (1883), notice Sudoc consultée en ligne le 4 juillet 2015.
  6. Carole Fink, MARC BLOCH : Une vie au service de l'histoire, Presses universitaires de Lyon, , 306 p. (ISBN 978-2729705862), p. 14.
  7. « Cote 19800035/200/26191 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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