Guillaume-Charles de Prusse

Guillaume-Charles Adalbert Éric Detloff Prince de Prusse (né le à Potsdam, mort le à Holzminden) est le maître du grand bailliage de Brandebourg de l'ordre de Saint-Jean. A sa mort, il était l'ultime petit-fils de l'empereur Guillaume II encore en vie.

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De gauche à droite: Burchard, le père du prince Oscar avec Guillaume-Charles, sa mère la princesse Ina-Marie, Herzeleide et Oscar. (1925).

Biographie

Guillaume-Charles est le plus jeune des quatre enfants du fils de l'empereur, le prince Oscar de Prusse (1888-1958) et de son épouse Ina-Marie, comtesse de Bassewitz-Levetzow (1888-1973).

Les nationaux-socialistes lui interdisent l'accès à une école de droit. Il sert dans la Wehrmacht en tant que lieutenant de réserve. En 1944, il est admis aux Chevaliers de Saint-Jean. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il se rend au manoir Westerbrak de la famille de Grone à Bodenwerder. En 1958, il succède à son père, en devenant le 36e maître du grand bailliage de Brandebourg de l'ordre de Saint-Jean. Parmi ses mérites au cours de son mandat de maître, il organise l'activité diaconale de l'Ordre, le Johanniter Hilfsgemeinschaft (s) et le Johanniter-Unfall-Hilfe ainsi que les réimplantations des maisons religieuses en Allemagne de l'Est[1].

De son mariage en 1952 avec Armgard von Veltheim (1926-2019), il a une fille Donata-Victoria (* 1952) et deux fils, Guillaume-Charles (* 1955) et Oscar (* 1959). Depuis 1999, l'historien et philosophe Oscar de Prusse succède à son père en maître du grand bailliage de Brandebourg de l'Ordre de Saint-Jean.

Jusqu'à la fin des années 1970, il est membre de la CDU au conseil de district et au conseil municipal de Holzminden.

Il est enterré le au cimetière de Bornstedt, où est enterré son frère Oscar, décédé en 1939.

Vie professionnelle

Après une formation agricole, il entretient des liens étroits avec la famille Gerberding. De 1960 à 1984, il est directeur général de la société Dragoco basée à Holzminden - une entreprise du secteur des parfums et des arômes - et surtout responsable des succursales aux États-Unis.

Prix

Publications

Livres

  • Wilhelm-Karl Prinz von Preußen: Auftrag des Johanniters. Ansprachen und Aufsätze. Nieder-Weisel 1983 (= Heft 11 der Schriftenreihe des Hessischen Genossenschaft des Johanniterordens).
  • Wilhelm-Karl Prinz von Preußen und Bernd Baron Freytag von Loringhoven: Johanniter und der 20. Juli 1944. 2. Auflage, Nieder-Weisel 1989 (= Heft 14 der Schriftenreihe des Hessischen Genossenschaft des Johanniterordens).
  • Wilhelm-Karl Prinz von Preußen, Karl-Günther von Hase und Hans Poeppel: Die Soldaten der Wehrmacht. Herbig, München 1998 (6. Auflage 2000), (ISBN 3-7766-2057-9).

Essais

  • Ein Kaiserenkel zu den Tagebüchern des Sigurd v. Ilsemann. In: Frankfurter Allgemeine Zeitung, 8. Dezember 1967, Seite 9
  • Replik eines Preußen. In: Evangelische Kommentare 10, 1980
  • Kein Operettenregiment. In: Die Zeit, 13.
  • Johannes der Täufer: Patron des Johanniter-Ordens. In: Der Johanniterorden. 3/1989
  • Mein Preußenbild. In: Reinhard Appel, Karl-Günther von Hase (Hrsg.): Preußen 1701/2001. eco, Köln 2001, S. 20–25, (ISBN 3-934519-80-6)

Bibliographie

  • Heinrich Freiherr von Massenbach: Die Hohenzollern einst und jetzt.
  • Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Häuser, Band XII (=Band 85 der Gesamtreihe), Limburg 1984
  • Preußische Mitteilungen. Nr. 109, Remscheid 1992, Seite 4 (Kurzbiographie zum 70. Geburtstag)
  • A. von Block-Schlesier: Portrait des Herrenmeisters des Johanniterordens, Wilhelm Karl Prinz v. Preußen. In: Erbe & Auftrag. Nr. 2/1997, S. 18
  • W. Wandesleben: Prinz Wilhelm Karl von Preußen tritt als Herrenmeister des Johanniterordens zurück. In: Erbe & Auftrag. Nr. 5/1999, S. 56
  • Wolfgang Stribrny: Der Johanniter-Orden und das Haus Hohenzollern. Niederweisel 2004 (= Heft 24 der Schriftenreihe des Hessischen Genossenschaft des Johanniterordens, i. A. der Hess. Genoss. hrsg. von Prof. Dr. Dr. Otto Böcher)

Liens externes

Références

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